L'église de Collonge-en-Charollais a des origines inconnues, peut-être carolingiennes. Ses fondations datent de la période romane, sans doute du XIème siècle. Elle était sous l’Ancien Régime rattachée à l’archiprêtré du Rousset et à la nomination de l’évêque de Mâcon. Elle est sous le vocable de Saint-Etienne, diacre de la primitive église, premier martyr chrétien, lapidé pour sa foi. L’église paroissiale Saint-Etienne de Collonge date de la fin du XVème siècle pour le chevet et la travée.
L’église de Saint-Martin-du-Tartre, d’architecture romane, a été donnée en 948 au monastère de Cluny. Elle est placée sous le vocable de Saint-Martin de Tours.
Les parties les plus anciennes dateraient de la fin du XIe siècle.
Le village de Saules occupe l’emplacement d’un ancien fief féodal dont les seigneurs étaient alliés à la puissante maison de Brancion. L’église romane, dont le clocher date du XIIe siècle, a été refaite au XVIIIe, sans doute à la suite d’un incendie. Elle est sous le vocable de Saint Hilaire, qui a été évêque de Poitiers en 347 et Père de l’Eglise. Il combattit l’hérésie d’un prêtre d’Alexandrie, Arius, qui niait que les trois personnes de la Trinité soient de même substance, et qui refusait par là la divinité du Christ. Cette doctrine, dite « arianisme », fut condamnée en 325 par le Concile de Nicée. Notre Credo s’appelle ainsi le Symbole de Nicée. En 356, Hilaire fut exilé en Asie Mineure par l’Empereur Constance. Il composa le « De Trinitate » ; il retourna en Gaule en 360 et mourut en 367. L’église est donc toute consacrée à la Trinité.
A la Révolution, Saules perdit son titre de paroisse et fut rattachée d’abord à Saint-Boil, puis, en 1802, à Culles. L’église datée de 1744 au-dessus de la porte sud, est un édifice homogène qui a conservé le clocher roman préexistant.
Construite par les moines fuyant Noirmoutier devant l'envahisseur normand, pour y abriter les reliques de leur Saint fondateur Philibert, l'abbatiale de Tournus est l'un des plus prestigieux sanctuaires du premier art roman. Remarquablement préservée, elle domine de ses pierres roses et ocres la cité de Tournus sur la rive droite de la Saône. C'est un chef d'oeuvre sur le chemin du compagnonnage. L'intérieur de l'abbaye surprend par ses dimensions, sa hauteur sous voûte, la lumière de l'avant-nef et de la grand-nef ainsi que par les piliers élancés et la voûte formée de berceaux transversaux. L'abbatiale abrite une crypte et la chapelle Saint-Michel. Des mosaïques médiévales représentant le zodiaque sont désormais visibles. Reliés à l'église par le parloir, les bâtiments abbatiaux réunissent le cloître, la salle capitulaire, le réfectoire et le cellier.
Audioguides, livret souvenir et livres détaillées sur l'Abbaye en vente à l'office de tourisme.
Fondée en 910, l’Abbaye de Cluny rayonne sur l’Europe durant tout le Moyen Âge avec son église abbatiale aux proportions hors du commun : la “Maïor Ecclesia”. Les plus hautes voûtes du monde roman témoignent encore aujourd’hui de ce gigantisme. Témoin de la vie quotidienne du monastère, le Farinier, construit au XIIIe siècle a conservé sa charpente d’origine. Il abrite aujourd’hui les chapiteaux provenant du chœur de l’abbatiale.
Le Cellier, en partie basse, est également accessible au public.
L’abbaye de Cluny renouvellera sa grandeur au XVIIIe siècle par la reconstruction complète des bâtiments monastiques que les moines n’utiliseront que durant quelques décennies. Dans l’immensité du cloître et des galeries, résonnent encore les pas des moines en procession…
Nouveautés :
- Découvrez les outils numériques à l'abbaye ! Le film Maior Ecclesia est à nouveau disponible en 3D Relief grâce à des projecteurs nouvelle génération. L'espace d'introduction présente une projection des principales étapes de l'histoire architecturale de l'abbaye (durée 8 min.). Un vidéo-mapping habille une partie de la salle capitulaire révélant l'église abbatiale de l'an mille et 3 bornes de réalité augmentée sont installées dans la nef, dans le transept et dans la salle capitulaire.
- Site candidat UNESCO
- Découvrez la chapelle Jean de Bourbon restaurée et sublimée par les vitraux et les autels contemporain de l'artiste Sarkis !
La basilique de Paray-le-Monial, site clunisien, est un des plus beaux exemples de l'art roman bourguignon. Elle est considérée comme le "modèle réduit" de l'abbaye de Cluny. L'équilibre de ses proportions et son élégance racée apparaissent particulièrement dans l'étagement du chevet. On peut admirer l'extrême élégance du portail nord récemment restauré, orné de motifs inspirés de l'art musulman. Témoignage éclatant du génie clunisien, la basilique exalte aujourd'hui la ferveur des pèlerins venus du monde entier. La complète restauration intérieure de la basilique permet de retrouver une luminosité inégalée.
Le cœur de la cité est devant vous, située sur le chemin de Compostelle débutant à Vézelay, Autun se dote en 1120 d'une église de pèlerinage placée sous le vocable de Saint-Lazare dont elle possède les reliques depuis le Xe siècle. Saint Lazare fut l'ami du Christ , le ressuscité. C'est l’évêque d'Autun, Gérard qui ramène les reliques du saint de l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Deux siècles plus tard, la construction de l'église Saint-Lazare fait de cette dernière un efficace outil de communication. En effet, elle est dorénavant en lien avec la basilique de Vézelay, qui, elle, conserve les reliques de Marie-Madeleine, la sœur de Lazare. Dès 1195, l'édifice devient co-cathédrale. Jusqu'au XVIIIe siècle, Autun aura une cathédrale d'été, de pâques à la Toussaint (Saint-Lazare) et une cathédrale d'hiver, de la Toussaint à Pâques (Saint-Nazaire).La construction de cet édifice s’achève en 1147, avec un objectif : attirer dans la cité éduenne les pèlerins de Compostelle et ainsi favoriser l'essor économique de la ville. Disposée sur un terrain cédé par le duc Hugues II, à proximité de la cathédrale Saint-Nazaire, l'église de pèlerinage prend la forme d'une croix latine. Le portail latéral fait alors face à l'entrée de la nef de Saint-Nazaire, créant ainsi un véritable parcours pour les pèlerins. C'est donc la nécessité d'accueillir ces pèlerins qui explique l'orientation inhabituelle de l'église Saint-Lazare. En effet son chœur est orienté au Sud et non pas à l'Est, vers Jérusalem, comme la plupart des églises en France. En entrant par le portail latéral, les pèlerins faisaient une première étape à la chapelle Marie-Madeleine puis une deuxième au plus près des reliques de saint Lazare. Après une troisième étape à la chapelle sainte Marthe, ils ressortaient sous le tympan du Jugement dernier. Au XVe siècle, l'extérieur de la cathédrale est transformé avec l'ajout de chapelles entre les contreforts de l'édifice et la création d'une flèche gothique par Jean Rolin, culminant à 80 mètres. Le plan d'origine se compose d'une nef à sept travées entourée de collatéraux. La nef s'élève sur trois niveaux. Admirez la beauté des détails et la grandeur de la construction. En 1469, un incendie ravage la cathédrale, ce qui explique la différence de construction à partir du second niveau. En effet, le premier niveau garde l'organisation des baies romanes en plein cintre tandis que le second niveau est composé de lancette gothiques. Dans les collatéraux se trouvent les chapelles funéraires crées pour les grandes familles locales. Levez la tête et contemplez la richesse des sculptures de ce monument. Observez notamment les chapiteaux historiés, avec leurs personnages et leurs monstres issus des récits bibliques.
Un chef d’œuvre de la peinture murale du XIIe siècle.
Situé entre Cluny et Mâcon, le prieuré de Berzé-la-Ville fut créé par l’abbé de Cluny Hugues de Semur, dans lequel il reçut des hôtes de marque et dans lequel il vint s’isoler de la vie politique et religieuse intense de l’Abbaye de Cluny. La chapelle porte aujourd’hui encore un décor de peintures murales extrêmement bien conservé. Construite sur deux niveaux, la chapelle basse porte quelques traces de peintures mais c’est dans la chapelle haute que le visiteur découvre un joyau de l’art roman.
Cette église, en partie romane, est entourée du cimetière. Elle dispose de trois nefs. La 5ème travée, le transept et le chœur sont les parties les plus anciennes. Le chœur et les absidioles voûtées en cul-de-four datent du XIème siècle ou XIIème siècle. C'est la seule partie romane de l'édifice. Le transept et la 5ème travée du XIVème siècle sont de style gothique. Le clocher ajouré est coiffé d'une flèche de style gothique en briques vernissées.
Eglise romane des XIème et XIIIème siècles avec un clocher hexagonal.
Eglise érigée au XIIème siècle qui fait partie d'une des rares églises bâties en briques. Nef unique plafonnée, abside en cul-de-four, curieux clocher octogonal à flèche de brique.
Eglise romane du XIème siècle qui fait partie de l'une des rares églises bâties en briques.