L’église a été reconstruite à partir d’un lieu de culte plus ancien ainsi qu’en témoignent quelques pierres de réemploi ornées (VIIème-IXème) découvertes lors de la restauration (1962-1977). L’élévation de la flèche maçonnée (XIIème) témoigne de sa filiation au puissant courant architectural roman bénédictin de l’abbaye de Cluny. Le chœur, est couvert de laves.
L’église de Jambles se rattache à l’élan d’évangélisation qui, dès les premiers siècles de l’ère chrétienne, parcourut la Bourgogne. La dédicace à Saint BENIGNE, délégué par saint Polycarpe pour cette mission, est attestée par l’acte de consécration (23/3/1420) du maître-autel à la Vierge Marie et aux reliques du saint. L'église est classée monument historique en 1943.
Ce monument a été érigé lors du premier anniversaire de l'exécution de 7 maquisards, le 27 mai 1944. Cette zone boisée abritait un camp de maquisard FTP du Camp des Loups. Les 7 jeunes maquisards furent massacrés par les troupes allemandes dans la zone où le monument fut érigé.
Lors des cérémonies du 60ème anniversaire, une plaque portant les noms des autres FTP de la zone, tombés en d'autres endroits. et en d'autres circonstances.
L'existence de l'église est due à la présence du château, situé en face. Elle se compose d'une nef unique, d'un transept débordant et d'une abside en hémicycle. La nef est voûtée en berceau brisé.
La clôture de chœur, en fer forgé et datant du XVIIIème siècle, est classé au titre du patrimoine mobilier par les Monuments Historiques en 1982.
L’église, datant du milieu du XIIe siècle, a dû être construite par les moines bénédictins de Cluny, qui possédait un prieuré à Germagny jusqu’au XVe siècle (maison Chaumont). Un soubassement en arêtes de poisson témoigne de fondations plus anciennes.
La meilleure façon d’aborder cette église semble être de la découvrir depuis la route venant de Germagny. L’église se compose de deux parties : à gauche un bâtiment rectangulaire d’où émerge à droite (côté est) le clocher sur plan carré. De ce côté est accolé un bâtiment plus bas, mais débordant en largeur, éclairé par une grande fenêtre dans l’axe de l’église : sans doute un choeur plus tardif.
L'église de Cersot a connu plusieurs périodes de construction : seule la nef est d'origine romane.
La cloche du XVIème siècle est classée au titre des Monuments Historiques en 1935.
Le 12 juin 1944, 9 membres d'un détachement du maquis de Cruchaud et 3 habitants de Neuilly sont exécutés par les Nazis.
Église datant du XIème siècle, clocher du XIIème siècle. Édifice à 3 nefs terminées par des chapelles. La sobriété du décor évoque le caractère roman de l'architecture. L'intérieur conserve une magnifique fresque représentant un Christ en majesté (1120). Classée Monument Historique en 1897 grâce à J.G. Bulliot, l'église est bien conservée. Visite libre.
Fondé en 1529 sur l'île Saint-Laurent, l'hôpital de Chalon offre à la visite une ancienne pharmacie qui recèle une très belle collection de pots des XVIIIème et XIXème siècles ainsi que de très nombreux tiroirs ; la communauté des sœurs située dans le bâtiment du XVIème siècle, la salle des étains et le réfectoire des sœurs édifiés au XVIIIème siècle, ainsi que la chapelle du XIXème siècle.
ACTUELLEMENT FERME POUR TRAVAUX - INDISPONIBLE A LA VISITE
L’église Saint Pierre et Saint Paul de Givry est de forme inhabituelle dans la région, et reste l’œuvre maîtresse du chalonnais Emiland Gauthey (1732-1806), ingénieur des ponts et chaussées des Etats de Bourgogne. L’ensemble architectural est caractéristique du néo-classicisme français inspiré de l’architecture baroque italienne : plan centré, frontons, coupoles et formes pyramidales.
Elle a été construite en pierre de Givry, de 1772 à 1791, dans un axe nord-sud, chœur vers le sud baigné de lumière à toute heure du jour. Le portail est au nord pour répondre au vœu des paroissiens de l’époque qui voulaient une « belle entrée » sur la route.
Enfin achevée, elle a été consacrée le 16 avril 1791.
L’église a été classée Monument Historique en 1913.
Un nouveau maître-autel est placé en avant, face au peuple selon la liturgie de Vatican II. En façade, il est sculpté des représentations du Christ : les 1ères lettres grecques « khi » X et « rhô » P de Christos, l’Alpha et l’Oméga (le Commencement et la Fin), triomphant du serpent tentateur = le combat de la lumière contre les ténèbres. Sur les côtés, une main représente Dieu le Père, un souffle représente l’Esprit Saint. La Trinité compose ainsi le socle de l’autel. Sur la base, l’inscription Salus (salut) rappelle que Jésus est le sauveur du monde. Cet autel a été consacré le 22 décembre 2012 par Mgr Benoît Rivière, évêque d’Autun, Chalon et Mâcon.
Monument Historique, construit en 1825 par Lazare Narjoux, la Halle Ronde était un marché aux grains. Face à la Halle, la Fontaine au Zodiaque dite aussi Fontaine aux Dauphins est l’œuvre d’Emiland Gauthey et Thomas Dumorey.
Ce monument classé est l’oeuvre des architectes Emiland Gauthey et Thomas Dumorey. Construit de 1759 à 1771, l’édifice est surmonté d’un campanile à colonnes ioniques et toit en tuiles vernissées. Les Armes de France ornent sa façade Est et les Armes de Givry sa façade Ouest.
Datés du XIIIème siècles, les Gisants sont classés aux Monuments Historiques depuis 1903. Ils représentent Jehan de Roussillon et sa femme Isabeau. Visite libre.