Collection de petits objets anciens liés au monde rural et au patrimoine.
Destination nature !
Avis aux curieux, aux passionnés de Dame nature ! En route pour une visite passionnante, ludique et interactive à la rencontre des animaux, insectes et plantes de notre région. Un cabinet de curiosités vous propose une immersion dans les continents et une expérience numérique interactive. Exposition temporaire 2024 : Légendes végétales : dans la forêt naissent les contes.
Et, à chaque période de vacances scolaires, participez aux "Escapades nature", sorties thématiques et ateliers, à vivre seul ou en famille , ainsi qu’aux séances de planétarium pour une découverte passionnante du ciel et des étoiles.
Des stages pour les enfants de 8 à 14 ans sont également proposés : stage astro, stage pisteur, stage micro-fusée.
Espace muséographique ludique et interactif, situé au cœur du berceau de cette race d'exception, expliquant comment la charolaise transforme l'herbe en viande de qualité. Les trois niveaux thématiques détaillent successivement tout ce qui fait la tendreté et la justosité de cette viande d'exception, la passion des éleveurs et le paysage de bocage modelé par l'élevage des bovins. Cette visite, également adaptée aux enfants, s'achève sur le belvédère pour profiter d'un panorama sur le bocage.
Situé dans une hostellerie de 1742, tout près du pont-canal sur la Loire, le Musée de la Céramique de Digoin rassemble quelques 8 000 pièces dans 14 salles. La visite guidée redonne vie à une histoire qui dépasse le cadre régional. Le panorama est aussi vaste que varié : d'un four gallo-romain du IIème siècle, à la mémoire de la production digoinaise depuis 1770, en passant par les techniques de fabrication et de décoration, cette visite est aussi un vrai bain de céramique familiale. Chaque visiteur retrouve, à côté de pièces rares, les vaisselles qui ont marqué sa vie, celle de ses parents et celle de ses grands-parents.
Rétrospective sur l'histoire de l'usine Puzenat de 1882 à 1956, qui a révolutionné le matériel agricole, en France et à l'étranger, au début du XXème siècle. Exposition de plusieurs machines Puzenat et présentation du travail du bois à travers une collection d'outillage, dont plus de 400 rabots.
Au milieu du XVIIIe siècle, le Comte de Clermont-Tonnerre est le seigneur de Monestoy, ancien nom d'Epinac depuis 1656.
A la révolution de 1789, il émigre et ses biens confisqués sont revendus en 1826 à un Dijonnais, Samuel Blum, maître de forges au charbon de bois, qui achète château, verrerie et mines.
En 1829, la concession houillère est rachetée par la S.A des houillères et du chemin de fer d'Epinac.Dès 1835, les houillères construisent 300 logements pour leurs ouvriers à la cité de la Garenne. Ecoles, chapelle, coopératives et cafés sont vite bâtis.
En 1845, la verrerie Andell et C°, qui fabrique des bouteilles à vin, emploie des enfants dès l'âge de 12 ans ! Une première école leur ouvre ses portes en 1866, soit 15 ans avant les lois de Jules Ferry. De la verrerie sortent 3.500.000/an à la fin du XIXe siècle, avant sa fermeture en 1931.
Face au parc rue Jean Bouveri, l'ancienne rue « Bouteille », aujourd'hui rue du 11 novembre, a perdu une partie de ses bâtiments et son caractère.
Un chemin de fer, la quatrième ligne en France, transporte dès 1836 la houille d'Epinac jusqu'au canal de Bourgogne à Pont d'Ouche. La traction des wagons est animale avant qu'une machine à vapeur belge (et pas Schneider, le concurrent voisin du Creusot !) ne remplace bœufs et chevaux en 1860.
En 1868, le PLM (Paris/Lyon/Marseille) utilise la prise d'eau du Pont Vert. La Ligne Epinac/Autun est ouverte grâce à l'appui de Mac Mahon, duc de Magenta, né à Sully.
L'état rachète le chemin de fer d'Epinac en 1881. En 1891, le Président de la République Sadi Carnot, ancien député de la Côte d'Or, petit-fils de Lazare Carnot de Nolay, vient à Epinac inaugurer la ligne vers Les Laumes et Paris, par Thury et Arnay-le-Duc. La ligne Epinac/Pont d'Ouche, prolongée jusqu'à Dijon en 1905, est ouverte aux voyageurs. Mais bientôt la route tuera le rail : la voie ferrée deviendra en 1992 la promenade de Monestoy.
En 1889, l'ingénieur Charles Destival dirige les houillères. La production augmente tant, qu'en 1910 la centrale électrique du puits Hottinguer vend du courant jusqu'à Autun et Meursault. Le maximum est atteint en 1917 avec 292545 tonnes de houille. Le puits St Charles (du prénom de Mr Destival) sera le dernier puits creusé en 1920 à moins 618 m.
Puis un à un, les différents puits ferment : Ressille, Champs-Pialey, Fontaine-Bonnard, Hagerman, Souachères, Micheneau, Garenne, Sainte-Barbe, Le Curier, Hottinguer, Lestiboudois au pied du château et Saint Charles dont le chevalement orne aujourd'hui le proche musée de la mine de Blanzy.
En 1946, reprise de Veuvrottes. Les mines sont nationalisées et gérées par les Charbonnages de France En 1950, la mine du Moloy ferme à St Léger-du-Bois et le 28 février 1966, les Charbonnages de France ferment Veuvrottes : Epinac-les-Mines à vécu ! Les derniers mineurs iront travailler « au Montceau », en regrettant « parce qu'il y a encore beaucoup de charbons sous nos pieds » l'abandon de l'appellation « Les Mines » qui avait été adoptée en 1891 à la demande du PLM.
Présentation dans une atmosphère "Belle Époque" de pièces de collection du XIXème siècle : berline ayant appartenu à la Comtesse de Ségur, calèche ayant transporté le Tsar Nicolas II de Russie, attelages russes, américains, d'Europe de l'Est, d'Angleterre, de France et du Charolais Brionnais...
Le château situé au cœur de ce parc est un édifice aux volumes et au style éclectiques, il a été construit par l'architecte départemental Jean-Etienne Giroud, également auteur du château de la Fourrier sur la même commune. Le château a appartenu à la famille de Chargères (également propriétaire du château du Breuil), avant de passer par alliance au marquis d'Aux de Lescout, puis à la ville de Gueugnon dans les années 1970.
Présentation du travail du tissage, du fil à l'étoffe, du travail manuel au travail sur les métiers mécaniques. Fonctionnement des machines à pédales, à moteur. Visite commentée et animée.
Palinges fait partie de la Vallée de la Céramique.
Au XIX° siècle, Palinges comptait 6 industries céramiques à la Melchère (Bernard et Contant), la Motte (Diossin), la Pépinière (Dessertaine-Chotet), les Sauges (Simon-Musson), le Montet (Laujorrois- Ruaut-Pajot-Paissaud-Deyrieux-Bordelais) et le Fourneau (Chèze). Vint s'ajouter une 7ème industrie au début du XX° siècle avec le site des Badeaux (Ducrot).
Le musée renferme une très belle collection de céramiques datant de 1811 à aujourd'hui avec les Terres Cuites de Bourgogne.
Illustrations, témoignages et reconstitutions de la vie errante des galvachers (bouviers et charretiers) qui étaient connus pour leur habileté et leur dextérité à conduire les bœufs de trait. Exposition très documentée. Audiovisuel.
Musée du site gallo-romain : moules, figurines en terre blanche, objets des fouilles de 1984-1986. Visite ponctuelle, information auprès de la mairie.