Monstre de puissance et emblème du Creusot, le marteau-pilon domine l’entrée de la ville du Creusot. C’est François Bourdon, ingénieur aux usines du Creusot, qui mit au point, en 1840, le premier marteau-pilon à vapeur. En 1876, les Établissements Schneider créèrent cet outil de forgeage, qui, malgré sa taille et son marteau de 100 tonnes, permettait d’effectuer des travaux d’une extrême précision. Démonté en 1930, il orne depuis la place du 8 Mai 1945. Devenu l'emblème de la ville, il est même reconnu “patrimoine historique du génie mécanique” par The American Society of Mechanical Engineers.
La Villa Perrusson et son jardin - Écomusée Creusot Montceau
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
ECUISSES
Construite entre 1869 et 1895, la villa Perrusson est le symbole de la réussite des Perrusson-Desfontaines, entrepreneurs de tuiles, carreaux et céramiques architecturales. Elle est composée de deux pavillons accolés, ornés de décorations céramiques polychromes. Cette villa est un témoignage exceptionnel de l’histoire industrielle locale. Son architecture et ses éléments de décors remarquables en font un élément patrimonial unique dans la région Bourgogne. Quant au parc paysager réhabilité de cette splendide demeure patronale, il abrite une orangerie et un bassin, à l’image des jardins à l’anglaise.
À partir du mois d'avril 2024, embarquez pour la Belle Époque ! Découvrez l’histoire de la Villa Perrusson ainsi que les intérieurs meublés et décorés du pavillon Desfontaines, tels que les habitants du début du XXe siècle ont pu les connaître.
L’ensemble du site de la villa Perrusson (jardin, intérieurs meublés, exposition temporaire) est accessible en visite libre.
Des visites guidées des intérieurs meublés sont proposées à 14h, 15h, 16h et 17h ainsi qu’à 10h, 11h et 12h en juillet et août (durée de 50 minutes environ, inscription à l’accueil).
Afin de préserver les décors, les sacs sont interdits dans les intérieurs meublés. Des casiers fermant à clé sont mis à disposition dans l’espace vestiaire (espace sous vidéo-surveillance).
Lavoir des Chavannes
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
MONTCEAU-LES-MINES
Véritable cathédrale industrielle, le lavoir des Chavannes était le plus grand lavoir à charbon d'Europe lors de sa mise en service à la fin des années 1920. Il a remplacé les "trieuses", ces femmes qui séparaient le charbon des stériles à la main. Le lavoir n'a cessé son activité qu'en 1999. Inscrit monument historique, il ne se visite pas, mais est visible de la route du canal.
Halle des Grues et Locomotives, actuelle bibliothèque universitaire
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
LE CREUSOT
Construit vers 1849, c'est le plus ancien bâtiment industriel du site du Creusot qui ait été conservé. D'abord dédié au montage de locomotives à vapeur puis dépôt de magasinage pour les aciéries, on y effectua ensuite la réparation des grues et locomotives. Aujourd’hui bibliothèque universitaire, il dispose d'un hall patrimonial pouvant accueillir des expositions.
Manufacture de bonneterie Perrin - Visite guidée
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
Dès
6
€
MONTCEAU-LES-MINES
Installée à Montceau-les-Mines depuis 1924, la Manufacture Perrin est l'un des derniers représentants de la tradition bonnetière française. La visite guidée de l'entreprise permet de découvrir les ateliers en fonctionnement, ainsi que toutes les étapes de fabrication d'une paire de chaussettes ou de collants : du magasin des fournitures, à la finition et l'expédition, en passant par la création, le tricotage, l'appairage, etc. À l'issue de la visite, passage par un magasin permettant d'acheter les articles de la manufacture au tarif usine, ainsi qu'une sélections de produits "made in France". Inscription obligatoire auprès de Creusot Montceau Tourisme.
En raison du bruit dans les ateliers, les enfants de moins de 3 ans ne sont pas admis à la visite.
Inscription uniquement en ligne ou à l'accueil de l'Office de Tourisme de Montceau-les-Mines.
Moulin de Lugny
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
Dès
4
€
LUGNY-LES-CHAROLLES
Le moulin est un édifice datant du XIe siècle, abandonné à la fin de 1969 par son dernier meunier en activité, mais qui fait l'objet depuis 20 ans, à partir de 2001, d'une réhabilitation progressive. En 2011, une roue impressionnante, de 6m de diamètre et d'un poids de près de 7t, a été mise en place, ainsi que les engrenages et les meules. En 2013, une génératrice électrique est installée en vue d'une production d'électricité. Le site du moulin offre un joli point de vue sur le bief de la rivière Arconce ainsi qu'une aire de pique nique.
Les Ateliers Gauthier
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
CHALON-SUR-SAONE
Manufacture de chemises haut de gamme depuis 1947. Chemises prêt-à-porter et sur mesure présentes à travers le monde. Chemisiers femme et pyjamas homme.
Depuis 1875, la Manufacture de Digoin perpétue son savoir-faire dans le grès culinaire et horticole. Fermée en août. Visite des ateliers sur réservation ou lors des visites programmées en partenariat avec l'office de tourisme le Grand Charolais à Digoin.
Le lavoir date de la fin du XIXe siècle ( 1877) . Il fut construit par M.CHAMPOMIER, maçon à Mâcon, qui réalisa aussi celui de Dracé aujourd'hui disparu.
L'alimentation du lavoir servait préalablement à abreuver le bétail, ce qui avait causé quelques histoires au moment du projet de construction du lavoir.
Visible de l'extérieur.
Le four à Pain fut construit en 1874.
Il est encore utilisé de nos jours lors de manifestations ponctuelles.
Ce lavoir (dénommé lavoir fontaine) date du 19° siècle, décrit comme édifice de plan rectangulaire, ouvert sur deux côtés.
Le bassin rectangulaire en pierre de taille est couvert sur la totalité. Le gros œuvre est en pierre de taille.
Il a été versé à l’inventaire général du patrimoine culturel le 17 novembre 2005.
Il se trouve à proximité de la place dite « des Morts » (actuelle place du souvenir) sur laquelle était bâtie l’ancienne église, environnée d’un cimetière avec, dans le voisinage, des sources insalubres.(Le nouveau cimetière a été ouvert en 1833).
Les délibérations du Conseil nous apprennent qu’en l’an II, le bassin de la fontaine, proche de l’église, était si étroit que deux personnes ne pouvaient y puiser ensemble, qu’il est situé dans un lieu bas et très dégradé qui recevait tous les immondices des environs vu qu’il n’était ni clos, ni couvert.
La fontaine Rabot était entièrement basse tous les étés et ne fournissait de l’eau ni dans le bassin pour abreuver les animaux, ni dans celui qui sert à laver le linge. (Cette fontaine fera parler d’elle à partir des années 1776).
C’est en l’an III que la commune possède les fonds pour construire un lavoir en pierre de taille couvert d’un toit de tuiles afin de mettre les laveuses à l’abri.
En 1864, cette fontaine est de nouveau en mauvais état et l’eau s’y perd de tous côtés. Des réparations s’imposent et sont faites.
En 1878, les lavoirs manquent d’eau, mais celui dit « des Morts » offre la certitude d’en avoir toujours.
La vieille construction est démolie pour agrandir le bassin. La charpente en sera entièrement refaite en 1920.