Entourée de vigne, l’église Saint-Germain de Fuissé est un grand édifice à clocher-porche en saillie, construit dans un style néo-gothique flamboyant sur les plans de l’architecte départemental, André Berthier, entre 1868 et 1872. En partie financée par le legs Jean Pardon, l’aide de l’Abbé Glaneur et les dons des fidèles, elle fut consacrée le 1er septembre 1872.
Extérieur: La façade néo-flamboyante est ornée d’un encadrement de porte sculpté de guirlandes de feuillages arrêtées sur des consoles armoriées : à droite, les armes du pape Pie IX ; à gauche, les armes de l’évêque d’Autun. Des pinacles ornent les côtés. La statue de saint Germain, patron, est placée au-dessus de la porte, que surmonte une grande rosace.
Intérieur: La nef de quatre travées est éclairée par huit grandes baies néo-flamboyantes pourvues de vitraux colorés, au-dessus des arcs de décharge en plein cintre. Sur le transept saillant s’ouvrent au nord et au sud une chapelle à absidiole pentagonale ornée d’une rosace. Le chœur droit d’une travée est terminé par un chevet à sept pans, éclairé par cinq grandes baies en lancette. Tout l’édifice est voûté d’ogives. Le décor intérieur sculpté présente à profusion chapiteaux, consoles, arcades néo-flamboyantes, finement ciselés.
L'église de l'Assomption d'Hurigny, avec son clocher octogonal à 2 étages, date du XIIIe siècle. La nef a été refaite en 1898 et ornée des vitraux du maître-verrier lyonnais Lucien Bégule.
L’église Saint-Denis, à clocher-porche, a été bâtie dans le style néo-classique d'après des plans de l'architecte Roch fils de 1824 à 1826 à l'emplacement de l'ancienne église romane. Ses chapelles abritent deux œuvres remarquables : un retable en pierre de 1528 (classé MH dès 1903) représentant le Christ et les Apôtres et une Vierge à l’Enfant bourguignonne (inscrite MH en 1979) de la fin du XVe. Fonts baptismaux du Moyen Âge, Vierge à l'Enfant en bois ciré du XVIIIe siècle. Une plaque du marbrier Albert Libeau (1893-1971), chef de l'atelier de restauration des marbres du musée du Louvre, avec Pietà sculptée d'après dessin du céramiste lugnisois Jacques-Gabriel Jeandet (1873-1945), est visible dans l'avant-nef en hommage aux Lugnisois morts en 1914-1918. Dans le collatéral nord, depuis 2016 : « L'Annonce de la Parole en Mâconnais », tableau de l'artiste Michel Bouillot (1929-2007) peint à Lugny dans les années 50. Également visible dans la nef (depuis 2018) : crucifix de Saint-Damien, inspiré de la croix peinte exposée en la basilique Sainte-Claire d’Assise, lui aussi peint à Lugny par Michel Bouillot.
À 3 km, à l’ouest de Buxy, le vieux village bourguignon de Montagny-lès-Buxy est bâti au sommet d’un amphithéâtre de vigne. L’église Saint-Vincent de Montagny-lès-Buxy présente une travée sous clocher peut-être d’origine romane, un chœur du XVIIIe siècle, une nef et une sacristie du XIXe. Le mur de chevet a conservé un retable de stuc du XVIIe siècle : fronton courbe relié aux deux pilastres cannelés à chapiteaux ioniques. Le mobilier ancien a aussi été conservé : un Christ en croix placé au centre, encadré par une statue de Notre-Dame à l’Enfant (XVIIIe) et une statue de Saint-Vincent, saint patron en diacre (XVIIe), en bois polychrome.
L'église de Prissé a une histoire longue et complexe. Dès le début du X° siècle, une charte mentionne une église saint Martin de Prissé.
En 1143 sa restauration est entreprise par l’évêque de Mâcon. Le bâtiment actuel tourné vers l’ouest porte la trace d’une église gothique correctement orientée vers l'est.
En 1793 l’église est vendue comme “bien national”, le citoyen Barjot de la Combe l’achète et la rend à la commune.
En 1861, l’évêque Mgr de Marguerye souhaite l’agrandissement de l’église, décidé en 1863 par le conseil de fabrique. L’architecte de l'église Saint-Pierre de Mâcon, André Berthier, dresse les plans d'une église néo-gothique à trois nefs; les travaux sont confiés à Benoît Dubief, tailleur de pierre à Prissé. Les chapiteaux et les vitraux sont financés par les paroissiens. On remarquera, en particulier, le vitrail axial signé du célèbre maître-verrier Edouard Didron (1876). L’église est consacrée par Mgr Perraud le 19 octobre 1878.
L’église de La Roche Vineuse se dresse sur le sommet du rocher escarpé qui portait autrefois un château fort, aujourd’hui disparu. Elle est dédiée à Saint Sorlin, déformation de Saint Saturnin, évêque de Toulouse. L’église romane primitive existait déjà en 962, elle dépendait alors de Cluny avant de devenir église paroissiale pour le village. Elle est agrandie au XVe et en 1834, mais cela ne suffit pas. La municipalité choisit de bâtir, à son emplacement, en 1853, l’église néo-gothique actuelle, d’après les plans de l’architecte mâconnais Ancelin.
L’église romane Saint-Pierre appartenait depuis le XIe siècle à l’abbaye de Tournus. Rebâtie partiellement en 1789, elle fut agrandie en 1835-1836, puis en partie démolie. La découverte d’un gisement de manganèse permit la construction d’une nouvelle église sur les plans de 1862 de l’architecte départemental, André Berthier. La réception d’œuvre eut lieu en 1866, lors de la fête de l’Assomption du 15 août.
De l’église romane primitive subsistent le gros œuvre du chœur et du clocher.
Au XVIIIe siècle l’église est agrandie et des collatéraux sont ajoutés en 1822-1823. En 1882 l’église est entièrement rénovée dans un style néo-roman. Elle conserve un bas-relief sculpté, d’époque romane (XIIe siècle) au Christ en gloire très élégant, entouré de têtes d’anges, de colonnes torsadées et de rinceaux, classé MH. Peintures murales modernes originales.
L’église de Saint-Vérand est une petite église romane du Mâconnais, dominant le village et les vignes environnantes, dont le cru célèbre porte le nom. Elle aurait été construite au XIIe siècle et remaniée à l’époque gothique flamboyante.
L’église, à son emplacement actuel, a été construite en 1820 sur les plans de l’architecte départemental Vaillant de 1816, en pierres roses de La Salle. Dès 1861, il est envisagé de remplacer l’énorme charpente qui écrase la nef. En 1900, des contreforts sont construits, sur les plans de l’architecte A. Pinchard de 1896, destinés à consolider le clocher. Les vitraux ont été restaurés en 2013 par l'atelier "Vitrail Saint-Georges" de Lyon.
L’église Saint-Pierre de Solutré, au pied du rocher, a été fondée par l’abbaye de Cluny au Xe siècle : bâtie en 932 par Odon de Cluny sur un domaine donné à l'abbaye par le roi Raoul, ancien duc de Bourgogne ; l'église a été consacrée en 935 par l'évêque de Macon Mgr Bernon, sous le vocable de saint Pierre. Reconstruite au début du XIIe siècle, elle conserve de cette époque romane certaines parties des murs de la nef, l’abside, le chœur en berceau, la coupole que surmonte le clocher, le chevet et la base du clocher.
En 1874 de nombreux aménagements ont eu lieu sous l'impulsion de l'abbé Ducrost, curé de Solutré (allongement de la nef, démolition du narthex, construction de la sacristie), sur les plans de l’architecte Adrien Pinchard (1875-1898).
En 1968-1969, le choeur est restauré en pierre apparente. Des vitraux modernes du maître-verrier Bertrand de Sermesse sont installés dans le chœur et dans la travée sous clocher.
Le musée a été crée en 2007 par Georges GODOT et des anciens du centre école aéronautique de Saint-Yan est installé sur le site de l'Ecole Nationale de l'Aviation Civile. Le but est de maintenir la mémoire et la sauvegarde du patrimoine du centre de formation de pilotes de ligne de Saint-Yan et de l'aérodrome.