Le bâtiment actuel, ''Gîte de la Chapelle'', fait partie des restants d'une ancienne Chapelle du XIVème siècle. Un panneau fournissant de plus amples renseignements ainsi qu'un lien (QR Code) vers un document historique très complet, est implanté à l'origine de la Rue de la Chapelle.
Érigé à la fin du IIIème siècle, le diocèse d’Autun est très ancien. Son premier et puissant évêque historique, Rétice, réside à Augustodunum, mais on ne sait pas clairement où se trouve son siège épiscopal. La première cathédrale, Saint-Nazaire, apparait à la fin du IVe siècle à l’ouest de l’actuel évêché. La maison de l’Eglise, première demeure des évêques, s’étendait donc à proximité, et ne cessera de se développer. Sa première mention dans la Passion de saint Léger date du VIIe siècle. Au XIIIe siècle, l’évêché à l’aspect d’un château fort. La tour Saint- Léger, donjon épiscopal, est le seul vestige extérieurement visible de la fortification médiévale. Cet ensemble complexe a encore gardé son noyau du XIIIe siècle tandis que sa physionomie extérieure va prendre peu à peu l’aspect d’une demeure de plaisance, tel un hôtel particulier entre cour et jardin. Au XVIIIe siècle, l’ancienne entrée, impasse de l’évêché, devient un passage secondaire tandis que la porte monumentale place du cardinal Perraud est désormais l’entrée d’honneur, ouvrant sur la grande aile classique.
Il n'y a pas de prestation d'activité touristique sur place mais vous pourrez entrer dans la cour et voir le bâtiment de l'extérieur.
L'église est placée sous le vocable de Saint-Étienne, elle a conservé son chœur ancien du XVe siècle, voûté d'ogives. Y est visible un tableau du peintre Camille Bouchet réalisé en 1849 : Lapidation de Saint-Etienne, réinstallé début 2020 après avoir été restauré.
Le Carmel de la Paix est l’œuvre de l’architecte espagnol Jean-Louis Sert, disciple de Le Corbusier. Située au sommet d’une colline, cette construction contemporaine remarquable a été édifiée dans les années 1970. Elle se fond complètement dans le paysage et détient le label "Patrimoine du XXe siècle". Une trentaine de religieuses concilient vie monastique, accueil et travaux agricoles dans l’exploitation d’une ferme et d’un verger, subvenant ainsi à leurs besoins. Les carmélites peuvent accueillir des personnes pour partager un peu de leur vie, de leur prière, de leur travail. Messe tous les jours du lundi au samedi à 11h (se renseigner au préalable). Au carmel, le silence est de rigueur.
La chapelle se situe à 450 mètres d'altitude au pied du Mont Saint-Romain. Elle est érigée en direction du vignoble du Haut-Mâconnais et de la vallée de la Saône. Elle fut construite le 1er mai 1941, jour de la fête du Travail, en l’espace de vingt-quatre heures seulement, ce qui en fait sa particularité et un record. Pas moins de six cents jeunes et chefs de groupe des Chantiers de la jeunesse française de Saône-et-Loire, se relayèrent toutes les trois heures pour construire cet édifice. La chapelle est largement ouverte sur l'extérieur, principalement du côté ouest (par une vaste arcade en plein cintre). Ses deux côtés sont éclairés, chacun, par de larges baies en cintre légèrement surbaissé et deux peintures murales tapissent l'intérieur. Vaste esplanade devant la chapelle.
Maxime Descombin est né au Puley en 1909. Ce sculpteur autodidacte a commencé sa carrière comme tailleur de pierre.
La sculpture sérielle "Les Portes", présentée dans son village natal grâce aux instances locales, a été conçue par le sculpteur en 1961 avant d'être réalisée en 2023 afin de lui rendre hommage. En contemplant cette œuvre, admirez également le matériau dans lequel elle a été sculptée. Il s'agit de la pierre du Puley, devenu rare de nos jours.
Cet édifice fût construit entre la fin du XI siècle et début du XIII pour remplacer une église primitive (placée sous le vocable de Saint Jean-Baptiste). L'église se situe dans l'enceinte d'un ancien château, siège d'un domaine agricole et seigneurial ou doyenné ayant appartenu à l'abbaye de Cluny. Au XIX siècle, jugé trop exigüe, elle est délaissée au profit d'une nouvelle église, ouverte au culte en 1870. Revendue, elle sert d'entrepôt de vin et de salle paroissiale avant d'être abandonnée. Elle est sauvée de la ruine et de la destruction par les Amis du Dardon, société savante locale qui acquiert le bâtiment en 1969 et entreprend sa restauration. Des expositions sont organisées en juillet et août.
Datée de 1484 au bas du campanile, cette petite chapelle a été fondée par un curé de Touches né à Laives. A voir, à l'extérieur, deux bas reliefs, la statue de Saint-Fiacre ; à l'intérieur : fresques murales, retable de pierre et litre.
Les Combattants Volontaires de la Résistance (CVR) de la section Cluny-Mâcon-Chalon ont impulsé, depuis 2022, un projet de matérialisation de l'ancien tracé de la ligne de démarcation, frontière imposée par l'ennemi de 1940 à 1943. Les poteaux gravés se situent à l'emplacement des anciens postes de contrôle allemand. Les pupitres explicatifs permettent d'en savoir plus sur l'Histoire locale.
Les Combattants Volontaires de la Résistance (CVR) de Saône-et-Loire ont impulsé, depuis 2011, un projet de matérialisation des anciens lieux de parachutages de la Seconde Guerre mondiale pour rendre hommage à des hommes et des femmes engagés, prenant des risques importants, pour poursuivre la lutte contre l'ennemi.
Le parachutage de Bissey-sous-Cruchaud a eu lieu le 16 avril 1944 à destination du maquis de Saint-Gengoux-le-National (armes et munitions), parachutage anglais au lieu-dit "Les terres Saint Michel" et "La bruyère" sur un terrain nommé "Portos". Le message codé de radio Londres était "Théodore se mouche avec fracas".
Le 27 avril 1944, un deuxième parachutage aurait dû avoir lieu, annulé en raison de mauvaises conditions météorologiques.
Le totem a été inauguré le 19 novembre 2022.