L’église Saint-Eusèbe existe, dès l’an 1000, mais on ne sait pas s’il s’agit de l’édifice actuel qui ne paraît pas remonter à une époque antérieure au milieu du XIe siècle, avec l’ajout d’une chapelle sud à la fin du XVe et au XVIe, et d’une chapelle nord au XIXe.
Elle a été inscrite à l’Inventaire supplémentaire en 1950.
L'église de Saint-Ythaire, consacré à Saint-Barthélémy, frappe par l’alliance entre un clocher roman et une église néo-gothique. L’église ancienne, traditionnellement orientée vers l’est, avait son entrée sur la rue. La nef rejoignait le clocher, qui dominait le chœur, et au-delà se trouvait l’abside. Les travaux du XIXème siècle (agrandissement en 1830, et large reconstruction entre 1872 et 1875) aboutirent à l’édifice néo-gothique que nous avons sous les yeux : le chœur ancien a été supprimé et remplacé à l’ouest par un chœur néo-roman ; l’entrée a été transférée sous la face est du clocher : l’église se trouve donc maintenant orientée vers l’ouest. On peut lire la date de 1873 sur le tympan nu de la porte principale avec l’inscription « A la gloire de Dieu » suivie du nom des deux bienfaiteurs.
L’église néo-romane de Saint-Martin-de-Salencey a été construite selon les plans de l’architecte de Charolles, André Della Jogna, en 1877, avec réception des travaux en 1878. Cependant, vingt ans après, en 1898, s’est opéré un relèvement des arcs doubleaux de la nef qui se détachaient des murs latéraux. Les travaux de réfection ont commencé en 1899 et se sont achevés en 1901, suivis par l’architecte Mazoyer de Salencey.
Passy-sur-Guye est cité dans une charte de Cluny en 962. Dans le dernier quart du XVIe s., Passy était le siège d’une seigneurie. L’église, dédiée à saint Roch, est un édifice dont les parties les plus anciennes semblent remonter au milieu du XIe siècle.
De l’ancienne église romane du XIIème siècle, il ne reste qu’une chapelle seigneuriale, voûtée d’ogives, d’époque gothique, au milieu du cimetière, devenue la chapelle funéraire de la famille Cherisey. Elle est inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. En effet, l’Abbé Denojean prit l’initiative, avec le Conseil de Fabrique (conseil paroissial de gestion), de réédifier une nouvelle église, sur un terrain différent, acquis en 1879. Cette église fut inaugurée en 1887 et consacrée en 1889.
L'église de La Guiche, de gothique tardif, consacrée à Jacques le Majeur, date du XVe siècle.
C'est évidemment pour son transept, son clocher et son abside en cul-de-four d'époque romane (1ère moitié du XIIe s.) qu'il faut venir admirer cette belle petite église romane dont la nef a dû être reconstruite. Chiddes est également un village très paisible, dans un cadre privilégié dont ce patrimoine architectural du Moyen Âge constitue la perle.
L’église Saint-Antoine de Chevagny-sur-Guye, anciennement dédiée à Saint-Sulpice, est une église romane dont la construction pourrait dater du XIIe siècle.
De l’édifice d’origine, seule la nef romane semble subsister, bien que transformée. Son plan remanié au XVIe siècle lui donne un profil particulier : clocher-porche, nef unique rectangulaire suivie d’une courte travée droite en cintre brisé, puis à l’est chœur gothique à fond plat flanqué de chapelles latérales.
Les murs de la nef ont été laissés en pierre apparente. La nef est couverte d’un plafond en bois qui coupe en partie le grand arc triomphal en cintre brisé qui ouvre le chœur. A droite de cet arc, un autel latéral en pierre, avec le tabernacle, a été installé devant les traces d’une ancienne ouverture en plein cintre. A gauche de l’arc, une ouverture similaire mène à la chapelle nord.
Au XIXe siècle, l’église, peu entretenue aux siècles précédents, est entièrement rénovée. Les fenêtres modernes de la nef sont ainsi percées en 1854, et sont décorées de vitraux.
Église paroissiale majeure de la ville, l'église Notre-Dame est un bel édifice gothique du XIIIe siècle dont le grand porche, qui débordait sur la place, a été détruit un peu avant la Révolution. A l'intérieur, l'homogénéité architecturale est remarquable et une belle lumière éclaire cet édifice très sobre sur lequel veille Pidou-Berlu ! Elle a été classée aux Monuments Historiques en 1862. Elle est caractérisée par son clocher lanterne, les rosaces du transept, la galerie de la nef. L’église offre 50 sculptures de visages d’époque gothique ; parmi celles-ci, ces têtes jeunes et feuillues ou celle, triple et couronnée appelée le Pidou-Berlu, qui est, en fait, une représentation de la Sainte Trinité.
L’étalon de la tuile mâconnaise intégré au mur de l’église explique le nom au XVe siècle de Notre-Dame des Panneaux (ecclesia Nostrae Dominae de panellis). L’église gothique Notre-Dame a servi au XVe s de dépôt des poids et mesures. Présente au cœur des activités urbaines, elle jouissait du privilège de conserver les « panneaux », ou étalons de mesure légale des grains, des farines, des catégories de pains, ainsi que ceux des carreaux et des tuiles.
Cette église romane date du XIe siècle et fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques en 1932.
Vitry ne prend le nom de Vitry-les-Cluny qu'en 1933 par décret. La commune est divisée en deux agglomérations, le Bourg et Bezormay, reliées entre elles par une route. L'église Saint-Blaise se trouve dans le bourg, à 10 km de Cluny. Elle a été édifiée au XIIIème siècle. En 1746, les religieux de Cluny, coseigneurs de la paroisse, ont leur banc dans le choeur. Mais l'église est vendue à la Révolution, puis rattachée à Massy sous le Concordat. Elle est partiellement reconstruite au XIXème : la nef a été agrandie en 1858, les voûtes et le clocher ont été rebâtis. Une construction en avant de la nef a été réalisée, une demi-travée formant vestibule supporte le nouveau clocher. L'église a été restaurée en 1988, grâce à la Mairie et à une souscription des fidèles.
L'ancienne église paroissiale de Lys, d'une grande simplicité, est entièrement romane. A voir : le haut clocher en bâtière ; la peinture gothique dans l'abside.