Situé entre Beaune et Autun, en Saône et Loire, à la frontière de la Côte d'Or, le Château de Morlet est aujourd'hui assez méconnu. Les différents bâtiments qui le composent sont pourtant remarquables: Sa Porterie et ses incroyables Mascarons, le Château et son Parc à l'anglaise, tous inscrits au registre des monuments historiques.
De la fin du XIIIéme siècle au XXIéme siècle, les propriétaires successifs ont agrandi ou embelli le château selon les nécessités, la mode de l'époque et leurs moyens financiers. Et toujours en harmonie avec le site calme et buccolique du village.
Destination nature !
Avis aux curieux, aux passionnés de Dame nature ! En route pour une visite passionnante, ludique et interactive à la rencontre des animaux, insectes et plantes de notre région. Un cabinet de curiosités vous propose une immersion dans les continents et une expérience numérique interactive. Exposition temporaire 2024 : Légendes végétales : dans la forêt naissent les contes.
Et, à chaque période de vacances scolaires, participez aux "Escapades nature", sorties thématiques et ateliers, à vivre seul ou en famille , ainsi qu’aux séances de planétarium pour une découverte passionnante du ciel et des étoiles.
Des stages pour les enfants de 8 à 14 ans sont également proposés : stage astro, stage pisteur, stage micro-fusée.
D’après les écrits (dont le livre très documenté d’Anatole de Charmasse du 19ème siècle), voilà ce que l’on peut retenir de l’histoire du Prieuré :
Après le passage de Saint Martin, qui évangélisa la région, ce lieu a été le premier sanctuaire chrétien de la contrée. On ignore l’époque exacte de la fondation du Prieuré. La première mention du Prieuré remonte à 843 dans un diplôme par lequel Charles Le Chauve confirma l’autorité de l’église d’Autun sur cet établissement. En fait, son origine est antérieure à cette date et confondue avec celle de l’église d’Autun. En 994, L’évêque d’Autun céda le Prieuré à l’abbé de Cluny Odilon.Parmi les nombreux Prieurs de Mesvres, Hugues de Beaufort devint Abbé de Cluny et Pierre de Beaufort devint pape sous le nom de Grégoire XI, dernier pape en Avignon qu’il quitta pour Rome en 1377.
Les droits seigneuriaux dont bénéficiait le prieur étaient nombreux : haute, moyenne et basse justice, droit de guet et de garde pour tous les habitants de Mesvres et des environs, droit de banalité (four et moulin) pour ne citer que les principaux.
Le Prieuré resta sous l’autorité de l’abbaye de Cluny jusqu’à la révolution. Après la révolution, les bâtiments du Prieuré furent transformés en exploitation agricole.
A son apogée, les bâtiments du Prieuré étaient ordonnés autour du cloître. L’église du Prieuré était composée d’une seule nef, à laquelle l’adjonction de deux chapelles donnait la forme d’une croix. Une belle tour carrée, haute de 49m, prônait au centre du monastère. Il ne reste aujourd’hui des bâtiments primitifs que la grande bâtisse en L qui abritait les appartements du Prieur et des moines et une des deux chapelles latérales de l’église prieurale. Les autres corps de bâtiment ont disparu, le cloître a été détruit, la tour s’est écroulée en 1836 et la nef a été remplacée par une grange. Le moulin des moines au bord du bief alimenté par le Mesvrin, existe toujours, il a été remanié et sert aujourd’hui d’habitation.
Le château de Trélague est composé d'un donjon médiéval et d'un corps de bâtiment du XVIIème siècle. Visite du parc à la française et à l'anglaise.
Au XVIIe siècle, il est donné aux propriétaires des espaces attenants au rempart, la possibilité d'abaisser ce dernier. De nombreux hôtels particuliers voient alors le jour dont celui de Millery qui réunit plusieurs anciennes maisons canoniales. Ce corps de bâtiment met en évidence l'escalier en fer à cheval. L’organisation du bâtiment permet de dégager la vue sur la campagne avoisinante, par-delà le rempart. Vous pouvez lire sur la grille, la devise de la famille en lettre de bronze "Vaincre ou mourir".
Au sommet du mont Beuvray, recouvert de 1 000 hectares de forêt, une grande ville gauloise a été mise au jour par les archéologues. Entourée de remparts, Bibracte était la capitale d'un des peuples les plus puissants de la Gaule, les Eduens. Aujourd'hui classée au titre des Monuments Historiques et des Sites et Grand Site de France, Bibracte fait l'objet chaque année de chantiers de fouilles accueillant des chercheurs de toute l'Europe, ouverts de juin à octobre. Pour les découvrir, profitez de visites guidées en saison, ou baladez-vous librement sur le site. Votre téléphone portable vous fait la visite en téléchargeant "la boussole".
Bibracte c'est aussi un musée consacré aux Celtes et aux découvertes faites sur place et une programmation d'événements dès le printemps. Ne manquez pas le panorama exceptionnel au sommet.
Au Moyen-Âge, l'évêque exerçait, dans la rue des Bancs, ses droits seigneuriaux sur la boucherie. Les bouchers y vendaient leur marchandise sur des bancs d'étal qu'ils installaient sur la voie publique. C'est donc en relation avec son activité commerciale que la rue est nommée rue des Bancs au XIVe siècle. La porte des Bancs, était l'une des deux tours rondes qui encadraient la porte principale de la "ville haute".
Elle était à l'origine composée de deux tours rondes encadrant l'entrée, surmontée d'un poste de garde et fermée par un pont-levis. De cette ancienne porte qui fermait la ville haute, il ne reste plus qu'une tour à gauche. On peut encore apercevoir la gorge où s'appuyait l'axe de rotation et la rainure où se dressait la poutre du système de pont-levis.
C'était, jusqu'au XVIIIe siècle, le seul accès à la ville haute depuis le nord de la ville.
Des toilettes sont disponibles pas loin, du côté du musée Rolin. Des animations temporaires ont parfois lieux dans les Hauts-Quartiers y compris la rue des Bancs, comme des braderies.
Hôtel Arbelet, de style néo-Renaissance (dernier quart du XIXe siècle).
L'église date du XIe siècle, à l'emplacement d'une petite basilique ou monastère paleo-chrétien attesté en 843 comme Saint-Pierre, à proximité de l'église Saint-Étienne d'alors. Le site comporte également un cimetière qui a été utilisé avant la christianisation, puis du IIIe au Ve siècle. À 50 m de l'église, la première inscription mentionnant le Christ en Gaule romaine, datant de la même époque : l'inscription grecque de Pectarios.
Au milieu du XVIIIe siècle, une partie de l'église Saint-Étienne et des mausolées funéraires du Bas-Empire sont encore visibles. Un rapport de 1750 décrit l'église Saint-Pierre comme « fort laide et irrégulière » mais l'église a alors toujours son clocher et sa sacristie, qu'un témoignage donne détruits en 1836, époque où l'église sert de grange. Une campagne de fouille, qui porte de juin à août 2020 sur le cimetière paleo-chrétien attenant, permet de dégager 150 sépultures, dont certaines comportent des sarcophages en grès, des coffrages en tuiles, des cercueils de bois ou de plomb… Un des cercueils de plomb est resté fermé depuis l'origine et devrait livrer ses secrets à la fin de la fouille. En outre divers objets de valeur dont un vase diatrète en verre — le premier découvert en France.