Situé au cœur du Pays d'Art et d'Histoire du Charolais, Paray-le-Monial est une cité jardin avec son parc du Moulin Liron, ses nombreux jardins et sa coulée verte. Elle offre de belles balades et découvertes végétales plus surprenante les unes que les autres. Les aménagements contemporains sont en totale harmonie avec le patrimoine bâti et son joyau roman la basilique du Sacré-Cœur.
Charolles est riche d'un patrimoine architectural et historique. Le fleurissement et la mise en valeur paysagère sont les composantes incontournables de son cadre de vie. La cité de Charles le Téméraire, située à la confluence de l'Arconce et de son affluent la Semence, est parsemée de nombreuses passerelles fleuries, ce qui lui vaut le surnom de "la Petite Venise du Charolais". Le nom de Charolles pourrait provenir du terme celtique “Kadrigel” signifiant “forteresse d’eau”. L’ancien château comtal de Charolles était une imposante forteresse, située sur un éperon rocheux dominant la ville actuelle, dont il ne reste que deux tours encore en élévation.
Bourbon-lancy : une petite cité bourguignonne celte et médiévale de 2 000 ans d'Histoire qui ne manquera pas de vous faire passer un agréable séjour ou tout simplement vous reposer profitant de ces eaux bienfaisantes au sein de sa station thermale.
Marcigny est niché au sud de la Bourgogne, au cœur du Charolais-Brionnais. Son nom ancien de "Marciniacus" semble indiquer que ce site à proximité d'une voie romane et de la Loire appartenait à un riche patricien Marcinius.
L'architecture et la renommée de la ville sont imprégnées de son lourd héritage historique. En arpentant les rues de la ville, vous découvrirez la richesse de son patrimoine civil. Edifiée au XVe siècle, la Tour du Moulin abrite aujourd'hui le musée municipal qui présente des collections d'une grande valeur. Le centre historique présente un bel ensemble de maisons à colombages, des XVe et XVIe siècles dont l'une accueille l'Office de Tourisme.
Marcigny possède aussi un riche patrimoine religieux. Son prieuré de femmes, unique en Europe, fondé par Saint Hugues (XIe), accueillit reines et nobles dames, lassées du monde. Malgré les dévastations de la Révolution, des vestiges témoignent encore de sa place éminente dans les sites clunisiens. L'église St Nicolas édifiée fin XIIe, était l'une des églises du prieuré. Destinée aux moines, elle est devenue église paroissiale en 1620. Sa façade est inscrite aux Monuments historiques.
Le couvent des Ursulines, fondé en 1643 pour éduquer les jeunes filles de la ville, abrite aujourd'hui l'école primaire et le cinéma qui est situé dans l'ancienne chapelle.
La ville est aussi renommée pour sa foire aux fleurs et son marché du lundi créé en 1266.
Elle possède un tissu commercial et industriel important. Rythmées par une vie associative dense, les activités économiques et culturelles sont nombreuses avec notamment Marcynéma, la biennale d'art contemporain, les expositions au CAC Frank Popper et à la maison d'art, les animations et conférences proposées par les Amis des arts, le musée de la voiture à cheval...
Les loisirs de plein air sont nombreux au départ de Marcigny : Brionnais découvertes, centre VTT labellisé FFC propose 25 circuits de randonnée; la Voie verte axe qui relie Roanne à Bourbon-Lancy traverse la commune pour le plus grand bonheur des familles, balade verte et 3 boucles cyclo touristiques viennent compléter cette offre.
De bonnes tables et de bonnes adresses pour dormir sont présentes sur la commune, que l'on soit à deux ou en groupe.
Ville d'Art et d'Histoire, Autun possède un patrimoine exceptionnel, reflet d'une histoire prestigieuse engagée il y a plus de deux millénaires. Deux époques essentiellement se visitent à Autun : l'époque antique, avec une dizaine de sites encore en élévation (Théâtre antique, temple, remparts, portes...) et l'époque médiévale, symbolisée par la cathédrale Saint-Lazare.
Au cœur de la route romane qui relie les abbayes de Tournus et Cluny, perché sur un éperon rocheux, Brancion vous accueille et vous emmène à la découverte d’un Moyen Âge rêvé : porte fortifiée, donjon dominant le village et l’église romane, panoramas exceptionnels et flâneries dans un site entièrement piéton. Enserré dans un écrin de verdure, le château est un lieu où le temps semble s’être arrêté. Il a la particularité d’offrir une évolution de l’architecture castrale, de l’époque carolingienne aux guerres de Religion.
* Les ruines du logis de l’An Mil, l’un des rares exemples connus en France de grande salle seigneuriale du début du XIème siècle.
* Le château seigneurial des XIIème et XIIIème siècles avec le logis de Beaufort et ses tours défensives, la tour du Trésor et le donjon haut de plus de 20 mètres qui offre un panorama exceptionnel à 360°.
* Le château ducal du XIVème siècle avec le logis de Beaujeu dont les magnifiques baies polylobées et les cheminées monumentales témoignent de la grandeur passée.
Blotti entre le château et l’église, le village offre un dédale de ruelles fleuries où il fait bon flâner. Sur la place centrale (le "plâtre commun"), se dresse la halle du XVIème siècle.
D’époque romane, l'église Saint-Pierre domine un paysage préservé, forgé par des centaines de générations de paysans. Elle abrite des peintures murales de la fin du XIIIème siècle et le gisant de Josserand de Brancion, mort à la bataille de la Mansourah en 1250 (7ème croisade).
Juste à côté se trouve le jardin de simples créé par l’association TREMPLIN Homme et Patrimoine.
Commune du Clunisois en Saône et Loire - Bourgogne du Sud
Isolée dans le vallon, l'église Saint-Blaise fut fondée par Cluny sur un site gallo-romain au XIe siècle.
En contrehaut, les bâtiments du carmel de la Paix sont dus à l'architecte J.L Sert, disciple de Le Corbusier. La rusticité du béton brut et les lignes sobres des bâtiments étagés à flanc de colline s'intègrent parfaitement à la quiétude de l'environnement. L'ensemble a été construit en 1971 lors du transfert de la communauté fondée à Chalon-sur-Saône en 1610. On peut assister aux offices et partager la vie, travaux et prières, de la communauté.
Au bourg de Mazille jadis fortifié, belles maisons rurales et ancien château des moines de Cluny dont la chapelle voûtée domine la vallée de Cluny. C'est aujourd'hui une exploitation agricole.
Saint-Gengoux-le-National est une charmante cité médiévale qui prit son essor à partir de 1166, date du traité de pariage entre le roi de France, Louis VII, et l'abbé de Cluny. Il permit de transformer le village d'origine en une cité fortifiée, augmentant la sécurité de la région. Dès lors, la vie économique pouvait facilement se développer grâce à l'installation de nombreux artisans et commerçants. Pendant près de 600 ans, la ville s'appela Saint-Gengoux-le-Royal. Aujourd'hui, les visiteurs qui rentrent dans le cœur de Saint-Gengoux-le-National, la cité médiévale, se retrouvent à une autre époque. En effet, il existe encore beaucoup de maisons témoins du XIIIe siècle et des siècles suivants.
On peut aussi admirer l'église, dont le clocher roman octogonal à 3 étages date de 1120. Une passerelle (appelée pontet) relie le clocher à la "Tour de l'Horloge", sorte de beffroi édifié en 1566 pour sonner l’heure. Le donjon, seul vestige du vieux château, est lui aussi toujours présent. L'image "médiévale" est attractive, mais ce n'est pas le seul atout, car la vigne et le vin tiennent ici une place importante depuis longtemps. Les visiteurs seront aimablement reçus à la cave coopérative pour déguster et acheter d'excellents bourgognes, y compris le Mâcon Saint-Gengoux.
La ville dispose de tous les commerces et facilités pour un agréable séjour.
Le site de Bray témoigne des statuts différents des moines de Cluny, dans la société médiévale. Celui de seigneurs ecclésiastiques, déjà… En effet, lorsqu’il rachète le château de Boutavent en 1237, l’abbé de Cluny dispose du droit de justice et de dime sur les terres de Bray, qui en dépendent. De plus, Cluny y bâtit la chapelle Saint-Jean-du-Bois, qui devient, pendant un temps, un ermitage. Bien que la règle clunisienne prescrive aux religieux la vie en communauté, certains se retirent parfois et s’isolent de Cluny.
Mais les moines sont pleinement ancrés dans la société. Ils administrent des terres agricoles et viticoles : le domaine de la Malaise, que crée Cluny, nous rappelle aujourd’hui cette activité essentielle. Ils desservent aussi le culte, au centre du bourg, dans l’église Saint-Quentin, datant des 11e-12e siècles. Le plan de l’église est original pour la région mais, une fois entrés, prenez attention aux sculptures des chapiteaux qui pourraient remonter au 11e siècle.