La basilique de Paray-le-Monial, site clunisien, est un des plus beaux exemples de l'art roman bourguignon. Elle est considérée comme le "modèle réduit" de l'abbaye de Cluny. L'équilibre de ses proportions et son élégance racée apparaissent particulièrement dans l'étagement du chevet. On peut admirer l'extrême élégance du portail nord récemment restauré, orné de motifs inspirés de l'art musulman. Témoignage éclatant du génie clunisien, la basilique exalte aujourd'hui la ferveur des pèlerins venus du monde entier. La complète restauration intérieure de la basilique permet de retrouver une luminosité inégalée.
Ce musée d'art et d'Industrie porte le nom du fondateur de la manufacture en 1877. Il est la mémoire d'une activité industrielle céramique aujourd'hui disparue. Il retrace les différentes étapes de la vie de cette usine à travers ses technologies et ses productions en particulier deux œuvres prestigieuses, fleurons de la céramique industrielle et décorative de la fin du XIXème siècle primées aux Expositions Universelles de Paris en 1889 et 1900. A découvrir : des pièces uniques, les réseaux ou modèles cloisonnés, véritables dentelles de laiton indispensables pour réaliser le carreau décoré par incrustation dans l'épaisseur, une presse hydraulique (époque fin 19ème).
Lieu singulier, à l’architecture habitée, le Hiéron est un des rares bâtiments en France conçu comme musée dès son origine. Achevée en 1893 et protégée depuis peu au titre des Monuments historiques, cette imposante construction surprend par sa légèreté intérieure apportée par les verrières d’où filtre la lumière. La délicate présentation, soucieuse à la fois du sens et des formes, traverse l’art, l’histoire, l’anthropologie et le fait religieux. Du portail roman d’Anzy-le-Duc (12ème siècle) classé Monument Historique, d’un ensemble remarquable de peintures italiennes des 17e et 18e siècles, à une trentaine d’artistes des 20e et 21e siècles révélés au sein d’un parcours harmonieusement équilibré entre l’art d’hier et l’art d’aujourd’hui, le musée se fait également l’écrin de l’exceptionnel Trésor National (1904) de l’orfèvre joaillier Joseph Chaumet.
Pour la réalisation d’un vitrail, les pièces de verre, aux couleurs et textures variées, sont découpées, assemblées dans des profilés de plomb, maintenues par des soudures à l’étain. Cette technique traditionnelle était déjà pratiquée par les artisans au Moyen-âge.
Cet édifice a connu diverses fonctions au fil du temps. Ancienne église paroissiale consacrée en 1535, son architecture s’enrichit d’un clocher massif vers 1549. La tourelle perchée en encorbellement sur le pignon porte le millésime de 1658. Le culte fut supprimé à la Révolution, puisque l’église des moines (actuelle basilique) devint alors l’église paroissiale. Depuis, l’église fut utilisée comme prison, corps de garde ou maison commune. Elle est aujourd’hui utilisée comme lieu d'expositions.
De la vaisselle aux motifs champêtres mais aussi des pièces uniques (tableaux en céramique). Explications des différentes processus de création/fabrication et démonstration possible de tournage (sur demande au préalable).
La partie la plus ancienne de cette chapelle date du 12ème siècle. La première chapelle servit de petit oratoire près de la carrière de pierre lors de la construction de la basilique. Au 19èmesiècle, elle est utilisée comme chapelle à répit, dont témoignent les nombreux ex-voto. Près de la chapelle, on trouve la fontaine réputée miraculeuse pour les maladies des yeux.
Accueil des Pélerins - Exposition permanente sainte Marguerite-Marie et saint Claude La Colombière
Site cultuel
PARAY-LE-MONIAL
L'accueil des Pèlerins propose un espace d'exposition pour découvrir divers objets usuels de l’époque (17e) de sainte Marguerite-Marie et de saint Claude et leur ayant appartenus. Quelques panneaux fournissent des repères pour comprendre le contexte des Apparitions et avoir un rapide aperçu du développement de la dévotion du Sacré-Coeur. La salle de projection présente le message de Paray. A 15h, chaque jour, un Père Chapelain ou une personne de l’équipe des sanctuaires vous accueille.
Actuellement en cours de rénovation intérieure.
Dans le parc des Chapelains, 18 tableaux (créés par le sculpteur Serraz), mis en scène sous la forme d'un son et lumière, évoquent la vie de Sainte-Marguerite-Marie, les apparitions du Christ et l'histoire du sanctuaire de Paray-le-Monial. Reconstitution de la cellule de sainte Marguerite-Marie. Visite enregistrée.
Entre Bourbince et Canal du Centre, ce parc paysager, créé à l'occasion de la venue du Pape Jean-Paul II en 1986, s'étend sur une quinzaine d'hectares. L'allée d'un kilomètre qui le parcourt permet de découvrir un choix remarquable de 850 arbres et conifères venus du monde entier. Parcours de santé, jeux pour enfants. Accès libre et gratuit.
Un univers magique formé de tesselles : la mosaïque…
Bienvenue à l’Atelier mosaïque !
C'est en Bourgogne, dans son atelier situé à Paray-le-Monial, proche de la Basilique et du canal du Centre, qu’Elisabeth Ragon vous invite à découvrir des pièces uniques de sa création.
Elisabeth Ragon vous propose aussi ponctuellement des stages et des cours de mosaïque.
Couleurs, matières, savoir-faire : cet art contemporain se nourrit d’une technique antique et s’ouvre à d’autres horizons plus libres, aux rythmes variées.
Une idée devient un projet, puis un dessin. Vient ensuite le choix d’une gamme de couleurs, parmi des matériaux aussi variés que le marbre, la pâte de verre, l’ardoise, les pierres naturelles, et bien d’autres encore.
Chaque tesselle est découpée à la main pour former une mosaïque qui nous raconte une histoire et nous transmets une émotion.
Le mosaïste d’art transforme la matière en œuvre unique.
Derrière une impression de spontanéité et de simplicité se cachent des longues heures de recherche et de travail pour donner vie à tous ces fragments appelées tesselles.
Pour la visite de l'atelier, n'hésitez pas à appeler le jour même !
D'inspiration médiévale, ce jardin suggère l'allure des jardins monastiques. C'est un clos qui se lit à plusieurs niveaux : historique, ethnobotanique et symbolique. Il se compose de plessis tressés, agrémentés de plantes odorantes dont certaines étaient déjà cultivées au Moyen Age. L'artiste mosaïste Joël Barguil a transformé la cour latérale grâce à son œuvre monumentale "Lames de pluie". Ses galeries accueillent régulièrement des manifestations culturelles : expositions, concerts, salons.