Construite durant la seconde moitié du XIIème siècle, dans un calcaire d'ocre rouge, cette église a conservé son fort clocher et en façade, un portail où se lit le nom du bâtisseur "Seguin, facteur de pierre à Malay", inscription unique en Bourgogne.
Elle fut édifiée au début du XIème siècle et fait suite à la première église donnée par les Sires de Brancion en 927 à Cluny. En 1156, Blanot devenait une prévôté du domaine abbatial de Cluny. La nef mesurait 25,15m de long, elle fut réduite de 6m dans les années 1930. Elle a retrouvé sa charpente apparente depuis la restauration de 1981.
L’ancien cimetière paroissial occupait la plate-forme où se trouve l’église et à l’époque mérovingienne, il débordait au delà du bâtiment des moines de Cluny.
Site candidat UNESCO
Edifiée au début du XIème siècle, cette église est représentative du 1er art roman lombard : nef unique charpentée, clocher à arcatures lombardes couvert de lave, abside en cul-de-four. Les locaux du prieuré sont aujourd'hui résidence privée, qu'abrite une enceinte à tour d'angle ronde.
Très belle église romane du début du XIIème siècle qui serait l'œuvre des constructeurs de l'Abbé Hugues de Cluny. La nef a servi d'église paroissiale. L'arc, très bas, qui la sépare du chœur fut établi à la reconstruction de la voûte et du clocher. Cinq arcades enchâssent les trois fenêtres. L'arc d'entrée de l'abside et ses voisins sont brisés et prolongent directement les pilastres.
Cette église fut construite au XIème siècle au bord de la rivière La Gande, dans les prairies. Sur la croisée du transept, petite coupole. Nef voûtée d'un étroit berceau porté sur quatre énormes piles rondes et deux colonnes fort minces, surmontées de chapiteaux qui évoquent irrésistiblement ceux de Saint-Martin-du-Canigou. Clocher carré à trois étages.
La première pierre de l’église de Bonnay-Saint-Ythaire a été posée en 1881, elle est bénite en 1884 et consacrée en 1885 par Monseigneur Perraud, alors évêque d’Autun. Elle est sous le vocable de l’Assomption de la Vierge Marie. On donne au nom de « Bonnay » une double origine : « bonne aygue » (bonne eau) à cause d’une source intarissable sur ces lieux ou bien « Belnacium » (terme attesté en 1119), en référence au dieu gaulois Belnacius.
Église paroissiale majeure de la ville, l'église Notre-Dame est un bel édifice gothique du XIIIe siècle dont le grand porche, qui débordait sur la place, a été détruit un peu avant la Révolution. A l'intérieur, l'homogénéité architecturale est remarquable et une belle lumière éclaire cet édifice très sobre sur lequel veille Pidou-Berlu ! Elle a été classée aux Monuments Historiques en 1862. Elle est caractérisée par son clocher lanterne, les rosaces du transept, la galerie de la nef. L’église offre 50 sculptures de visages d’époque gothique ; parmi celles-ci, ces têtes jeunes et feuillues ou celle, triple et couronnée appelée le Pidou-Berlu, qui est, en fait, une représentation de la Sainte Trinité.
L’étalon de la tuile mâconnaise intégré au mur de l’église explique le nom au XVe siècle de Notre-Dame des Panneaux (ecclesia Nostrae Dominae de panellis). L’église gothique Notre-Dame a servi au XVe s de dépôt des poids et mesures. Présente au cœur des activités urbaines, elle jouissait du privilège de conserver les « panneaux », ou étalons de mesure légale des grains, des farines, des catégories de pains, ainsi que ceux des carreaux et des tuiles.
L'église Saint-Marcel de Cluny occupe l'emplacement sur lequel était construit la chapelle de Saint Odon qui datait de la fin du XIe siècle. La partie la plus remarquable de l'église est son clocher roman : une tour octogonale couronnée par une grande flèche dont la construction ne remonte qu'au XVIe siècle.
Sigy-le-Châtel, dénommé Sedriacum castrum, fief du duc de Bourgogne en 1279, est un joli village mâconnais, bâti entre deux éminences sur lesquelles se dressent les ruines du château féodal et l’ église de l’ancien prieuré Saint Nicolas. Remaniée au cours des siècles et récemment rénovée, celle-ci dégage une impression de sérénité et de luminosité.
Le site de ce village, perché sur une colline dominant les vallées de la Guye et de la Grosne, est très pittoresque. Il a été occupé dès l’Antiquité. Une église paroissiale y fut bâtie dans la 2e moitié du Xe siècle ; elle dépendait du diocèse de Mâcon et de l’archiprêtré du Rousset. C’est une des plus anciennes de Saône-et-Loire.
L'église de Saint-Ythaire, consacré à Saint-Barthélémy, frappe par l’alliance entre un clocher roman et une église néo-gothique. L’église ancienne, traditionnellement orientée vers l’est, avait son entrée sur la rue. La nef rejoignait le clocher, qui dominait le chœur, et au-delà se trouvait l’abside. Les travaux du XIXème siècle (agrandissement en 1830, et large reconstruction entre 1872 et 1875) aboutirent à l’édifice néo-gothique que nous avons sous les yeux : le chœur ancien a été supprimé et remplacé à l’ouest par un chœur néo-roman ; l’entrée a été transférée sous la face est du clocher : l’église se trouve donc maintenant orientée vers l’ouest. On peut lire la date de 1873 sur le tympan nu de la porte principale avec l’inscription « A la gloire de Dieu » suivie du nom des deux bienfaiteurs.
L’église Saint-Eusèbe existe, dès l’an 1000, mais on ne sait pas s’il s’agit de l’édifice actuel qui ne paraît pas remonter à une époque antérieure au milieu du XIe siècle, avec l’ajout d’une chapelle sud à la fin du XVe et au XVIe, et d’une chapelle nord au XIXe.
Elle a été inscrite à l’Inventaire supplémentaire en 1950.