Village intimement lié au souvenir d’Alphonse de Lamartine, poète et homme politique éminent, possède une église romane construite fin XIIème début XIIIème siècle, classée Monument Historique. Tout près se trouve la tombe de l’abbé Dumont, inspirateur du poème “Jocelyn”.
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Hôtel particulier du début XVIIIe siècle, construit par l'intendant du Dauphiné, Jean-Etienne Bouchu
Une biodiversité remarquable, un milieu ouvert sur terrain siliceux, où la végétation naturelle se développe lentement, avec des conditions favorables pour l’installation d’espèces à intérêt patrimonial fort comme le Crapaud sonneur, le hibou Grand-Duc et d’autres rapaces nichant dans les falaises. Ce sont leurs exigences écologiques exceptionnelles qui ont été prises en compte comme référence pour définir le périmètre du site Natura 2000 qui englobe la carrière.
Un site pédagogique bien conçu, bien aménagé avec possibilité de cheminement et d’observation en sécurité pour les élèves. C’est à la fois un site communal public et un site du CEN (Conservatoire d’espaces naturels de Bourgogne). Un sentier, libre d’accès et balisé, nous permet un fantastique voyage dans le temps de plus de 300 Ma. L’ampleur du site et du paysage se prêtent à merveille aux explications de tectonique globale et d’interprétation du paysage actuel.
Le site est en accès libre avec une règlementation affichée. Vaste parking auto à l’est immédiat de la carrière. Demi-tour pour cars à l’entrée du chemin empierré, à 300 m du site (possibilité d’avancer sur 150 m et de faire demi-tour par temps sec).
Vitry ne prend le nom de Vitry-les-Cluny qu'en 1933 par décret. La commune est divisée en deux agglomérations, le Bourg et Bezormay, reliées entre elles par une route. L'église Saint-Blaise se trouve dans le bourg, à 10 km de Cluny. Elle a été édifiée au XIIIème siècle. En 1746, les religieux de Cluny, coseigneurs de la paroisse, ont leur banc dans le choeur. Mais l'église est vendue à la Révolution, puis rattachée à Massy sous le Concordat. Elle est partiellement reconstruite au XIXème : la nef a été agrandie en 1858, les voûtes et le clocher ont été rebâtis. Une construction en avant de la nef a été réalisée, une demi-travée formant vestibule supporte le nouveau clocher. L'église a été restaurée en 1988, grâce à la Mairie et à une souscription des fidèles.
C'était un un prieuré de Cluny. L'église est de deux époques. Le chœur et le transept datent des environs de l'an 1100. Les nefs et le clocher des années 1150. Très beau volume de chevet et de la croisée du transept.
Le Centre d’Art Contemporain Frank Popper est un lieu de rencontre, d'expositions, d'accueil et de recherche. Disposant d'un important fond bibliographique légué par le Professeur Frank Popper, il s'est constitué en lieu-ressource pour les chercheurs. Des lieux d'accueil pour artistes en résidence ont été créés. Expositions régulières d'art contemporain.
Maison noble dite du Sabotier datant du XVème siècle, classée Monument Historique. Ferme bressane avec galerie à l'étage abritant le secrétariat de la mairie et la salle du conseil.
Saint-Jean-le-Grand était une abbaye de femmes fondée à l'époque mérovingienne. Les bâtiments romans ont disparu. Les façades et les toitures des bâtiments conventuels subsistant, construits entre la fin du XVIIe siècle et le 1er quart du XVIIIe, sont protégés au titre des monuments historiques.
L'église date du XIe siècle, à l'emplacement d'une petite basilique ou monastère paleo-chrétien attesté en 843 comme Saint-Pierre, à proximité de l'église Saint-Étienne d'alors. Le site comporte également un cimetière qui a été utilisé avant la christianisation, puis du IIIe au Ve siècle. À 50 m de l'église, la première inscription mentionnant le Christ en Gaule romaine, datant de la même époque : l'inscription grecque de Pectarios.
Au milieu du XVIIIe siècle, une partie de l'église Saint-Étienne et des mausolées funéraires du Bas-Empire sont encore visibles. Un rapport de 1750 décrit l'église Saint-Pierre comme « fort laide et irrégulière » mais l'église a alors toujours son clocher et sa sacristie, qu'un témoignage donne détruits en 1836, époque où l'église sert de grange. Une campagne de fouille, qui porte de juin à août 2020 sur le cimetière paleo-chrétien attenant, permet de dégager 150 sépultures, dont certaines comportent des sarcophages en grès, des coffrages en tuiles, des cercueils de bois ou de plomb… Un des cercueils de plomb est resté fermé depuis l'origine et devrait livrer ses secrets à la fin de la fouille. En outre divers objets de valeur dont un vase diatrète en verre — le premier découvert en France.
Le portail de cet hôtel du XVIIe s. est protégé au titre des monuments historiques.
Hôtel Arbelet, de style néo-Renaissance (dernier quart du XIXe siècle).