La ville d’Autun, Ville d’art et d’histoire, est dotée d’un patrimoine remarquable de plus de 2000 ans. Vestiges antiques ou monuments médiévaux structurent l’urbanisme de la ville actuelle.
Destination Autun est un lieu unique d’information, d’accueil et d’organisation pratique pour les visites, installé face à la cathédrale Saint-Lazare, à quelques mètres du Musée Rolin. L’accès est libre et gratuit et des outils numériques permettent de comprendre la ville et son patrimoine : une maquette en relief et avec projections pour expliquer l’urbanisme, un film en 3D Révélation expliquant le tympan de la cathédrale, un programmateur d’itinéraires touristiques.
De style néo-roman, cet édifice est construit à la fin du XIXe siècle (inscription 1878 sur le tympan au-dessus de la porte) dans le petit village viticole de Créot, dédiée à Saint-Claude. De petites dimensions, elle fait penser à une simple chapelle. Elle se compose d’une nef unique de trois travées, prolongée par un chœur semi-circulaire avec des arêtes gothiques. L’autel est surmonté d’un tabernacle dominé par un petit clocher octogonal. Le vitrail circulaire au-dessus de la porte d’entrée est une représentation du Sacré-Cœur.
À l’extérieur, la façade est dominée par un clocheton avec deux ouvertures en plein cintre et une sur les côtés. Le tympan semi-circulaire de la porte d’entrée présente une croix enchâssée dans un cercle de perles, lui-même entouré par une couronne de feuillages et une bordure faite d’une alternance de fleurs et d’étoiles. Devant l’église est érigé un calvaire daté de 1737.
L'église néo-romane actuelle fut consacrée en 1862 (une chapelle à St Maurice accueillait les fidèles de Saint-Maurice et Dracy-les-Couches, mais elle fut démolie à la révolution).
L'église se compose d’une nef de 4 travées et d'un chœur plus étroit, semi-circulaire, en cul-de-four, sur lequel s'ouvre la sacristie.
La grande peinture murale de la voûte en cul-de-four du chœur est réalisée en 2007 par Marinette Walls. Elle représente le Christ en Majesté entouré des symboles des Évangélistes.
Les vitraux présentent des motifs géométriques. Ceux du chœur sont ornés de couleurs chatoyantes, celui du milieu montre saint Vincent patron des vignerons.
Les quatre chapiteaux authentiquement romans sont sculptés de motifs végétaux ou d'animaux fantastiques.
Extérieur: La porte est encadrée de colonnes surmontées de chapiteaux à motifs végétaux. Le tympan, inspiré de celui de la cathédrale Saint Bénigne à Dijon, représente le Christ dans une mandorle, entouré des symboles des 4 évangélistes semblables à ceux figurant sur la peinture du chœur. La façade est agrémentée de trois arcades néoromanes, rappelant le symbole de la Trinité.
L’église Saint-Laurent de Broye a été construite en 1887 dans un style néo-gothique en remplacement d’une église du XIe siècle devenue vétuste.
L’église, voûtée d’ogives, se compose de :
- Un cocher-porche, relié par une travée flanquée latéralement de chapelles polygonales,
- Une nef unique de trois travées,
- Un transept saillant pourvu d’une tribune sur le croisillon de droite,
- Un chœur, d’une travée, accosté de deux chapelles carrées, clos par une abside à cinq pans.
Les origines de l'Eglise Saint-Pierre d'AUXY remonteraient au 12 ème siècle ; elle subit bien des transformations depuis cette date : une première restauration fut effectuée en 1685, d'autres auraient eu lieu dans les années 1780.En 1875, suite à l'effondrement du clocher, fut érigée la tour rectangulaire accolée au mur de façade ; elle supporte l'actuel clocher. Le porche et la tribune datent donc de cette époque. D'après le Chanoine Grivot quatre des six chapiteaux sculptés dérivent de ceux de la Cathédrale d'Autun.
Anciennement appelée Saint-Sébastien, l'église Saint Roch daterait du XIIe siècle. Posée sur un important rocher, l’église maintenant placée sous le vocable de saint Roch est l’ancienne chapelle castrale des seigneurs d’Uchon. Les armes royales de France composées de trois fleurs de lys figurent au-dessus de la fenêtre du clocher. C’est un petit édifice de 21,50 m x 10 m, au plan barlong, très simple. Une nef rectangulaire romane non voûtée se prolonge par une croisée de transept plus étroite qui ouvre, par un large arc doubleau en plein cintre, sur un chœur légèrement oblong à chevet plat accosté d’une sacristie. Le chœur a été construit en 1347 par la reine Jeanne de Navarre, fille de Louis X le Hutin et de Marguerite de Bourgogne; il offre un couvrement intéressant, sur croisée d’ogives, dont les larges arcs sont creusés en cavets et reposent aux angles sur des culs de-lampe. Une large ouverture en lancette à remplage flamboyant éclaire le chevet. Les fenêtres en plein cintre de la nef ont vraisemblablement été agrandies. Le mur pignon de la façade occidentale est percé d’une porte surmontée d’une fenêtre très étroite, mais l’entrée de l’église se fait actuellement par une porte latérale. Un clocher rectangulaire s’élève au-dessus du transept. Il est, comme le reste du bâtiment, couvert d’ardoises et percé au niveau supérieur d’ouvertures en plein cintre avec abat-sons . D’épais contreforts à glacis soutiennent les murs de la nef et du chœur. L’autel du chœur et ceux de la nef sont décorés d’arcatures gothiques ouvragées. À gauche de l’autel une petite niche à décor gothique renfermait autrefois un reliquaire contenant les restes de saint Sébastien, objet d’importants pèlerinages à la suite des épidémies de peste de 1502 et 1652.
La Maison du Patrimoine Oral de Bourgogne s’attache à transmettre, sauvegarder et valoriser les paroles et cultures des territoires du Morvan et d’ailleurs au travers des musiques, des danses, des voix et des langues afin de favoriser le vivre ensemble.
Son exposition vous permettra de découvrir d’où les cultures populaires puisent leurs singularités et comment elles se co-construisent de génération en génération entre hier et maintenant.
La question de la transmission est au cœur de cette visite, afin de comprendre quel éclairage cette culture populaire transmise oralement donne à notre présent et à l’invention collective d’un avenir partagé.
A visiter : un centre de ressources documentaires (archives sonores et médiathèque du patrimoine oral) et deux salles d’expositions (temporaire et permanente).
L'église Saint-Claude de Dracy-les-Couches est une église reconstruite vers 1715. Avant 1789, Dracy et Saint-Maurice disposaient d'une église et d'un cimetière commun. Comme une bonne partie du village, l’église est construite à même la roche. La première construction entreprise par le comte Pierre de Berbis date de 1715, sous le vocable de Saint
Claude. Elle reçoit le vocable de St-Maurice en 1826 lorsque le marquis de Grammont érige la nef ; des collatéraux en bois y seront ajoutés par la suite. En 1837, le comte de Villers-la-Faye fait ajouter le clocher actuel. En 1869, le marquis de Laubespin fait agrandir les bas-côtés de la nef pour en faire les collatéraux actuels en remplaçant les piliers de bois qui soutenaient la voûte par des colonnes en grès à chapiteaux moulurés. En 1875, un embellissement complet fût réalisé par un peintre italien grâce à la marquise de Laubespin. Cinq transformations ont ainsi été apportées en l’espace d’un siècle et demi. En entrant dans l’église on est surpris par ces peintures 19ème s. et en particulier par la grande voûte bleue restaurée en 2000. D’après le chanoine Grivot, c’est une des rares églises en Bourgogne à avoir conservé ses
peintures fin 19ème s, ce qui en fait un petit joyau de l’art sacré, insoupçonnable de l’extérieur. Dans le chœur: La voûte est ornée d’un médaillon avec le Christ blond aux yeux bleus (représentation typique du 19ème siècle). Il est entouré par les quatre évangélistes : - St Matthieu avec un homme (ailé) car son Evangile commence par la généalogie du Christ,
- St Marc avec un lion évoquant le désert où prêche Jean-Baptiste, - St Luc avec le taureau rappelant les sacrifices du Temple, lieu où commence et finit le troisième Evangile, - St Jean avec l’aigle à cause de l’élévation sublime de son prologue « Au commencement était le Verbe… ». (L’aigle est, dit-on, l'oiseau qui vole le plus haut dans le ciel et le seul à pouvoir regarder le soleil en face). Les vitraux de la nef, traités presque en grisaille, proviennent tous du même atelier (Porcherot à Dijon).
Culminant à 611 mètres, vous y trouverez une terrasse qui révèle une fontaine miraculeuse et une chapelle dédiée à la Vierge et placée sous le vocable de Notre Dame des Neiges, cette chapelle est le vestige d'un culte lié à la fécondité et dont le pèlerinage avait lieu à la Pentecôte. Une messe est d'ailleurs encore célébrée à cet endroit le lundi de Pentecôte. La Certenue est également départ d'ULM et parapentes qui profitent de la hauteur pour admirer les paysages du Mesvrin depuis les airs. Une table d'orientation vous permettra de mieux comprendre la vue qui s'offre à vous : par beau temps, vue imprenable sur le Mont Jeu et le Mont Beuvray.
Deux lions de pierre gardent la grille précédée d'un pont. Quatre tours rondes (XIVème siècle) protègent le corps du logis (XVème, XVIIIème siècle) percé sur la façade de la cour de fenêtres à meneaux en opposition aux nombreuses ouvertures sur la façade extérieure. Le gentilhomme satirique Roger de Rabutin (Histoire amoureuse des Gaules), cousin de Madame de Sévigné y naquit en 1618.
Les Rochers du Carnaval se situent à 684 mètres au sommet du massif d'Uchon. Ce site naturel de lande est parsemé de nombreux blocs de granit aux formes étranges. Un sentier fait le tour des trois chaos "le nez de chien, le Carnaval, le mammouth". Superbe panorama sur le Morvan.
Visite du donjon du château datant du milieu du XIVème siècle. Présentation de l’intérieur et l’extérieur avec des traces de fortifications et de remparts. Inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.