La pyramide de Couhard est un monument antique se dressant à proximité de l’ancienne nécropole du « Champ des Urnes ». Cette pyramide, qui surplombe la ville d’Autun, fut sans doute construite au Ier siècle apr. J.-C. Le monument est constitué des restes d'une pyramide de base carrée qui faisait 10,50 m de côté et 22,65 m de hauteur. Le monument ne contient pas de chambre intérieure. La pyramide se dressait dans une des grandes nécropoles de la cité romaine d’Augustodunum, l’ancienne Autun : les cimetières de toutes les villes romaines se situaient toujours en dehors des murailles. La pyramide de Couhard, dont l’interprétation a donné lieu à de nombreuses controverses, était donc très probablement un monument funéraire : un tombeau recouvrant les restes d’un défunt, ou un cénotaphe célébrant sa mémoire.
Un pied dans la nature!
Le Jardin sans secrets est un espace naturel dédié à la biodiversité et à l'épanouissement de la faune et de la flore.
Selon les principes de la permaculture, zones sauvages, jardin à l'anglaise, verger, jardin comestible et arboretum sont associés. Au gré des allées et aménagements, vous observerez dans ce lieu plusieurs centaines de végétaux endémiques ou exotiques dans huit jardins variés.
Un plan d’eau naturel et végétalisé et des espaces de repos vous procureront détente, relaxation et énergie. Fabienne , créatrice des lieux ont ainsi cœur de partager leur passion avec vous, de vous conter l’histoire du jardin et de ses nombreux végétaux ramenés de leurs voyages.
Suivant votre curiosité et vos centres d’intérêt prévoyez au moins deux heures de visites dans ce parc de plus d’un hectare.
Et pourquoi pas terminer cette visite par une glace ou une boisson dans son humble salon de thé sous les arbres ou la ponctuer d’un pic nique sorti du sac.
Possibilité de visite de groupes ,familiales et privées, expositions et événements, photos de mariage. Renseignez-vous!
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De ce Château, pillé après la Révolution puis abandonné, il reste des vestiges qui nous rappellent son passé prestigieux.
Contre la base de la tour d’Alone, tour carrée du XIIème siècle, s’appuient les bases des courtines reconstruites au XVIIIème siècle, flanquées de trois tours rondes. Une quatrième tour ronde reste à découvrir. La tour septentrionale offre une salle voûtée très bien conservée qui abrite une population de petites chauves-souris. Ces vestiges, partiellement entourés des douves, montrent l’emplacement du pont-levis des XVIème-XVIIème siècles.
Les bâtiments de la basse-cour dont celui des communs font penser à un petit château et sont conservés.
La chapelle castrale agrandie en habitation a résisté à l’incendie de 1953.
Ce château a connu des personnages célèbres. Françoise de Toulonjon, épouse d'Antoine de Toulonjon, était la fille de sainte Jeanne de Chantal et la tante de la marquise de Sévigné. Leur fille, Gabrielle de Toulonjon a épousé Roger de Rabutin comte de Bussy. Le dernier propriétaire fut Charles Gravier de Vergennes.
Au milieu du XVIIIe siècle, le Comte de Clermont-Tonnerre est le seigneur de Monestoy, ancien nom d'Epinac depuis 1656.
A la révolution de 1789, il émigre et ses biens confisqués sont revendus en 1826 à un Dijonnais, Samuel Blum, maître de forges au charbon de bois, qui achète château, verrerie et mines.
En 1829, la concession houillère est rachetée par la S.A des houillères et du chemin de fer d'Epinac.Dès 1835, les houillères construisent 300 logements pour leurs ouvriers à la cité de la Garenne. Ecoles, chapelle, coopératives et cafés sont vite bâtis.
En 1845, la verrerie Andell et C°, qui fabrique des bouteilles à vin, emploie des enfants dès l'âge de 12 ans ! Une première école leur ouvre ses portes en 1866, soit 15 ans avant les lois de Jules Ferry. De la verrerie sortent 3.500.000/an à la fin du XIXe siècle, avant sa fermeture en 1931.
Face au parc rue Jean Bouveri, l'ancienne rue « Bouteille », aujourd'hui rue du 11 novembre, a perdu une partie de ses bâtiments et son caractère.
Un chemin de fer, la quatrième ligne en France, transporte dès 1836 la houille d'Epinac jusqu'au canal de Bourgogne à Pont d'Ouche. La traction des wagons est animale avant qu'une machine à vapeur belge (et pas Schneider, le concurrent voisin du Creusot !) ne remplace bœufs et chevaux en 1860.
En 1868, le PLM (Paris/Lyon/Marseille) utilise la prise d'eau du Pont Vert. La Ligne Epinac/Autun est ouverte grâce à l'appui de Mac Mahon, duc de Magenta, né à Sully.
L'état rachète le chemin de fer d'Epinac en 1881. En 1891, le Président de la République Sadi Carnot, ancien député de la Côte d'Or, petit-fils de Lazare Carnot de Nolay, vient à Epinac inaugurer la ligne vers Les Laumes et Paris, par Thury et Arnay-le-Duc. La ligne Epinac/Pont d'Ouche, prolongée jusqu'à Dijon en 1905, est ouverte aux voyageurs. Mais bientôt la route tuera le rail : la voie ferrée deviendra en 1992 la promenade de Monestoy.
En 1889, l'ingénieur Charles Destival dirige les houillères. La production augmente tant, qu'en 1910 la centrale électrique du puits Hottinguer vend du courant jusqu'à Autun et Meursault. Le maximum est atteint en 1917 avec 292545 tonnes de houille. Le puits St Charles (du prénom de Mr Destival) sera le dernier puits creusé en 1920 à moins 618 m.
Puis un à un, les différents puits ferment : Ressille, Champs-Pialey, Fontaine-Bonnard, Hagerman, Souachères, Micheneau, Garenne, Sainte-Barbe, Le Curier, Hottinguer, Lestiboudois au pied du château et Saint Charles dont le chevalement orne aujourd'hui le proche musée de la mine de Blanzy.
En 1946, reprise de Veuvrottes. Les mines sont nationalisées et gérées par les Charbonnages de France En 1950, la mine du Moloy ferme à St Léger-du-Bois et le 28 février 1966, les Charbonnages de France ferment Veuvrottes : Epinac-les-Mines à vécu ! Les derniers mineurs iront travailler « au Montceau », en regrettant « parce qu'il y a encore beaucoup de charbons sous nos pieds » l'abandon de l'appellation « Les Mines » qui avait été adoptée en 1891 à la demande du PLM.
Lieu d'exposition de sculptures en acier, bois et pierre (pièces uniques). Atelier d'outils anciens. Collectif La Musarde.
Créé en 1999 au Champ Rosé, ce parc est situé autour de la mairie. Un jardin de 6 000 m² comprenant un millier de rosiers, des vivaces, arbres et arbustes divers et un labyrinthe de verdure. Les rosiers ont été offerts par des communes, un rosiériste du Maine et Loire et des particuliers.
Le site est en accès libre et gratuit toute l'année. Une fête de la Roseraie, des plantes et de l'artisanat a lieu chaque année le dernier week-end de mai.
Le Haut-Folin, situé au cœur de la Bourgogne et du Parc Naturel Régional du Morvan est le point culminant du massif du Morvan, avec 901 mètres d'altitude. L'été, la randonnée est de mise : 4 boucles pédestres, des sentiers d'interprétation et 3 parcours descendant en VTT. En hiver, il est possible d'y pratiquer le ski de fond grâce à 40 km de pistes balisées et ouvertes quand l'enneigement le permet. Un chalet-refuge, situé au départ des pistes, permet aux skieurs et promeneurs de venir se réchauffer et de pique-niquer. Il propose également la location de ski de fond ou de raquettes.
Illustrations, témoignages et reconstitutions de la vie errante des galvachers (bouviers et charretiers) qui étaient connus pour leur habileté et leur dextérité à conduire les bœufs de trait. Exposition très documentée. Audiovisuel.
Lieu d'exposition consacré à Anne-Charlotte de Chanlecy, épouse du célèbre mousquetaire d'Artagnan, qui fut baronne de Sainte-Croix et y repose. Visite de l’Espace d’Artagnan (archives, objets de collection ; boutique), de la chapelle seigneuriale, de l’église, du village de Sainte-Croix… Animations et visites personnalisées sur demande. Manifestations et évènements patrimoniaux toute l’année.
Ensemble de sept menhirs datant d’environ 5 000 ans, érigé par la civilisation néolithique. Plus tard, les Gaulois ont consacré ce site à Epogne, la déesse des cavaliers. Leurs hauteurs mesurent respectivement : 7.35 m, 5.60 m, 5.30 m, 4 m, 2.83 m, 2 m. Il s’agit de l’ensemble mégalithique le plus important de Bourgogne.
Le plus grand menhir (7.35 m) est un bloc de granit de Brandon (pierre de la région) de 30 tonnes, nommé la Pierre des Tourteaux.
Ces menhirs dont les gravures témoignent des phases anciennes de l’art mégalithique, étaient enfouis et ont été relevés en 1984 pour 6 d’entre eux, et 1990 pour le dernier, à quelques mètres de leurs emplacements d’origine. Le dégagement des pierres a mis à jour quelques silex et de la céramique attestant d’une occupation des lieux du néolithique à l’époque gallo-romaine. Sous le mégalithe a également été trouvée une stèle funéraire datée du Bronze final.
L’un des menhirs servait depuis 1840 de parapet au pont de Vigny. Lors de la réfection du pont, la municipalité a décidé de le réimplanter à proximité des autres menhirs.
Culminant à 611 mètres, vous y trouverez une terrasse qui révèle une fontaine miraculeuse et une chapelle dédiée à la Vierge et placée sous le vocable de Notre Dame des Neiges, cette chapelle est le vestige d'un culte lié à la fécondité et dont le pèlerinage avait lieu à la Pentecôte. Une messe est d'ailleurs encore célébrée à cet endroit le lundi de Pentecôte. La Certenue est également départ d'ULM et parapentes qui profitent de la hauteur pour admirer les paysages du Mesvrin depuis les airs. Une table d'orientation vous permettra de mieux comprendre la vue qui s'offre à vous : par beau temps, vue imprenable sur le Mont Jeu et le Mont Beuvray.
Les Rochers du Carnaval se situent à 684 mètres au sommet du massif d'Uchon. Ce site naturel de lande est parsemé de nombreux blocs de granit aux formes étranges. Un sentier fait le tour des trois chaos "le nez de chien, le Carnaval, le mammouth". Superbe panorama sur le Morvan.