Cette porte datée du début du 1er siècle après Jésus Christ, ouvrait au nord, à l'extrémité du cardo maximus (voie traversant du nord au sud). Elle présente deux grandes arcades pour le passage des véhicules et deux petites pour les piétons. Visite libre.
Aucune ville de Gaule ou bien d’Italie n’accueille un ensemble de portes romaines aussi bien conservé qu’à Autun. Trois des quatre portes monumentales y sont en effet encore partiellement visibles.
Tout comme la porte Saint-André, la porte d’Arroux présente encore quatre passages au niveau de la chaussée, deux grandes baies centrales permettant la circulation des chariots et deux ouvertures plus petites dans l’alignement des trottoirs. Au premier étage, une galerie percée de dix arcades correspond au prolongement au niveau de la porte, du chemin de ronde situé au sommet de l’enceinte urbaine. Une rainure pratiquée dans la voûte des baies centrales permettait le passage d’une herse dont le mécanisme se situait à l’intérieur de la galerie à arcades. Des recherches archéologiques récentes ont démontré l’existence d’une cour intérieure et d’une seconde façade côté ville, comme cela est attesté sur des portes de Gaule (Nîmes, Toulouse) ou d’Italie (Turin, Aoste). Aujourd’hui il ne reste rien de ce dispositif semblable à un sas, qui permettait de contrôler le flux des personnes et des marchandises et de percevoir des taxes. Certains chercheurs envisagent à titre d’hypothèse que ce dispositif ait pu être présent sur les autres portes, sans preuve toutefois.
La partie centrale percée d’ouvertures est édifiée à partir de grands blocs de calcaire quadrangulaires provenant de la région chalonnaise, excepté les bases des assises en arkose grise du plateau d’Antully. On remarquera la finesse et l’excellent état de conservation des éléments sculptés au niveau des chapiteaux, des pilastres cannelés et des corniches à modillons. Les baies étaient initialement flanquées de deux tours au plan en forme de fer à cheval, l’arrondi étant dirigé côté campagne, et édifiées à partir de petit moellons rectangulaires en grès. Contrairement à la porte Saint-André, il ne reste rien de ces tours de flanquement.
Cette porte a été édifiée sous le règne d’Auguste et constitue l’une des premières constructions réalisées au moment de la fondation d’Augustodunum qui porte le nom de l’empereur. Elle se situe à l’aboutissement de la rue principale appelée « cardo maximus », qui marque le passage dans l’espace urbain de la grande voie romaine dite de l’Océan reliant Lyon à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). En passant sous la porte d’Arroux, on quitte ainsi la ville en direction de Sens, la capitale du peuple voisin des Sénons.
La porte est classée monument historique depuis 1846.
Sur une face du rocher une meule a été extraite et de l’autre, on ne sait pour quelle raison les carriers n'ont pas terminé leur besogne et l’on peut alors comprendre quelle était leur méthode de travail.
Quelques pas plus loin, se trouve la fontaine du Saint : d'après la légende, Saint Émilien (Évêque de Nantes au VIIIe siècle) aurait perdu la vie à cet endroit; une source aurait alors jailli miraculeusement. Autrefois lieu de pèlerinage païen pour les bénéfices de l'eau de la source (stérilité, problèmes aux yeux...), une procession avait lieu chaque année à la fin du mois d'août. Aujourd'hui encore, on célèbre une messe dans le bois le dernier dimanche d'août.
Église Saint-Gervais et Saint Prothais de Saint-Gervais-sur-Couches (XIIIe siècle, classée au titre des Monuments historiques le 2 juin 1911) : retable du XVe et statues du XVe également classés aux MH. Très ancienne, elle est remarquable par son architecture, mélange intime des procédés gothiques et romans qui s'y rencontrent.
Elle est située sur une place, ombragée au nord par des tilleuls entourant une croix de commémoration, et au sud, présente un petit jardin des simples et les vestiges de l'ancien cimetière (croix et tombes) , ainsi qu'un lavoir et un arbre de paix (tilleul). C'est un endroit paisible, invitant au recueillement.
Horaires d'ouverture annuels de 9h à 19h, mais le plus souvent pendant les beaux jours de printemps ou d'été, l'église reste ouverte jusqu'à 21h.
Le mont Saint-Sébastien est un sommet du sud-est du Morvan. Il est l'un des premiers sommets du massif de Montjeu depuis le sud de la commune d'Autun, en Saône-et-Loire en France. Il est réputé pour son panorama sur la plaine autunoise depuis le site de la Croix de la Libération, une croix monumentale érigée en 1945 commémorant la Libération. Le site propose aussi des actives sportives de loisirs comme des parcours de descente VTT, du vol libre et des circuits de randonnées.
Installé dans l’enceinte du lycée de la défense d’Autun, le musée des enfants de troupe occupe l’ancienne chapelle du séminaire et sa crypte. C’est dans un patrimoine architectural important, dont de nombreux éléments sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, que le musée est consacré aux enfants de troupe d’outremer et de métropole. A travers une projection cinématographique, et de nombreux souvenirs et témoignages, nous découvrons la vie d’anciens élèves dont certains ont eu un destin remarquable. Tous les drapeaux des écoles dissoutes sont exposés dans ces lieux.
Ce passage relie la rue aux Cordiers à la rue Général André Demetz. La ville d'Autun commande ce passage couvert pour remplacer l'ancienne Halle à ciel ouvert datant de 1737, construite par l'architecte parisien François Franque.
En 1848, l'architecte Palluet dresse les plans du passage tout en conservant la façade de l'ancienne halle donnant sur l'esplanade du Champ de Mars.
Ces énormes masses granitiques oscillent aujourd'hui encore entre légendes et preuves scientifiques. Le "gros caillou" de 47 tonnes est toujours un mystère que chacun essaie de faire "crouler". Au milieu du XIXe siècle, la Pierre qui croule suscitait curiosité, mystère et divertissement. Pour les habitants, cette pierre relevait du surnaturel. Elle était consultée comme un oracle et ces derniers avaient fini par la transformer en juge spécialiste de la fidélité conjugale. Il est dit que les maris jaloux y amenaient leurs femmes, leur laissaient toucher la pierre et ainsi la mettre en mouvement. Le nombre de mouvements donnait alors, et sans erreurs possibles, félicité ou disgrâce à l'époux qui se questionnait sur la fidélité de sa femme. Lassés des malheurs que la pierre pouvait causer, des jeunes gens ont essayé en 1869 de la déplacer. Ils ne réussirent qu'à la faire glisser de quelques centimètres. Mais désormais, la pierre est parfaitement immobile et l'oracle ne répond plus.
Ce panorama offre une vue à couper le souffle sur le Morvan, les monts du Beaujolais et le Massif Central. Vous pourrez y trouver un restaurant et des hébergements. Le point de vue est l'un des plus beau du Morvan avec des roches de granite. Il est situé proche du point de vue d'Uchon et les rochers du Carnaval. Vous pourrez profiter des randonnées et circuits VTT, GTMC .. DETTEY, Balcon du Morvan, mérite bien son appellation car nous avons ici l’un des plus beaux panoramas circulaire de la région. Au centre de ce petit village une petite église romane de la fin du 11ème siècle abrite des statues anciennes. A 200 mètres du village deux énormes masses granitiques se dressent dans la forêt : "Le Profil de Napoléon" ou "Bonnet du Diable" et "La Pierre qui Croûle" que l’on peut encore faire « croûler » si on la pousse au bon endroit !
Il abrite les éléments lapidaires (quinze chapiteaux et corniches de marbre blanc richement sculptés) et des mosaïques antiques et médiévales. Ces témoins de la monumentalité des édifices éduens sont présentés dans une chapelle romane de filiation clunisienne, comme en attestent le portail sculpté et l’abside peinte d’une fresque du XIIe siècle (Christ Pantocrator). Autour d’un jardin romantique, court une galerie où se trouvent présentés cent quinze stèles gallo-romaines, des sarcophages, fûts de colonnes et de pilastres, inscriptions, chapiteaux… Le Musée Lapidaire, créé en 1861, est situé dans l’ancienne chapelle de l’hôpital Saint-Nicolas-et-Saint-Eloi-en-Marchaux. Il bénéficie depuis le 1er février 2003 du label Musée de France.
Le Mont Beuvray culmine à 821 mètres. Il fait partie du massif du Morvan et se trouve sur les communes de Saint-Léger-sous-Beuvray (Saône-et-Loire), Glux-en-Glenne et Larochemillay (Nièvre). En vous dirigeant vers le point de vue, vous passerez le musée et le site archéologique de Bibracte. Vous pouvez vous arrêter à chaque site à visiter ou conduire directement vers le point culminant selon la saison. Pour des raison de sécurité, l'été des navettes sont organisées depuis le parking du musée pour se rendre au site archéologique et au sommet du Mont Beuvray.
Wi-Fi, toilettes, restaurant, ateliers pour les enfants, expositions temporaires et boutique et disponibles au musée selon les périodes et horaires d'ouverture.
Ancien chevalement et puits des Fourneaux
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
SAINT-LEGER-DU-BOIS
Le puit des Fourneaux fut creusé jusqu’à 130 mètres de profondeur par la Société des Houillères du Grand Moloy sur la commune de Saint-Léger-du-Bois.
Mis en exploitation en 1928 puis racheté par la Société des Houillères et Chemins de fer d'Épinac.
La Société Minière des Schistes Bitumeux (SMSB) rachètera la mine en 1943 pour alimenter son usine de distillation d'huile de schiste avant de fermer le puits en 1950. Le site fut laissé à l'abandon, seul l'ancien chevalement résista au temps. Le chevalement sera dégagé et nettoyé des années plus tard par l'association de Sauvegarde du patrimoine Industriel Epinacois et mis en valeur par la pose de plaques explicatives.
De forme fuselée et en granit, il mesure 4,80 mètres et pèserait 14 tonnes. Il a été déplacé en 1913. Sa place initiale était à 150 mètres de là. Il a été transporté au bord de la route pour être plus visible. Il a été découvert et exhumé en octobre 1913 par Monsieur Ramoussy, agriculteur, au lieu-dit “L’Ouche à l’Hôte”. Le menhir était couché lors de la découverte. Autour du menhir, dans le secteur précis à l’Ouest du Mont Jenot, il a été retrouvé des haches et des couteaux en pierre, ce qui démontre que les anciens habitants étaient passés de nomades à cultivateurs et qu’ils fabriquaient des objets à une échelle industrielle. Les particularités de se menhir sont les gravures que l’on observe sur l’une de ces faces :
Un personnage dans la pose de l’orant (un peu comme s’il priait) et une lame de hache polie.