Commune du Clunisois en Saône et Loire - Bourgogne du Sud
Isolée dans le vallon, l'église Saint-Blaise fut fondée par Cluny sur un site gallo-romain au XIe siècle.
En contrehaut, les bâtiments du carmel de la Paix sont dus à l'architecte J.L Sert, disciple de Le Corbusier. La rusticité du béton brut et les lignes sobres des bâtiments étagés à flanc de colline s'intègrent parfaitement à la quiétude de l'environnement. L'ensemble a été construit en 1971 lors du transfert de la communauté fondée à Chalon-sur-Saône en 1610. On peut assister aux offices et partager la vie, travaux et prières, de la communauté.
Au bourg de Mazille jadis fortifié, belles maisons rurales et ancien château des moines de Cluny dont la chapelle voûtée domine la vallée de Cluny. C'est aujourd'hui une exploitation agricole.
Saint-Gengoux-le-National est une charmante cité médiévale qui prit son essor à partir de 1166, date du traité de pariage entre le roi de France, Louis VII, et l'abbé de Cluny. Il permit de transformer le village d'origine en une cité fortifiée, augmentant la sécurité de la région. Dès lors, la vie économique pouvait facilement se développer grâce à l'installation de nombreux artisans et commerçants. Pendant près de 600 ans, la ville s'appela Saint-Gengoux-le-Royal. Aujourd'hui, les visiteurs qui rentrent dans le cœur de Saint-Gengoux-le-National, la cité médiévale, se retrouvent à une autre époque. En effet, il existe encore beaucoup de maisons témoins du XIIIe siècle et des siècles suivants.
On peut aussi admirer l'église, dont le clocher roman octogonal à 3 étages date de 1120. Une passerelle (appelée pontet) relie le clocher à la "Tour de l'Horloge", sorte de beffroi édifié en 1566 pour sonner l’heure. Le donjon, seul vestige du vieux château, est lui aussi toujours présent. L'image "médiévale" est attractive, mais ce n'est pas le seul atout, car la vigne et le vin tiennent ici une place importante depuis longtemps. Les visiteurs seront aimablement reçus à la cave coopérative pour déguster et acheter d'excellents bourgognes, y compris le Mâcon Saint-Gengoux.
La ville dispose de tous les commerces et facilités pour un agréable séjour.
Le site de Bray témoigne des statuts différents des moines de Cluny, dans la société médiévale. Celui de seigneurs ecclésiastiques, déjà… En effet, lorsqu’il rachète le château de Boutavent en 1237, l’abbé de Cluny dispose du droit de justice et de dime sur les terres de Bray, qui en dépendent. De plus, Cluny y bâtit la chapelle Saint-Jean-du-Bois, qui devient, pendant un temps, un ermitage. Bien que la règle clunisienne prescrive aux religieux la vie en communauté, certains se retirent parfois et s’isolent de Cluny.
Mais les moines sont pleinement ancrés dans la société. Ils administrent des terres agricoles et viticoles : le domaine de la Malaise, que crée Cluny, nous rappelle aujourd’hui cette activité essentielle. Ils desservent aussi le culte, au centre du bourg, dans l’église Saint-Quentin, datant des 11e-12e siècles. Le plan de l’église est original pour la région mais, une fois entrés, prenez attention aux sculptures des chapiteaux qui pourraient remonter au 11e siècle.
Le village de Blanot est situé dans un repli des Monts du Mâconnais, au pied du Mont Saint-Romain, au Nord-Est du canton de Cluny. Dans ce splendide village vous découvrirez le Prieuré clunisien du XIIIème siècle, lavoirs anciens, four à pain, toits de lave, maisons à galerie, murs de pierres sèches, tombes mérovingiennes des VIème et VIIème siècles.
Vous visiterez ses célèbres Grottes ! L’ensemble des grottes a été découvert en 1739. Les salles sont étagées sur plus de 80 mètres de profondeur, le tout dans un décor féerique de stalactites et stalagmites
Vous découvrirez également le Mont Saint-Romain, d’une altitude de 580 m, table d’orientation, superbe vue sur les Alpes, le Jura, puis à l’Ouest les Monts du Charolais et le Morvan.
Sur cet ancien site gallo-romain, les moines de Cluny fondèrent, au XIème siècle, un prieuré qui fut détruit à la fin du XVIIIème siècle.
Ne manquez pas Saint-Hippolyte où les moines de Cluny développent un doyenné pour administrer le domaine agricole dont l'église est le centre.
Les vestiges de l'église actuelle datent de la fin du XIe siècle. L'église présente à l'origine comme un système défensif mis en place par les moines pour protéger leurs terres. La nef s'écroule au XVe siècle. L'église servira de remise agricole et finira ensuite par être abandonnée.
Des campagnes de conservation sont menées par l'association "Le Renouveau de Saint Hippolyte" et la municipalité afin d'offrir aux visiteurs une lecture architecturale simplifiée.
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