Construite au XIe siècle et dédiée à Saint-Vincent, l'église du bourg se visite les week-ends en s'adressant sur place. La partie la plus ancienne de l’église de Chassey est constituée par la souche du clocher roman, voûtée en larges berceaux plein cintre, bas, sur arcades. La travée en berceau du chœur s'ouvre par un arc outrepassé à gauche et reposant sur des impostes ornées d'un damier de billettes d’époque romane.
Le large chœur classique à cinq pans est voûté de compartiments d’arêtes, élégants sur pilastres, et décoré en stuc de petites têtes d’angelots, d’anges musiciens. Une inscription portée sur la baie axiale précise que le chœur a été bâti en 1772, M. Sourine étant curé. Agrandissement au XIXe.
Cette petite église rurale, au vocable de Saint Maurice d’Agaune, remonte aux
XIIIe-XIVe siècles, et fut remaniée plusieurs fois. Elle est composée d’une nef, d’une travée sous clocher, d’un chœur à fond plat et d’une chapelle flamboyante au sud, puis d’une sacristie ajoutée au nord de cette chapelle.
Toujours bien entretenue par les habitants bénévoles, le bâtiment a bénéficié de nombreuses réparations. Toiture refaite en 1976, grand nettoyage en 1990. Après la création d’une association « les Amis du vieux Charrecey », rénovation de la nef et autres travaux faits en 1992. Plusieurs réparations : encore récemment en 2014, toitures, fenêtres. En 2015, rampe d’accessibilité latérale.
Plaques de cheminées sur des sujets bibliques à l'intérieur de l'église.
L'église est dédiée à Saint Grégoire-le-Grand, pape. Ce pape a réformé la liturgie et répandu l'usage du chant grégorien. On découvre un clocher couvert de tuiles vernissées, en forme de bulbe que l'on appelle «clocher à l'impériale » ou aussi « clocher-comtois ».
Datée de 1484 au bas du campanile, cette petite chapelle a été fondée par un curé de Touches né à Laives. A voir, à l'extérieur, deux bas reliefs, la statue de Saint-Fiacre ; à l'intérieur : fresques murales, retable de pierre et litre.
La chapelle de la Citadelle fut ouverte sous le vocable de Notre Dame de l'Immaculée Conception.
La tradition rapporte que très anciennement, il y eut à cette place un ermite, puis une église avec des chanoines réguliers. Vers 570, elle aurait été transformée en Abbaye de Saint Benoît par Saint Flavien, évêque de Chalon, successeur de Saint Agricol et prédécesseur de Saint Loup. Ce fut l'Abbaye de Saint-Pierre par où les évêques nommés à Chalon faisaient leur entrée en ville. Les moines émigrèrent près de la Saône en 1570 et leur Abbaye fut remplacée par la Citadelle. L'église Saint-Pierre actuelle qui était leur nouvelle chapelle fut terminée en 1713.
L'église de Chamilly est placée sous le vocable de saint Pierre et saint Paul. Elle est inscrite en totalité à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments
Historiques depuis le 16 mai 1972.
Construite au XIIe siècle, elle est orientée ouest-est. A l'origine la nef ne comportait pas de voûte, les arcs furent construits en plâtre au XVIIe ou XVIIIe siècle après surélévation des murs. La nef est séparée de l'abside en cul-de-four caractéristique du style roman, par le rétrécissement dû à l'épaisseur des piliers soutenant le clocher. Des passages entre ces piliers donnent l’accès, au nord à la chapelle seigneuriale, au sud aux fonts baptismaux.
Espace culturel sur le patrimoine architectural et urbain de Chalon-sur-Saône, ville d'art et d'histoire. Lieu unique qui dévoile l'évolution urbaine de la cité depuis l'antique Cabilonum romaine jusqu'aux projets d'urbanisme les plus contemporains.
La chapelle de la Colombière a été construite en béton armé par l’un des plus grands architectes français, chantre du béton, Auguste Perret (1874-1954) à la demande du chanoine Maurice Dutroncy, pour l’école privée de La Colombière, dont il était directeur.
Il fut proposé à l'architecte parisien de bâtir une chapelle selon les exigences d'un programme très particulier. L'édifice devait accueillir une salle d'étude et deux pièces au rez-de-chaussée et, à l'étage, la chapelle proprement dite. Pour les verrières, Perret recommanda l'intervention de Marguerite Huré, maître verrier avec qui il avait déjà travaillé lors de l'édification de l'église Notre-Dame du Raincy. Bâtie en peu de temps, en 1928-1929, inaugurée le 2 juin 1929, la chapelle est très proche architecturalement de celle d'Arcueil, œuvre des frères Perret, édifiée en 1925.
EN RAISON DE TRAVAUX, LA CATHEDRALE EST ACTUELLEMENT FERMEE.
Édifiée à partir de 1090 dans un style roman, la cathédrale est caractérisée par une élévation gothique et une façade "néo-gothique". Elle est située dans un quartier ancien avec des maisons à colombages. A découvrir : ses chapiteaux romans, sa tapisserie de Bruxelles de 1510, un vitrail du XVIe siècle. Une maquette tactile est à la disposition du public non-voyant ou malvoyant.
Une formule résume l’intérieur de la cathédrale : une greffe gothique sur une base romane. En effet, si l'existence d'une cathédrale à Chalon-sur-Saône est attestée dès le Ve siècle, l'édifice actuel a été construit à partir du XIIe siècle, alors que l'art roman est à son apogée. Trois chantiers sont attestés à l'époque romane : on élève les chapelles du chœur, le chœur, le transept, les bas-côtés et les murs de la nef. Puis, à l'époque gothique, quatre chantiers se distinguent : l'abside et le couvrement du chœur sont repris (édification d'une voûte sous croisée d'ogives constituée de sept parties, qui vient se poser sur les piliers des arcades du rez-de-chaussée, d'époque romane) ainsi que la croisée du transept, la salle capitulaire est construite, tout ceci vers 1230 ; la nef est achevée et couverte d'ogives (1310-1429). Aux XVe et XVIe siècles, étant donné le développement du culte privé, on construit des chapelles à claustras gothiques sur les bas-côtés. C’est l’époque des peintures murales de la Glorification de la Vierge (1450-1475) de la chapelle Lamoureux, de la tapisserie flamande de l’Eucharistie (1510), du vitrail en grisaille et jaune d’argent de la Vierge de l’Apocalypse (1520), œuvres toutes classées aux Monuments historiques.
Réseau des Villes-Cathédrales
Ancienne ville épiscopale, la Ville de Chalon-sur-Saône est adhérente depuis 2013 au Réseau des Villes-Cathédrales, lequel regroupe une soixantaine de cités françaises abritant un édifice cultuel qui est, ou qui fut, siège d’un évêque.
L’association est née le 25 septembre 2013, à l’initiative de l’ancien maire de Quimper, Bernard Poignant qui affirme que « le sentiment d’appartenance d’une population vis-à-vis de sa ville, découle en partie de son patrimoine et de certains monuments qui font la fierté de ses habitants. La cathédrale en est un des meilleurs exemples ».
Ce réseau de villes œuvre dans l’ombre, notamment par des groupes de travail et des colloques pour répondre aux questions des municipalités sur le tourisme, le patrimoine et sa gestion et sur des actions qui pourraient être communes à tout le réseau.
http://www.villes-cathedrales.fr/
Les 7,3 hectares du parc de Bellevue ont été aménagés autour du thème de la biodiversité dans son ensemble, que ce soit au niveau de la faune et de la flore.
Au fil des 850 mètres de sentier vous allez découvrir différents sujets de manière ludique (au sol et dans les airs) avec des conseils à mettre en place à la maison pour participer vous aussi à la gestion de cette biodiversité et préserver notre environnement et celui de nos enfants. Oiseaux, chevreuils, castors, champignons, compost, liserons, abeilles et autres insectes n'auront plus de secrets pour vous et les enfants apprécieront aussi l'aire de jeu à disposition, en bois local bien sûr !
Adapté aux personnes en situation de handicap (moteur, mental et partiellement visuel) grâce aux chemins carrossables et textes illustrés simples à lire et contrastés. Nombreuses bancs disponibles tout le tour du parc notamment à proximité des animaux vivants qui gèrent la tonte d'une partie de ce site. Tables de pique nique à disposition ainsi que jeux de fitness.
Le musée Denon, du nom du premier directeur de l’actuel musée du Louvre, natif de Chalon-sur-Saône, rassemble dès son origine des témoignages de cultures locales et européennes. Sa collection est riche de plus de 25 000 objets archéologiques, 11 000 sculptures, œuvres graphiques, objets ethnographiques, ponctuant 100 000 ans d’Histoire. Elle est le fruit d’aventures individuelles, de la passion, de la générosité d’hommes illustres ou plus modestes.
Ce lavoir, datant du XIXème siècle, est de plan rectangulaire et ouvert en façade. La toiture est à longs pans et couverte de tuiles plates. Il se situe en bordure de La Guye.