À la fin du XIIe siècle, Couches est séparé en deux territoires distincts : Couches en Royauté et Couches en Duché. Le village, en royauté, s’est développé sous la protection du Roi de France. L’origine de cette propriété remonte au traité de 1186 accordant aux moines la protection royale. Ceux-ci dotèrent les soldats du Roi d’une construction militaire pour s’opposer au seigneur du Château de Couches. Le bâtiment actuel date du XVe siècle et la toiture en tuiles vernissées du XIXe siècle. Le parc comprend des arbres vieux de près de 500 ans. A l'entrée, deux petites tours de chaque côté de la porte. Dans la cour, une grosse tour carrée. C’est elle « La Tour Guérin». Visite extérieure uniquement.
La Tour des Ursulines (XIIème siècle) est élevée sur des bases gallo-romaines et intégrée au rempart. Au XIXème siècle, les Visitandines prennent possession du lieu et y installent la statue de la Vierge. La Tour appartient à un artiste japonais, Hisao Takahashi, maître dans l'art de la peinture murale, il y crée le centre culturel international de la Tour des Ursulines (pratique et enseignement de l'art de la fresque et des échanges culturels internationaux). Lieu d'expositions artistiques.
La Tour des Ursulines, anciennement Tour des Prisonniers ou encore Tour François Ier, est un donjon érigé au XIIè siècle. La tour avait pour fonction de protéger l'ancien château Rivault. C'est le principal vestige de ce château démantelé vers 1600, dont le nom dérive du latin rivus. Ce nom a également été porté par les anciens seigneurs, et s'est ensuite gardé dans l'appellation du Quartier Rivault.
Dès le XII siècle, cette construction se trouvait sous la dépendance du puissant prieuré Saint Georges. L'expression "Bajole" viendrait soit de Bayulus qui désignait, un officier de justice royale, soit de Bezola nom d'un ventier du prieuré, important collecteur d'impôts. Elle s'appela également : maison Saint-Louis, maison Sarotte, Lanot et la tour aux ventiers. Visible uniquement de l’extérieur,
Construit aux environs de 70 après Jésus Christ et situé à l’est de la ville antique, il était destiné aux représentations dramatiques. Avec ses 148 mètres de diamètre, il apparaît comme le second plus grand du monde romain, pouvant accueillir 20 000 spectateurs. S‘appuyant sur la pente naturelle du terrain, le théâtre est de style classique avec des gradins disposés sur trois rangées semi-circulaires, coupées par des escaliers. Un mur imposant fermait le théâtre derrière la scène, d’une hauteur supposée de 30 mètres. Visite libre.
De style himalayen, le temple bouddhiste Paldenshangpa de la Boulaye a été fondé en 1974 par un lama tibétain. Élevé sur trois niveaux, il accueille des statues gigantesques de Bouddhas et de nombreuses peintures éclatantes de couleurs. Parcourez son jardin orné de bannières colorées et d'un stupa, monument de culte tibétain de forme pyramidale. Toute l'année, vous pouvez visiter le parc, la galerie du temple, la boutique et assister à 9h et 18h aux rituels avec chants et musique.
L’église Saint Jean Baptiste est de style roman. Construite au XIIème siècle, l’église se composait d’un chœur, de chapelles latérales et d’une nef recouverte d’un vaste plancher. Les fenêtres qui éclairent la nef sont typiques du XIIème siècle, très évasées à l’intérieur et très étroites à l’extérieur. XVIème siècle : Remplacement de la porte d’entrée au sud.
XIXème siècle (1833) : Les voûtes actuelles viennent remplacer le plancher en bois qui tombait en vétusté. Il s’agit de voûtes en berceau en bois plâtré supportés par des piliers en bois recouverts de plâtre qui partagent l’église en trois nefs.
1850 : Nouvelle sacristie érigée côté sud. Ancienne sacristie côté nord ouverte et transformée en Église extérieure-chapelle.
1965-1970 : Le plâtre est retiré des murs, du chœur, des chapelles et des piliers.
1997-2001 : Mise hors d’eau de l’édifice (couverture du clocher, chœur et chapelles) – Réfection de l’intérieur (enduits, plafonds, carrelage sol, chauffage) – Ravalement de la façade – réparation de la cloche.
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Le muséum d’Histoire naturelle Jacques de La Comble rassemble plus de 800 000 échantillons représentant des spécimens de tous les domaines des sciences de la nature. Il conserve la première collection mondiale de nodules fossilifères du Carbonifère continental (160 000 pièces). Le muséum d’histoire naturelle d’Autun trouve son origine au début du 19e siècle. Les collections alors constituées par la Société d’histoire naturelle et actuellement propriété de la Ville d’Autun, sont d’une exceptionnelle qualité. Les expositions temporaires sont chaque année l’occasion d’une mise en lumière particulière d’une des thématiques présentes dans les collections permanentes. Le muséum d’Autun conserve dans ses réserves des spécimens naturalisés dont une collection d’oiseaux, d’œufs et de nids représentant plus de 10 000 spécimens, ainsi que des insectes (plus de 100 000) , Des herbiers (plus de 300 000 planches) contenant des plantes provenant de toute l’Europe et même provenant de l’Afrique du Nord, collectées dès le 19e siècle. De très nombreux minéraux qui retracent l’histoire géologique de la région.
Des dizaines de milliers fossiles représentant les animaux et les végétaux ayant vécu dans notre région entre 300 et 275 Ma. Le bassin d’Autun est une référence mondiale dans l’histoire de la Terre pour une période de l’ère primaire. On parle de stratotype. Les fossiles conservés dans les collections du musée en sont le témoignage. Vous trouverez également, un échantillon des collections qui sont en réserve, sur la préhistoire dans le bassin d’Autun au Moustérien (90 000-35 000 ans) et au Néolithique (5 000 ans). Les animaux fossiles du Carbonifère de Blanzy-Montceau les Mines-Le Creusot (300 millions d’années) La flore et la faune fossiles du bassin d’Autun (295 à 275 millions d’années)
Les routes de l’énergie, histoire d’une filière industrielle : celle-ci est organisée autour des schistes bitumineux permettant la production d’huiles de schistes, équivalent au pétrole naturel, du charbon et de l’autunite, premier minéral d’uranium français. Les traces des premiers dinosaures morvandiaux Les minéralisations caractéristiques des mines et carrières du Morvan, exploitées pour fournir en fluorine les industries de fabrication de l’acier et de l’aluminium.
Les animaux du grand Nord (élan, renne, tigre de Sibérie, renard argenté, renard blanc, renard bleu, glouton…)
La salle d’ornithologie avec l’exposition « L’Art d’être un oiseau »
La petite église de Saisy, sensiblement influencée par le style de la cathédrale d’Autun, remonte au début du 12e siècle. La partie romane est essentiellement le transept sous le clocher et l’abside. Le clocher en bâtière présente des baies géminées avec colonnes et chapiteaux feuillagés ainsi que des corbeaux sculptés. A l’intérieur, on retrouve les voûtes brisées et les pilastres cannelés typiques de la région. Le transept présente une voûte en berceau brisé reposant sur quatre arcs brisés et sur deux piliers carrés avec pilastres et colonnes engagées. Les croisillons sont voûtés en demi-berceaux. L’abside, couverte de lauzes à l’extérieur, présente cinq arcatures sur pilastres cannelés à l’intérieur. Les chapiteaux sont sculptés de décors végétaux et de figures géométriques simples : des feuilles d'eau, des rosaces et une croix ansée. La nef plafonnée, très remaniée, conserve un enfeu gothique abritant une pierre tombale. Son portail ancien présente encore des pilastres cannelés.
Commencé le 26 mai 1863, le puits Hottinguer atteint 618 mètres de profondeur et figure comme l'un des plus profonds de France.
Pour descendre aussi bas, il possède un système d'extraction novateur pour l'époque imaginé par le directeur, Zulma Blanchet. Il invente un système d'extraction atmosphérique révolutionnaire abrité dans un bâtiment à l'architecture de "Tour Malakoff".
Un système d'extraction révolutionnaire
Ce système de tube atmosphérique reste unique au monde : dans un tube de 1,60 mètres de diamètre et 550 m de long (usiné au Creusot), le piston cage, par aspiration créé par le vide, peut à chaque fois permettre l'ascension de 4,5 tonnes de charbon en 7 minutes, tandis qu'il aère les galeries.
La Tour Malakoff
Le système d'extraction nécessitant des installations très aériennes, une tour de type Malakoff d'inspiration allemande est bâtie entre 1872 et 1876 pour protéger le chevalement du puits Hottinguer et la machine d'extraction.
L'intérêt patrimonial de cette édifice est exprimé depuis la fin du 19ème siècle puisque des visites sont organisées et des mémoires rédigés.
De nos jours, cet ouvrage est reconnu comme un témoignage des pls importants de notre patrimoine industriel et des ouvrages lui sont consacrés.
Ce monument est candidat à un classement aux Monuments Historiques et est l'objet de lourd travaux de rénovation.
Mais, le gisement ne correspond pas aux attentes de Zulma Blanchet, puisque la houille n'est trouvée qu'à 618 mètres de profondeur le 17 novembre 1871 (soit 8 ans après le début de la prospection !!). L'extraction atmosphérique fut abandonnée vers 1884 et le puits fermé en 1936.
En 1910, une centrale électrique y est adjointe au bâtiment monumental et permet d'alimenter en électricité les villages jusqu'à Autun et la Côte de Beaune (Meursault, Volnay et Pommard) (jusqu'en juin 1943).
En 1847 le département décide de construire une nouvelle prison, celle du palais de justice étant devenue obsolète.
On fait alors le choix original de construire une prison circulaire et panoptique, dans le respect des droits des prisonniers. C'est aussi une stratégie intéressante sur le plan économique, puisque cette disposition permet de limiter drastiquement le nombre de gardiens. La forme, un cylindre de trois étages, atteint treize mètres de hauteur pour vingt-trois mètres de diamètre. Les cellules sont assez spacieuses, les prisonniers disposent également de lumière naturelle et de chauffage ce qui est très confortable pour l'époque. Les cours de promenade sont situées au troisième niveau, sous le toit-terrasse. Cette prison est désaffectée après la seconde guerre mondiale.
Aperçu de l'extérieur uniquement. Le musée Rolin actuellement en travaux avec la prison afin de former un Grand Musée en utilisant la vue à 360 degré de ce bâtiment circulaire. Le projet devrait voir le jour d'ici 2027.
Au VIIème siècle fut construit un monastère détruit par les sarrazins en 725. Reconstruit dès le IXème siècle il devient abbaye puis prieuré (antenne de l'abbaye de Flavigny) en 1098. En 1463, l'église fut restaurée et consacrée en 1496 par Antoine de Cluny.
Les voûtes à nervures qui sont en avant des absides sont des plus singulières du style roman en Bourgogne.
Visite extérieure uniquement et de l'intérieur les vendredis lors des balades contées de l'Office de Tourisme sous réserve de disponibilité à vérifier avec la Mairie.