Fondé par le seigneur de Sully en 1236, ce prieuré a été abandonné au début du XVIIe siècle. Depuis 1982, le site est habité par une communauté religieuse contemplative. L'église du XIII° siècle et la chapelle du XV° siècle, joyau du gothique flamboyant, qui lui est adossée, ont été classées monuments historiques en 1926, et restaurées depuis l'arrivée des moniales.
Des travaux de restauration du plafond flamboyant de la chapelle sont prévus au cours de l'année 2022.
A l'occasion des journées du Patrimoine 2022 seront fêtés les 40 ans de restauration du Val Saint Benoît.
L'église de Melay a été reconstruite au XIXe siècle à l'emplacement d'un édifice roman. Les restes de l'église romane sont encore très visibles : au niveau du clocher et de la travée sous le clocher. De plus, une série étonnante de huit chapiteaux sculptés permettent de classer ce monument dans la liste des églises romanes du Brionnais.
Les chœur, abside et clocher romans (mi-XIIème siècle) sont classées aux Monuments Historiques.
Superbe tympan sculpté du XIIème siècle, représentant le Christ en Majesté et, sur le linteau, l'Adoration des mages.
Cet édifice est partiellement roman : le clocher et sa base datent du XIIe siècle mais la nef actuelle a été édifiée au XIXe siècle. L'ornement principal de l'église est son clocher roman qui comporte un seul étage de baies géminées encadrées par une double archivolte retombant sur de fines colonnettes surmontées de chapiteaux sculptés.
C'était un un prieuré de Cluny. L'église est de deux époques. Le chœur et le transept datent des environs de l'an 1100. Les nefs et le clocher des années 1150. Très beau volume de chevet et de la croisée du transept.
Le portail de cet hôtel du XVIIe s. est protégé au titre des monuments historiques.
Maison noble dite du Sabotier datant du XVème siècle, classée Monument Historique. Ferme bressane avec galerie à l'étage abritant le secrétariat de la mairie et la salle du conseil.
Cette petite église (Xe s.) est l'un des rares édifices préromans encore debout en Bourgogne. A voir : l'appareil en arêtes de poisson. Découverte des extérieurs uniquement.
L'église date du XIe siècle, à l'emplacement d'une petite basilique ou monastère paleo-chrétien attesté en 843 comme Saint-Pierre, à proximité de l'église Saint-Étienne d'alors. Le site comporte également un cimetière qui a été utilisé avant la christianisation, puis du IIIe au Ve siècle. À 50 m de l'église, la première inscription mentionnant le Christ en Gaule romaine, datant de la même époque : l'inscription grecque de Pectarios.
Au milieu du XVIIIe siècle, une partie de l'église Saint-Étienne et des mausolées funéraires du Bas-Empire sont encore visibles. Un rapport de 1750 décrit l'église Saint-Pierre comme « fort laide et irrégulière » mais l'église a alors toujours son clocher et sa sacristie, qu'un témoignage donne détruits en 1836, époque où l'église sert de grange. Une campagne de fouille, qui porte de juin à août 2020 sur le cimetière paleo-chrétien attenant, permet de dégager 150 sépultures, dont certaines comportent des sarcophages en grès, des coffrages en tuiles, des cercueils de bois ou de plomb… Un des cercueils de plomb est resté fermé depuis l'origine et devrait livrer ses secrets à la fin de la fouille. En outre divers objets de valeur dont un vase diatrète en verre — le premier découvert en France.
L'église de Milly a conservé de l'époque romane la travée sous clocher et le clocher carré ) à baies géminées.
Cette église a été construite à la fin du XVe siècle, vraisemblablement par l'abbé de Tournus dont dépendait Préty. A proximité : le platane « du Concordat », planté en 1801.