Musée fermé pour travaux pendant 5 ans depuis le 01/10/2022 jusqu'au 31/12/2027.
Le futur musée fera la part belle à la riche histoire d’Autun, déployant ses collections de l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle et mettant en avant les périodes clés de cette ville de 2000 ans. Il s’enrichira aussi de nombreux dispositifs d’interprétation, d’espaces documentaires, d’ateliers ludiques. Un étage panoramique, situé au sommet de la prison, permettra d’en découvrir le paysage et de mieux le comprendre. La prison elle-même, unique exemple de prison de plan circulaire en France, sera elle aussi mise en valeur et expliquée aux visiteurs. Enfin, ce futur musée sera aussi l’occasion de redécouvrir les collections de peinture des XIXe et XXe siècles, que ce soient les grandes peintures romantiques et historiques, la collection nabis centrée autour des œuvres de Maurice Denis, les grands artistes de la donation Frénaud comme Dubuffet, Estève, Miró ou Raoul Ubac.
La prison circulaire, passionnante en elle-même, accueillera aussi un centre d’interprétation de la ville et offrira un spectaculaire panorama accompagné de dispositifs multimédia sur son étage sommital. Enfin, un espace spécifique sera dédié aux expositions temporaires, un salon de thé, une nouvelle boutique et un centre de documentation accueilleront les visiteurs et les Autunois. Le projet comprend quatre phases de réalisation de travaux, dont une tranche ferme comprenant la rénovation et l'aménagement de la prison circulaire, sa surélévation et la réalisation du niveau semi-enterré.
Forteresse médiévale au milieu du vignoble, à l'architecture militaire : donjon carré du XIIe siècle, tours, courtines et chemin de ronde du XIVe siècle avec créneaux, mâchicoulis, meurtrières... La grande cour est entourée d'harmonieux communs du XVIIIe siècle couverts du plus grand ensemble de toits de pierre en Bourgogne. Terrasse avec vue sur la vallée de la Saône. Parc à l'anglaise. La grande cuisine voûtée du donjon comporte une cheminée monumentale du XVe siècle.
Huilerie mécanique Mazoyer
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
CHARNAY-LES-MACON
Témoin de la forte activité commerciale qui régnait rue de la Coupée, l’huilerie Mazoyer fonctionna à Charnay-lès-Mâcon de 1860 à 1974, toujours transmise de génération en génération. Quand le commerce ferme ses portes, la famille donne les machines à la ville de Charnay-lès-Mâcon. Objet d’une restauration importante, installée dans les anciens bâtiments de ferme du Domaine de Champgrenon, l’huilerie ouvre ses portes au public en juillet 2008. Les mécanismes sont remontés à l’identique.
Restaurée, l’ancienne huilerie charnaysienne propose désormais de faire découvrir un métier et un savoir-faire aujourd’hui disparus sur la commune.
Comment fabriquait-on l’huile de noix et de colza ? Qu’était une « fabrication à façon » ? Comment fonctionnait l’huilerie pendant la seconde guerre mondiale ? Le temps d’une visite, vous découvrirez comment chaque habitant amenait autrefois son huile au moulin pour repartir avec sa bonbonne d’huile. Vous apprendrez également comment, pour obtenir de l’huile, le colza et la noix devaient être broyées, chauffées puis pressées.
Un lieu d’accueil ouvert à tous, petits et grands. Une rencontre également autour du goût et de la nutrition, qui peut, sur demande, s’achever sur une dégustation d’huile de noix.
L'huilerie est en fonction pour les Journées du Patrimoine et pendant l'été.
Située au sommet d'une colline, au centre du bourg de Gourdon, l'église Notre-Dame domine le paysage alentour. L'édifice date du XIIe siècle. De style roman, son architecture révèle l'influence de Cluny de par l'élévation tripartite de la nef. Le décor intérieur est remarquable : on peut en effet y admirer quelques 90 chapiteaux sculptés et des fresques murales récemment redécouvertes ayant fait l'objet d'une restauration exemplaire. Tout ces éléments constituent un exemple de l'art roman en Bourgogne du Sud.
Sur le site de l'ancien puits Saint-Claude devenu musée, laissez-vous happer par une visite au cœur de la vie des mineurs. Le musée vous propose une fidèle reconstitution du travail minier et de son évolution au cours des deux siècles d'exploitation du charbon dans le bassin Blanzy-Montceau. Vous suivrez le chemin emprunté chaque jour par les mineurs : la lampisterie, le carreau avec son chevalement, la salle des machines, les galeries souterraines, la salle des pendus...
Le château-fort, au sein duquel naquit saint Hugues, le grand Abbé de Cluny, conserve son donjon carré roman, le plus ancien de Bourgogne (X-XIèmes siècles), haut de 22 mètres et divisé en 4 niveaux. Au devant, deux tours en demi-lune (XIIème siècle) protégeaient la porte d’entrée à pont-levis et herse, aujourd’hui bouchée. A la veille de la Révolution, elles sont aménagées en prison. Un édifice est construit au devant des tours pour abriter cellules et maison du geôlier. Il abrite aujourd'hui des salles d'exposition sur la généalogie de Saint-Hugues et une collection d'affiches de la période révolutionnaire.
Ancienne usine céramique spécialisée dans la production de briques réfractaires et produits en grès implantée à la fin du XIXe siècle. Site en partie réhabilité. La visite permet de découvrir le processus de fabrication de produits céramiques du début du XXe siècle, dans un site en dimensions réelles : bâtiments, machines, énergie motrice, fours, moyens de transport.
Elle fut édifiée au début du XIème siècle et fait suite à la première église donnée par les Sires de Brancion en 927 à Cluny. En 1156, Blanot devenait une prévôté du domaine abbatial de Cluny. La nef mesurait 25,15m de long, elle fut réduite de 6m dans les années 1930. Elle a retrouvé sa charpente apparente depuis la restauration de 1981.
L’ancien cimetière paroissial occupait la plate-forme où se trouve l’église et à l’époque mérovingienne, il débordait au delà du bâtiment des moines de Cluny.
Site candidat UNESCO
L’une des plus grandes écuries privées d'Ancien Régime en France. Le domaine est dans la même famille depuis six siècles. Les écuries ont été bâties entre 1648 et 1652 par Henriette de La Guiche, filleule d’Henri IV, pour la garde princière de son époux, Louis Emmanuel de Valois, petit-fils du roi Charles IX, colonel général de la cavalerie légère. François Blondel, architecte de Louis XIV, revendique en être l’auteur.
Les façades richement ornées de ce palais équestre, rythmées par deux escaliers monumentaux, ont été préservées à la Révolution. L’architecture et l’agencement intérieurs, inspirés d’un ingénieux projet de Léonard de Vinci, en font les plus italiennes des écuries de France.
Édifiée à la fin du XIème siècle, cette église est l'une des plus importantes du Brionnais. Ce monument a été littéralement sauvé de la ruine par une restauration au XIXème siècle. Il possède le seul déambulatoire du Brionnais, délimité par une jolie colonnade. Les chapiteaux de la nef, très expressifs, illustrent l'affrontement des forces du Bien et du Mal.
Construite en lisière du village, l’église de Mont-Saint-Vincent date de la fin du XIe et du début du XIIe siècles. Son architecture présente des similitudes avec l’abbatiale Saint-Philibert de Tournus, tandis que le décor des chapiteaux sculptés rappelle ceux de l’église de Gourdon toute proche et de l’influence de l’art clunisien. Au XVIIIe siècle, les piliers de la croisée du transept furent consolidés à la suite de l’effondrement du chœur. Le clocher, quant à lui, disparut pendant la Révolution. L’église est classée depuis 1913.
Lieu singulier, à l’architecture habitée, le Hiéron est un des rares bâtiments en France conçu comme musée dès son origine. Achevée en 1893 et protégée depuis peu au titre des Monuments historiques, cette imposante construction surprend par sa légèreté intérieure apportée par les verrières d’où filtre la lumière. La délicate présentation, soucieuse à la fois du sens et des formes, traverse l’art, l’histoire, l’anthropologie et le fait religieux. Du portail roman d’Anzy-le-Duc (12ème siècle) classé Monument Historique, d’un ensemble remarquable de peintures italiennes des 17e et 18e siècles, à une trentaine d’artistes des 20e et 21e siècles révélés au sein d’un parcours harmonieusement équilibré entre l’art d’hier et l’art d’aujourd’hui, le musée se fait également l’écrin de l’exceptionnel Trésor National (1904) de l’orfèvre joaillier Joseph Chaumet.