Bibracte, c'est le nom d'une ancienne ville gauloise sur le mont Beuvray, capitale des Eduens, l'un des peuples les plus puissants de Gaule. Retrouvez dans le musée la vie quotidienne de ses habitants et des autres peuples celtiques des 2ème et 1er siècles avant notre ère. Découvrez, au travers d'objets issus des fouilles, de maquettes, de restitutions et d'audiovisuels, leur artisanat, leur agriculture, leur commerce, mais aussi leur religion, leur art et leur culture. Venez constater par vous-mêmes que ces peuples étaient beaucoup moins barbares que ce que César a voulu nous faire croire... Le musée dispose également de salles d'expositions temporaires, d'une splendide boutique-librairie, d'un salon de thé et d'un restaurant de cuisine gauloise.
Situé dans une hostellerie de 1742, tout près du pont-canal sur la Loire, le Musée de la Céramique de Digoin rassemble quelques 8 000 pièces dans 14 salles. La visite guidée redonne vie à une histoire qui dépasse le cadre régional. Le panorama est aussi vaste que varié : d'un four gallo-romain du IIème siècle, à la mémoire de la production digoinaise depuis 1770, en passant par les techniques de fabrication et de décoration, cette visite est aussi un vrai bain de céramique familiale. Chaque visiteur retrouve, à côté de pièces rares, les vaisselles qui ont marqué sa vie, celle de ses parents et celle de ses grands-parents.
Rétrospective sur l'histoire de l'usine Puzenat de 1882 à 1956, qui a révolutionné le matériel agricole, en France et à l'étranger, au début du XXème siècle. Exposition de plusieurs machines Puzenat et présentation du travail du bois à travers une collection d'outillage, dont plus de 400 rabots.
Au milieu du XVIIIe siècle, le Comte de Clermont-Tonnerre est le seigneur de Monestoy, ancien nom d'Epinac depuis 1656.
A la révolution de 1789, il émigre et ses biens confisqués sont revendus en 1826 à un Dijonnais, Samuel Blum, maître de forges au charbon de bois, qui achète château, verrerie et mines.
En 1829, la concession houillère est rachetée par la S.A des houillères et du chemin de fer d'Epinac.Dès 1835, les houillères construisent 300 logements pour leurs ouvriers à la cité de la Garenne. Ecoles, chapelle, coopératives et cafés sont vite bâtis.
En 1845, la verrerie Andell et C°, qui fabrique des bouteilles à vin, emploie des enfants dès l'âge de 12 ans ! Une première école leur ouvre ses portes en 1866, soit 15 ans avant les lois de Jules Ferry. De la verrerie sortent 3.500.000/an à la fin du XIXe siècle, avant sa fermeture en 1931.
Face au parc rue Jean Bouveri, l'ancienne rue « Bouteille », aujourd'hui rue du 11 novembre, a perdu une partie de ses bâtiments et son caractère.
Un chemin de fer, la quatrième ligne en France, transporte dès 1836 la houille d'Epinac jusqu'au canal de Bourgogne à Pont d'Ouche. La traction des wagons est animale avant qu'une machine à vapeur belge (et pas Schneider, le concurrent voisin du Creusot !) ne remplace bœufs et chevaux en 1860.
En 1868, le PLM (Paris/Lyon/Marseille) utilise la prise d'eau du Pont Vert. La Ligne Epinac/Autun est ouverte grâce à l'appui de Mac Mahon, duc de Magenta, né à Sully.
L'état rachète le chemin de fer d'Epinac en 1881. En 1891, le Président de la République Sadi Carnot, ancien député de la Côte d'Or, petit-fils de Lazare Carnot de Nolay, vient à Epinac inaugurer la ligne vers Les Laumes et Paris, par Thury et Arnay-le-Duc. La ligne Epinac/Pont d'Ouche, prolongée jusqu'à Dijon en 1905, est ouverte aux voyageurs. Mais bientôt la route tuera le rail : la voie ferrée deviendra en 1992 la promenade de Monestoy.
En 1889, l'ingénieur Charles Destival dirige les houillères. La production augmente tant, qu'en 1910 la centrale électrique du puits Hottinguer vend du courant jusqu'à Autun et Meursault. Le maximum est atteint en 1917 avec 292545 tonnes de houille. Le puits St Charles (du prénom de Mr Destival) sera le dernier puits creusé en 1920 à moins 618 m.
Puis un à un, les différents puits ferment : Ressille, Champs-Pialey, Fontaine-Bonnard, Hagerman, Souachères, Micheneau, Garenne, Sainte-Barbe, Le Curier, Hottinguer, Lestiboudois au pied du château et Saint Charles dont le chevalement orne aujourd'hui le proche musée de la mine de Blanzy.
En 1946, reprise de Veuvrottes. Les mines sont nationalisées et gérées par les Charbonnages de France En 1950, la mine du Moloy ferme à St Léger-du-Bois et le 28 février 1966, les Charbonnages de France ferment Veuvrottes : Epinac-les-Mines à vécu ! Les derniers mineurs iront travailler « au Montceau », en regrettant « parce qu'il y a encore beaucoup de charbons sous nos pieds » l'abandon de l'appellation « Les Mines » qui avait été adoptée en 1891 à la demande du PLM.
Ce bâtiment du XVème siècle abrite des collections diversifiées sur trois thèmes : Minéralogie, Archéologie, Arts et Traditions. Sont au programme du calendrier d'ouverture annuelle : ateliers (enfants/ famille/ adolescents-adultes), des visites guidées et des événementiels, en plus de visite en accès libre.
Notre musée de la Vigne et du Vin est le fruit de notre passion pour la vie de campagne du début XXe Siècle. Vous pourrez découvrir plus de 2000 outils de nos métiers manuels d’autrefois, du menuisier au forgeron en passant par le tonnelier sans oublier, bien sûr, le vigneron.
A la suite de la visite du musée, nous vous guiderons dans le chai de vinification pour vous expliquer le travail d’Aujourd’hui. Aussi appelés « Partie Moderne » les cuves en inox et autres matériels permettent de mieux comprendre et vivre le travail du vigneron : faire de la vigne une bouteille. Pour terminer ce moment, nous proposons une dégustation de nos vins au cœur de notre cave voûtée datant de 1790.
Nous avons aussi mis à votre disposition un "chemin de découverte au cœur du vignoble" afin de vous faire découvrir le lien entre nos terroirs et nos vins. Des explications ainsi qu'une vue imprenable vous attendent.
Du lundi au Samedi : départ des visites guidées à 10h30, 14h30 et 16h30
Présentation dans une atmosphère "Belle Époque" de pièces de collection du XIXème siècle : berline ayant appartenu à la Comtesse de Ségur, calèche ayant transporté le Tsar Nicolas II de Russie, attelages russes, américains, d'Europe de l'Est, d'Angleterre, de France et du Charolais Brionnais...
Situé à proximité de la Voie Verte, le Musée de l'Ecole en Chalonnais vous propose de découvrir trois salles de classe d'époques différentes, ainsi que des espaces dédiés à la salle de l'instituteur et aux vêtements d'écoliers. Retrouvez l'encre violette et les pupitres en bois ou les fameuses tables tubulaires de l'école des années 60 à 80 !
Un fonds d'archives de près de 30 000 photos de classes de toute la Saône-et-Loire (1880 à nos jours) est consultable sur place, sans oublier notre collection de papier buvards et de protège cahiers très anciens.
Le château situé au cœur de ce parc est un édifice aux volumes et au style éclectiques, il a été construit par l'architecte départemental Jean-Etienne Giroud, également auteur du château de la Fourrier sur la même commune. Le château a appartenu à la famille de Chargères (également propriétaire du château du Breuil), avant de passer par alliance au marquis d'Aux de Lescout, puis à la ville de Gueugnon dans les années 1970.
Présentation du travail du tissage, du fil à l'étoffe, du travail manuel au travail sur les métiers mécaniques. Fonctionnement des machines à pédales, à moteur. Visite commentée et animée.
Installé au pied de la Roche de Solutré au coeur du Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson, le musée présente les collections d'un des plus riches gisements préhistoriques d'Europe. Évocation de la vie des chasseurs du Paléolithique supérieur à Solutré ainsi que les aspects originaux de la culture solutréenne.
Le jardin archéologique et botanique complète la visite du musée. Ce sentier balisé d'environ 1 kilomètre est ponctué de 8 points forts abordant la géologie, les techniques de chasse, le paysage durant la Préhistoire, la découverte et les premières fouilles du site, les fouilles contemporaines, le gisement et ses vestiges. Il permet également de découvrir la botanique exceptionnelle du lieu grâce à une signalétique sur les plantes et arbres visibles tout au long du parcours.
Animations sonores et audiovisuelles. Audio-guide en français, anglais, allemand, néerlandais.
Sur les traces des compagnons charpentiers... !
Venez découvrir les chefs-d’œuvre des compagnons charpentiers et l'histoire de l’école de tracé de charpente fondée en 1871 à Romanèche-Thorins. Son fondateur Pierre-François Guillon, compagnon charpentier, transmettait à ses élèves un enseignement en dessin, découpe des matériaux et techniques des métiers du bois. Le tracé de charpente et le compagnonnage sont inscrits par l’UNESCO au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Visitez le musée en famille avec le parcours enfants de 3 à 8 ans.
Dernière visite 1 heure avant la fermeture (de novembre à février inclus).