L'église de l'Assomption d'Hurigny, avec son clocher octogonal à 2 étages, date du XIIIe siècle. La nef a été refaite en 1898 et ornée des vitraux du maître-verrier lyonnais Lucien Bégule.
La nouvelle cathédrale néo-classique Saint-Vincent de Mâcon (1806-1816) est érigée après le Concordat de 1801, et le passage de Napoléon Ier et de Joséphine à Mâcon en 1805. L’empereur accorde, par décret, 240 000 francs à la ville pour établir un nouveau lieu de culte. On pense dédier celui-ci à Saint Napoléon, saint corse, dont la fête tombe le 15 août ! L’architecte Guy de GISORS, un des architectes officiels de l’Empire, est désigné pour établir les plans. Par décret impérial, il est précisé que l’église doit être érigée dans un style néo-classique sur le terrain de l’ancienne collégiale Saint-Pierre, vis-à-vis de la place Napoléon (square de la Paix). Mais les devis sont dépassés, il faut attendre le 24 août 1816 pour l’inauguration officielle : l’église est dédiée à saint Vincent, diacre et martyr, et à Saint Louis, roi de France.
Un attrait de la cathédrale de Mâcon est son programme iconographique complet de vitraux du XIXe siècle du maître-verrier Jean-Baptiste Barrelon, qui rythment la nef. L’un d’eux attire l’attention : le vitrail de saint Vincent et Saint Louis, saints patrons, présentant les deux cathédrales Saint-Vincent de Mâcon, l’ancienne (le Vieux Saint-Vincent, dont il ne reste à ce jour que les vestiges) et la nouvelle, consacrée en 1816.
La paroisse d’Uchizy fut donnée en 878 par le roi Louis le Bègue à l’abbaye Saint-Philibert de Tournus qui y établit un prieuré et reprit l’église placée sous le vocable de Saint Pierre dont la statue de style gothique, classée, en pierre polychrome, est placée actuellement dans la chapelle nord. Assis en Majesté, il tient une grosse clé. La construction de l'édifice remonte au dernier quart du XIe
siècle. L'église a été classée Monument Historique en 1913. A voir : le clocher à 5 étages (le dernier est du XVIe s.) ; le décor du portail nord.
L'église de Saint-Gengoux est connue depuis le IXe siècle. Le chœur, le clocher et l'abside sont d'époque romane. Elle a été partiellement rebâtie à partir d'octobre 1865 (nef) et bénie le 20 mai 1867, comme le signale une inscription visible dans l'église. Des statues XIXe sur des consoles ponctuent les chapiteaux de la nef. L'église a un plan original : une nef moderne avec bas-côtés dont la dernière travée formant le chœur est suivie d'une abside moderne avec absidioles. Ce nouveau chœur est couvert de peintures murales de la fin du XIXe siècle. A voir : modillons romans du chevet.
L'église de Saint-Albain comprend un clocher et un chevet de style roman à bandes lombardes (comme le petit clocher du massif porche), mais l'édifice n'est pourtant pas antérieur au XIIIe siècle et son chœur, comme les croisillons, est voûté d'ogives sur culots, formes gothiques. Il s'agit donc d'un bâtiment qui marque la transition entre les deux styles.
L'église de Péronne a été cédée au Xe siècle à l'abbaye de Cluny, qui y a établi un de ses doyennés. La façade de l'édifice est peut-être la partie la plus ancienne avec son appareil en « opus spicatum » (en forme d'arêtes de poisson). Le clocher a été surélevé d'un niveau au XIXe siècle. A voir : deux linteaux sculptés (Xe ou XIe siècle) encastrés dans les murs de la nef, dont l'un représente un coq et l'autre deux lions affrontés autour de l'Arbre de Vie de la Genèse.
L’existence de Montbellet est attestée dès 850. L’église paroissiale faisait partie, à l'origine, d’un prieuré dépendant de l'abbaye de Saint Claude dans le Jura et qui avait pour annexe la chapelle de Saint Oyen, saint jurassien. On peut observer, à l’intérieur, trois étapes de construction, selon R. Oursel :
1/ De l’époque romane, au XIIe siècle, reste la travée sous clocher avec coupole octogonale sur trompes, portée sur deux arcs latéraux qui permettent le passage du plan rectangulaire au plan carré.
2/ L’époque gothique : le chœur, de la fin du XIIIe siècle ou début XIVe, à chevet plat, est profond de deux travées, il est voûté d’ogives chanfreinées, que sépare un fort arc doubleau au cintre légèrement brisé. Il est éclairé dans l’axe par une grande fenêtre à remplage gothique à deux lancettes, sertie de pierres apparentes qui ressortent sur le chevet rouge lie de vin. Les vitraux bleus du chœur sont modernes. Les chapelles latérales carrées voûtées d’ogives sur consoles d’angle sont aussi du XIIIème. Un hagioscope (jour rectangulaire, creusé de biais) permet d’avoir vue sur le maître-autel depuis la chapelle sud. La piscine liturgique au sud, sous arcade et écoinçons ajourés de rosaces contribue à dater cette partie médiévale.
3/Début XVIIIe siècle : la nef unique rectangulaire plafonnée ne paraît pas romane, elle a été agrandie en 1702. Bâtie sur un sol pentu, elle présente une assez forte déclivité d’ouest en est : 3 marches et 5 gradins depuis le porche conduisent au premier tiers de la nef ; des bancs sont installés sur les trois derniers gradins, ce qui donne une vue plongeante sur le chœur. La nef ouvre à l’ouest par une porte en plein cintre aux arêtes chanfreinées, et au midi, par une porte secondaire en plein cintre, à deux impostes toscanes et clé de voûte gravée de l’inscription : DOMUS MEA DOMUS ORATIONIS (« Ma maison est une maison de prière »).
Les travaux de restauration se sont poursuivis au XIXe et XXe.
En 1939, Fleurville, alors hameau de Vérizet (71), fut rattaché à la Paroisse de Lugny pour le culte, à la suite de la création de la communauté pastorale de Lugny, fondée à l’initiative de Monseigneur Joseph Robert. Erigé en commune après la 2e guerre mondiale, Fleurville n’avait jusque-là pas d’église et l’édifice construit fut modeste.
L’église néo-gothique de Saint-Martin-Belleroche a été construite, selon les plans de l’architecte départemental Dominique, entre 1864 et 1867, plus au nord que l’ancienne église romane. Cette ancienne église paroissiale, inscrite à l’I.S. en 1942, dépourvue de sa nef au XIXe siècle, a ainsi fait place à une nouvelle église, mais a conservé son chœur roman du XIIe siècle à deux travées, un chevet à bandes lombardes et un beau clocher à baies géminées et arcatures, servant de beffroi à l'édifice du XIXe tout proche.
La nouvelle église, qui a repris le vocable de Saint-Bonnet, est construite aux Minets en 1856 et 1857 par l’architecte André Berthier. L’élévation latérale de la nef de l’église est timbrée d’arcs de décharge de type lombard (arcature à quatre formes). De hauts contreforts à talus épaulent l’édifice sur ses faces latérales et en façade, aux extrémités. L'ancienne église romane est devenue chapelle privée.
L'église Saint-Pierre datant du début du XIIe siècle, placée sous le vocable de saint Pierre, est romane dans l'ensemble malgré de nombreux remaniements. Elle est composée d'une large nef unique, d'une arcade brisée vers la travée sous clocher, et d'une abside en hémicycle reconstruite au XVIIe ou XVIIIe siècle. La travée de chœur est voûtée d’un berceau en plein cintre, soutenu par deux arcs de décharge.
L’église Saint-Rémy de Chardonnay est un édifice roman, remanié au XVe et rénové au XIXe siècle.
Des archives font mention, pour la première fois, d'une église à Chardonnay en 952 (acte évoquant une restitution au chapitre cathédrale Saint-Vincent de Mâcon). De cette église initiale, il ne reste de nos jours, probablement, que la travée sous clocher, voûtée d'une coupole sur trompes.
Vers 1150-1200 (plan Guerreau) : reconstruction de l'église, composée d'une nef unique suivie d'une travée sous le clocher et d'une abside. Le clocher, assez bas, est décoré de bandes lombardes.
Au XVe siècle, l'église est remaniée et reçoit deux chapelles, ce qui lui donne son plan en forme de croix latine (chapelle gothique au nord, construction alvéolée au sud).
Au milieu du XIXe siècle, l'église est entièrement rénovée.