Entre savoir faire et déontologie
Passionnée par les arts et le patrimoine, c'est avec une détermination sans faille que j'ai réussi à faire de ma passion une profession. Je pratique le métier de conservateur-restaurateur du patrimoine, avec une spécialisation en peinture, dans le respect de l’œuvre et de la déontologie, basée sur le code E.C.C.O.
Je suis diplômée depuis octobre 2018 du mastère de Conservation et Restauration du patrimoine de l’École de Condé, située à Paris. Après ces cinq années d'études, je continue à me former en participant à des colloques, des formations continues et en me tenant informée des dernières recherches.
Le village possède un riche passé historique. Il fut le siège d’une importante villa à l’époque gallo-romaine. De nombreux vestiges sont mis à jour régulièrement. S'ouvrant vers la vallée de la Grosne, sur la route de Chalon, Sercy et son château, classé aux monuments historiques, ont longtemps défendu les intérêts de l'abbaye de Cluny. Avec l'église Saint-Vincent, ce magnifique château fort de plaine à l’architecture singulière trône majestueusement au cœur de ce village rural. Ce château du XVème siècle est remarquable avec notamment un hourd dont il ne reste plus que quelques rares exemples en France. Il appartint à une gouvernante de Charles Le Téméraire. Le dernier Duc de Bourgogne passa en ce lieu une partie de son enfance. Propriété privée, il suffit de se garer sur le petit parking face à la pièce d'eau qui sépare le château de la route pour l'admirer tranquillement. Non loin de là, sur les bords de la Grosne, vous pouvez apercevoir le moulin de Sercy qui fut équipé en 1903 pour produire de l'électricité (renouvelable) pour Saint-Gengoux-le-National.
L'église date du XIe siècle, à l'emplacement d'une petite basilique ou monastère paleo-chrétien attesté en 843 comme Saint-Pierre, à proximité de l'église Saint-Étienne d'alors. Le site comporte également un cimetière qui a été utilisé avant la christianisation, puis du IIIe au Ve siècle. À 50 m de l'église, la première inscription mentionnant le Christ en Gaule romaine, datant de la même époque : l'inscription grecque de Pectarios.
Au milieu du XVIIIe siècle, une partie de l'église Saint-Étienne et des mausolées funéraires du Bas-Empire sont encore visibles. Un rapport de 1750 décrit l'église Saint-Pierre comme « fort laide et irrégulière » mais l'église a alors toujours son clocher et sa sacristie, qu'un témoignage donne détruits en 1836, époque où l'église sert de grange. Une campagne de fouille, qui porte de juin à août 2020 sur le cimetière paleo-chrétien attenant, permet de dégager 150 sépultures, dont certaines comportent des sarcophages en grès, des coffrages en tuiles, des cercueils de bois ou de plomb… Un des cercueils de plomb est resté fermé depuis l'origine et devrait livrer ses secrets à la fin de la fouille. En outre divers objets de valeur dont un vase diatrète en verre — le premier découvert en France.
Atelier de taille et de sculpture sur pierre.
Au cœur de la Bourgogne, dans le département de Saône-et-Loire, Saint-Loup-de-Varennes fait partie du canton de Chalon-sur-Saône SUD et de la Communauté d'Agglomération du Grand Chalon. Le village s'étend de part et d'autre de la RD 906 (ex RN6), bordé par les grands axes de circulation que sont l'autoroute A6, la voie ferrée Paris-Lyon-Marseille et la Saône. Il se situe à 182 mètres d'altitude sur une superficie de 8,3 km2. La population compte 1 155 habitants (appelés Saint-Lupéens et Saint-Lupéennes), soit une densité de 139 hab/km2. Les communes limitrophes sont Sevrey, Lux et Varennes-le-Grand.
La commune, bénéficiant d'une situation privilégiée et attractive, évolue régulièrement tant en terme de démographie qu'en terme d'activités artisanales nouvelles. Un tissu associatif dense et actif assure une animation riche et de qualité tout au long de l'année.
Saint-Loup-de-Varennes est le berceau de la photographie, Nicéphore Niépce y vécut dans la propriété familiale où, au travers de multiples recherches, il inventa la photographie. Mort à Saint-Loup-de-Varennes en 1833, il repose près de son épouse dans le cimetière du village.
Renommé pour abriter l'une des trois caves coopératives du Sud de la Côte Chalonnaise, le village de Genouilly offre des paysages de vignes et de bocages doucement vallonnés, sans oublier la forêt qui nous conduit, en direction de Collonge-en-Charollais, vers une curiosité géologique, « La Mer de pierres " véritable chaos granitique des plus impressionnants. La commune est très dynamique et possède un étonnant lieu d’animation culturelle « La Maison du Terroir » avec des salles d'activités, une bibliothèque et une salle d'une centaine de places où sont projetés des films et organisés des spectacles. Dans le village fleuri, l’église romane, un pont en pierre à quatre arches sur la Guye, des vestiges d'œuvres de charité comme une fontaine du XVIe siècle réservée aux lépreux et une ancienne léproserie sont à voir.
Entre Culles-les-Roches, Chenôves et Saint-Boil, le village de Saules étend son territoire au-delà de la route départementale en direction de la Voie Verte. Entouré de vignes, de bois et de prairies, Saules occupe l'emplacement d'un ancien château féodal dont les seigneurs étaient alliés aux XIe et XIIe siècles, à la puissante maison des Brancion. Saules fit partie ensuite de la seigneurie de la Rochette (sur les terres de Saint-Maurice-des-Champs). Anecdote : la fille (Claude de Rymon) du seigneur de la Rochette (Louis de Rymon), épousa en 1623 Charles de Chanlecy dont ils eurent une fille (1624 - Anne-Charlotte) qui épousa en secondes noces (1659) le célèbre mousquetaire d'Artagnan. Elle était aussi une petite nièce, par son père, de Pontus de Tyard. Traversé par la Voie Verte à ses pieds, et par le GR 7 sur ses hauteurs, Saules est un village également situé sur la Route des Grands Vins. La Balade Verte intitulée " Les 4 Clochers ", sera l'occasion de voir le lavoir circulaire de la fontaine Masson, l'une des curiosités de Saules avec de magnifiques cadoles dans les vignes et l'église Saint-Hilaire.
Situé au cœur de la BOURGOGNE, entre la prestigieuse Côte d'Or au nord et le Beaujolais au sud, Mercurey est sans conteste le chef de file des crus de la côte Chalonnaise, adossé à ses coteaux ou allongé dans un vallon abrité des vents (au nom évocateur du "Val d'Or").
Mercurey bénéficie d'un accès facile à proximité des grands axes de circulation : autoroute à 10 km, voie ferrées Paris-Lyon-Marseille à 6 km, voie du T.G.V. à 20 km(Le Creusot), RN80 voie express routière transversale : Chalon - Moulins à 8 km. Le village lui-même est traversée par une route à grand trafic la RD978 Chalon sur Saône (12 km) à Autun (40 km).
La superficie de la commune est de 1543 hectares dont plus du tiers planté en vignes ce qui explique la vocation essentiellement viticole de ce village.
Depuis la Garenne à Boyer : la Saône, les Villages de Mancey, Vers, Jugy, Sennecey, Chalon-sur-Saône au loin puis côté sud est, Tournus et la Saône à vos pieds et plus loin par ciel dégagé, la Bresse, le Jura et le Mont Blanc.
Profitez également des parcours sportif santé de 1 km à 2,4 km et des tables pour pique-niquer à quelques mètres.