Destinée à remplacer l'ancienne église romane devenue trop exigüe, l'église de Digoin, de style roman-byzantin et pleine de références architecturales, fut construite à partir de 1869. Les tympans et chapiteaux de la façade sont sculptés de 1976 à 1978, sous l'impulsion du Père Rhéty. Trois thèmes principaux sont abordés sur les tympans : l'appel de Dieu, les noces de Cana et les disciples d'Emmaüs. Un hommage est rendu au grand chef cuisinier Alexandre DUMAINE, natif de Digoin.
Seule à avoir survécu, cette tuilerie du 18ème vous permet de découvrir l'histoire locale liée au savoir-faire des tuiliers.
Au sud-est de la Saône-et-Loire, à 5 km de Louhans, se trouve une ancienne ferme du XVIIème siècle réhabilitée et reconvertie en centre culturel.
Elle est composée de 3 bâtiments principaux : un gîte de groupe, "l’hutau" et le four à pain au centre de 5 hectares de prés associant verger, puits, rivière et grand théâtre de verdure (1500 places).
Le transept et le choeur, romans, de l'ancienne église de Changy ont seuls été conservés. A voir, à l'intérieur : arcatures de l'abside ; fonts baptismaux à masques.
Cette petite église du XIIème siècle, entourée de son cimetière ancien, possède un charme incomparable avec son clocher-peigne, unique en Charolais-Brionnais. La restauration a été réalisée en deux tranches. En 2008, le chœur a été restauré et la majorité des vitraux a été changée. 2011 a concerné la réfection des murs à l’extérieur, ainsi que la toiture et le drainage autour du bâtiment. Dans la chapelle de droite, un vitrail moderne a été placé, représentant Saint-Martin, patron de la paroisse.
Cette église, dont la nef a été reconstruite au XIXème siècle, conserve son chevet et son clocher roman (XIIème siècle). Ce dernier est l'un des plus beaux et des plus importants du Brionnais (dans la lignée des églises de Varenne-l'Arconce et Vareilles). Le décor sculpté des chapiteaux et des bases de piliers vaut également le détour.
L'église de Saint-Germain-en-Brionnais faisait partie à l'origine d'un monastère d'Augustins (chanoines pauvres), fondé vers 1070 par l'évêque d'Autun. Il est l'un des rares monastères, avec Anzy-le-Duc et Saint-Rigaud, à échapper à la domination clunisienne au Moyen-Âge. L'église présente une architecture sobre, reflétant le vœu de pauvreté des chanoines qui l'occupèrent à l'origine. Parmi les églises romanes du Charolais-Brionnais, elle est la seule à s'apparenter aux églises-halles (plus présentes dans le Nord de l'Europe et les régions germaniques), c'est-à-dire composée de trois vaisseaux de même hauteur. A l'intérieur, on trouve un débeurdinoir (pierre d'autel avec un trou), censé soigner les simples d'esprit.
Eglise romane du XIème siècle qui fait partie de l'une des rares églises bâties en briques.
Cette charmante église romane du XIème siècle est particulièrement intéressante pour son clocher élancé, comportant deux niveaux de baies ajourées et d'élégantes corniches marquant ses différents niveaux d'élévation. A l'intérieur le chœur comporte une série de chapiteaux sculptés.
Le clocher octogonal et le chevet du XIIème siècle sont inscrits aux Monuments Historiques depuis le 19 novembre 1976. La principale campagne de construction de l'édifice date du XIIème siècle.
L'église de Suin, implantée légèrement en contrebas du sommet de la butte, est une des plus intéressantes du Charolais. Elle est presque entièrement du XIIème siècle. Seules les premières travées de la nef, destinées à la prolonger, sont du XIXème siècle. Le clocher avec ses baies géminées (ou jumelles) et les décors peints intérieurs s'échelonnant du XIIème au XVIIIème siècle complètent idéalement la découverte de la butte et de son panorama à 360°.
L'église de Briant est en partie romane : le transept, l'abside et le clocher remontent au début du XIIe siècle. La nef actuelle a été refaite au XIXe siècle.