À l'origine Manufacture royale des cristaux et émaux de la reine Marie-Antoinette, le château de la Verrerie fut transformé au cours du XIXe et au début du XXe siècles par la famille Schneider, maîtres de Forges, pour en faire une résidence de prestige et pouvoir accueillir d'importantes personnalités et potentiels clients des forges du Creusot.
Installé dans le bâtiment principal, le musée de l'Homme et de l’Industrie présente une importante collection de cristaux du Creusot, l'histoire de la dynastie Schneider, le développement de la ville et des usines grâce au paternalisme, des maquettes (dont la maquette animée reproduisant les forges et ateliers du Creusot), ainsi que des tableaux sur le travail dans les forges.
Visite libre du musée, activités pédagogiques, expositions temporaires.
Pendant la saison estivale, des visites flash de 15 min autour de diverses thématiques sont proposées à 15h30.
Dans une ancienne école construite en 1882 et monument historique depuis 1996, ce musée de l'école primaire (Musée de France) présente deux salles de classe entièrement reconstituées, l'une vers 1900 et l'autre 1960. Elles racontent l'évolution de l'enseignement primaire, des lois Jules Ferry à nos jours.
Préau d'entrée avec exposition de photos sur les écoles des mines, écoles publiques en 1900 et photos de fêtes d'école.
Parcours de 17 vitrines montrant des objets. Salle d'expositions temporaires sur les sciences de 1880 à nos jours.
Salle avec deux expos temporaire sur 14/18 ayant le Label National : « Quand tu seras soldat ! période 1870/1914 » dans le cadre des « Mômes du Centenaire » et « Défendre la Patrie ! période 1914/1918 » dans le cadre des « Instits du Centenaire ».
A noter aussi :
- deux parcours de vie (photos, témoignages, journal de guerre et correspondance) pour les scolaires et les enfants : Antoine Chaînard, écolier des bataillons scolaires de Saône-et-Loire en 1890 mort à Verdun en 1915 et Paul Constant Moutardier, écoliers de Montceau-les-Mines, Normalien à Mâcon, instituteur à Montceau mobilisé en 1915 et mort en 1918 à Compiègne.
- Une salle de classe historique 1914/1918 (présentation de costumes écolier/écolière/maîtresse d’époque, affichage et tableaux 1917)
- Une salle avec le Mémorial des 138 instituteurs de Saône-et-Loire morts pour la France en 14/18 : fiche militaire individuelle, photos des promotions d’Ecole Normale de la guerre, chroniques faites par les survivants en 1963 de leurs années de guerre.
- témoignages et photos des derniers poilus du Bassin minier recueillis en 1977 par les élèves d’une classe de CM2. Une salle de classe d’animation pour une activité écriture à la plume proposée aux visiteurs enfants, scolaires ou adultes.
Bibracte, c'est le nom d'une ancienne ville gauloise sur le mont Beuvray, capitale des Eduens, l'un des peuples les plus puissants de Gaule. Retrouvez dans le musée la vie quotidienne de ses habitants et des autres peuples celtiques des 2ème et 1er siècles avant notre ère. Découvrez, au travers d'objets issus des fouilles, de maquettes, de restitutions et d'audiovisuels, leur artisanat, leur agriculture, leur commerce, mais aussi leur religion, leur art et leur culture. Venez constater par vous-mêmes que ces peuples étaient beaucoup moins barbares que ce que César a voulu nous faire croire... Le musée dispose également de salles d'expositions temporaires, d'une splendide boutique-librairie, d'un salon de thé et d'un restaurant de cuisine gauloise.
Au milieu du XVIIIe siècle, le Comte de Clermont-Tonnerre est le seigneur de Monestoy, ancien nom d'Epinac depuis 1656.
A la révolution de 1789, il émigre et ses biens confisqués sont revendus en 1826 à un Dijonnais, Samuel Blum, maître de forges au charbon de bois, qui achète château, verrerie et mines.
En 1829, la concession houillère est rachetée par la S.A des houillères et du chemin de fer d'Epinac.Dès 1835, les houillères construisent 300 logements pour leurs ouvriers à la cité de la Garenne. Ecoles, chapelle, coopératives et cafés sont vite bâtis.
En 1845, la verrerie Andell et C°, qui fabrique des bouteilles à vin, emploie des enfants dès l'âge de 12 ans ! Une première école leur ouvre ses portes en 1866, soit 15 ans avant les lois de Jules Ferry. De la verrerie sortent 3.500.000/an à la fin du XIXe siècle, avant sa fermeture en 1931.
Face au parc rue Jean Bouveri, l'ancienne rue « Bouteille », aujourd'hui rue du 11 novembre, a perdu une partie de ses bâtiments et son caractère.
Un chemin de fer, la quatrième ligne en France, transporte dès 1836 la houille d'Epinac jusqu'au canal de Bourgogne à Pont d'Ouche. La traction des wagons est animale avant qu'une machine à vapeur belge (et pas Schneider, le concurrent voisin du Creusot !) ne remplace bœufs et chevaux en 1860.
En 1868, le PLM (Paris/Lyon/Marseille) utilise la prise d'eau du Pont Vert. La Ligne Epinac/Autun est ouverte grâce à l'appui de Mac Mahon, duc de Magenta, né à Sully.
L'état rachète le chemin de fer d'Epinac en 1881. En 1891, le Président de la République Sadi Carnot, ancien député de la Côte d'Or, petit-fils de Lazare Carnot de Nolay, vient à Epinac inaugurer la ligne vers Les Laumes et Paris, par Thury et Arnay-le-Duc. La ligne Epinac/Pont d'Ouche, prolongée jusqu'à Dijon en 1905, est ouverte aux voyageurs. Mais bientôt la route tuera le rail : la voie ferrée deviendra en 1992 la promenade de Monestoy.
En 1889, l'ingénieur Charles Destival dirige les houillères. La production augmente tant, qu'en 1910 la centrale électrique du puits Hottinguer vend du courant jusqu'à Autun et Meursault. Le maximum est atteint en 1917 avec 292545 tonnes de houille. Le puits St Charles (du prénom de Mr Destival) sera le dernier puits creusé en 1920 à moins 618 m.
Puis un à un, les différents puits ferment : Ressille, Champs-Pialey, Fontaine-Bonnard, Hagerman, Souachères, Micheneau, Garenne, Sainte-Barbe, Le Curier, Hottinguer, Lestiboudois au pied du château et Saint Charles dont le chevalement orne aujourd'hui le proche musée de la mine de Blanzy.
En 1946, reprise de Veuvrottes. Les mines sont nationalisées et gérées par les Charbonnages de France En 1950, la mine du Moloy ferme à St Léger-du-Bois et le 28 février 1966, les Charbonnages de France ferment Veuvrottes : Epinac-les-Mines à vécu ! Les derniers mineurs iront travailler « au Montceau », en regrettant « parce qu'il y a encore beaucoup de charbons sous nos pieds » l'abandon de l'appellation « Les Mines » qui avait été adoptée en 1891 à la demande du PLM.
Installé dans l’enceinte du lycée de la défense d’Autun, le musée des enfants de troupe occupe l’ancienne chapelle du séminaire et sa crypte. C’est dans un patrimoine architectural important, dont de nombreux éléments sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, que le musée est consacré aux enfants de troupe d’outremer et de métropole. A travers une projection cinématographique, et de nombreux souvenirs et témoignages, nous découvrons la vie d’anciens élèves dont certains ont eu un destin remarquable. Tous les drapeaux des écoles dissoutes sont exposés dans ces lieux.
Illustrations, témoignages et reconstitutions de la vie errante des galvachers (bouviers et charretiers) qui étaient connus pour leur habileté et leur dextérité à conduire les bœufs de trait. Exposition très documentée. Audiovisuel.
Le musée est situé dans la salle du donjon de l'ancien prieuré de Saint-Sernin. Vestiges du néolithique, de l'époque gallo-romaine, fossiles, documents, photos... Tableaux de Raymond Rochette (peintures des usines du Creusot, paysages).
Le muséum d’Histoire naturelle Jacques de La Comble rassemble plus de 800 000 échantillons représentant des spécimens de tous les domaines des sciences de la nature. Il conserve la première collection mondiale de nodules fossilifères du Carbonifère continental (160 000 pièces). Le muséum d’histoire naturelle d’Autun trouve son origine au début du 19e siècle. Les collections alors constituées par la Société d’histoire naturelle et actuellement propriété de la Ville d’Autun, sont d’une exceptionnelle qualité. Les expositions temporaires sont chaque année l’occasion d’une mise en lumière particulière d’une des thématiques présentes dans les collections permanentes. Le muséum d’Autun conserve dans ses réserves des spécimens naturalisés dont une collection d’oiseaux, d’œufs et de nids représentant plus de 10 000 spécimens, ainsi que des insectes (plus de 100 000) , Des herbiers (plus de 300 000 planches) contenant des plantes provenant de toute l’Europe et même provenant de l’Afrique du Nord, collectées dès le 19e siècle. De très nombreux minéraux qui retracent l’histoire géologique de la région.
Des dizaines de milliers fossiles représentant les animaux et les végétaux ayant vécu dans notre région entre 300 et 275 Ma. Le bassin d’Autun est une référence mondiale dans l’histoire de la Terre pour une période de l’ère primaire. On parle de stratotype. Les fossiles conservés dans les collections du musée en sont le témoignage. Vous trouverez également, un échantillon des collections qui sont en réserve, sur la préhistoire dans le bassin d’Autun au Moustérien (90 000-35 000 ans) et au Néolithique (5 000 ans). Les animaux fossiles du Carbonifère de Blanzy-Montceau les Mines-Le Creusot (300 millions d’années) La flore et la faune fossiles du bassin d’Autun (295 à 275 millions d’années)
Les routes de l’énergie, histoire d’une filière industrielle : celle-ci est organisée autour des schistes bitumineux permettant la production d’huiles de schistes, équivalent au pétrole naturel, du charbon et de l’autunite, premier minéral d’uranium français. Les traces des premiers dinosaures morvandiaux Les minéralisations caractéristiques des mines et carrières du Morvan, exploitées pour fournir en fluorine les industries de fabrication de l’acier et de l’aluminium.
Les animaux du grand Nord (élan, renne, tigre de Sibérie, renard argenté, renard blanc, renard bleu, glouton…)
La salle d’ornithologie avec l’exposition « L’Art d’être un oiseau »
Il abrite les éléments lapidaires (quinze chapiteaux et corniches de marbre blanc richement sculptés) et des mosaïques antiques et médiévales. Ces témoins de la monumentalité des édifices éduens sont présentés dans une chapelle romane de filiation clunisienne, comme en attestent le portail sculpté et l’abside peinte d’une fresque du XIIe siècle (Christ Pantocrator). Autour d’un jardin romantique, court une galerie où se trouvent présentés cent quinze stèles gallo-romaines, des sarcophages, fûts de colonnes et de pilastres, inscriptions, chapiteaux… Le Musée Lapidaire, créé en 1861, est situé dans l’ancienne chapelle de l’hôpital Saint-Nicolas-et-Saint-Eloi-en-Marchaux. Il bénéficie depuis le 1er février 2003 du label Musée de France.
Situé à côté de l’église, le musée liturgique Saint-Joseph a été installé dans la chapelle de l’ancien hôpital dirigé par les sœurs de Saint-Vincent de Paul. Il accueille le riche patrimoine liturgique de la terre de Montcenis. Mobilier, ornements, vêtements, livres… sont mis en valeur dans un cadre exceptionnel.
La Maison du Patrimoine Oral de Bourgogne s’attache à transmettre, sauvegarder et valoriser les paroles et cultures des territoires du Morvan et d’ailleurs au travers des musiques, des danses, des voix et des langues afin de favoriser le vivre ensemble.
Son exposition vous permettra de découvrir d’où les cultures populaires puisent leurs singularités et comment elles se co-construisent de génération en génération entre hier et maintenant.
La question de la transmission est au cœur de cette visite, afin de comprendre quel éclairage cette culture populaire transmise oralement donne à notre présent et à l’invention collective d’un avenir partagé.
A visiter : un centre de ressources documentaires (archives sonores et médiathèque du patrimoine oral) et deux salles d’expositions (temporaire et permanente).
L'usine Aillot de Montceau-les-Mines date du XIXe siècle. On y fabriquait des rouleaux compresseurs (cylindres à vapeur) pour les entreprises de travaux publics.
Le site est aujourd'hui progressivement restauré et mis en valeur pour accueillir présente un ensemble de véhicules de collection, poids lourds des années 1941 à 1986. Une vingtaine de camions de la collection est exposée dont des pièces remarquables telles que le Berliet GBC 8 6x6 Sahara conduit par Lino Ventura dans le film «Cent mille dollars au soleil».
C'est l'occasion de vous mettre au volant de camions mythiques, de découvrir des aventures humaines de la route, dans un authentique bus Greyhound, de parcourir nos expositions comme "Camion et Cinéma" et de partager un moment de convivialité à la buvette Baraillot. T
oute la saison, nous organisons des manifestations, concerts, spectacles, conférences à voir sur le site de l'Usine Aillot.