À l'origine Manufacture royale des cristaux et émaux de la reine Marie-Antoinette, le château de la Verrerie fut transformé au cours du XIXe et au début du XXe siècles par la famille Schneider, maîtres de Forges, pour en faire une résidence de prestige et pouvoir accueillir d'importantes personnalités et potentiels clients des forges du Creusot.
Installé dans le bâtiment principal, le musée de l'Homme et de l’Industrie présente une importante collection de cristaux du Creusot, l'histoire de la dynastie Schneider, le développement de la ville et des usines grâce au paternalisme, des maquettes (dont la maquette animée reproduisant les forges et ateliers du Creusot), ainsi que des tableaux sur le travail dans les forges.
Visite libre du musée, activités pédagogiques, expositions temporaires.
Pendant la saison estivale, des visites flash de 15 min autour de diverses thématiques sont proposées à 15h30.
Monstre de puissance et emblème du Creusot, le marteau-pilon domine l’entrée de la ville du Creusot. C’est François Bourdon, ingénieur aux usines du Creusot, qui mit au point, en 1840, le premier marteau-pilon à vapeur. En 1876, les Établissements Schneider créèrent cet outil de forgeage, qui, malgré sa taille et son marteau de 100 tonnes, permettait d’effectuer des travaux d’une extrême précision. Démonté en 1930, il orne depuis la place du 8 Mai 1945. Devenu l'emblème de la ville, il est même reconnu “patrimoine historique du génie mécanique” par The American Society of Mechanical Engineers.
Ancienne cristallerie, le château de la Verrerie a été la résidence de la famille Schneider. De nos jours, le corps central du bâtiment abrite le musée de l'Homme et de l'Industrie (cristaux, histoire de la dynastie Schneider, peintures, maquettes). Dans la salle du Jeu de Paume, le Pavillon de l'Industrie, explique l'aventure industrielle du Creusot à l'aide de tablettes et d'un film. Petit théâtre aménagé dans l'un des anciens fours de fusion du verre. Jardin à la française et parc de 28 ha.
Véritable alternative à la visite guidée traditionnelle, le Livret-Découverte permet de parcourir par soi-même et à son rythme les sites incontournables de la ville.
Partez à la découverte de la ville du Creusot, de son histoire et de son patrimoine ; parcourez la ville grâce à deux parcours de visite, conçus en étapes, illustrés et accessibles à tous :
- une visite courte, au Cœur de Ville (environ 3,5 km)
- une visite plus longue, à faire à vélo ou en voiture (environ 14 km).
Trois éditions au choix : français, anglais et allemand.
La construction de l'église néo-gothique Saint-Henri, entreprise à la demande de M. Henri Schneider par les architectes Forien et Duvillard, de la Société Schneider, a été achevée en 1883.
Construite en pierre de taille (granit de Bouvier), son plan est en croix latine, formé d'une nef à trois vaisseaux, en arcs brisés et voutes d'arêtes, d'un transept à deux chapelles, d'un chœur flanqué de deux sacristies et terminé par une abside à chevet plat. Les toits à longs pans sont en ardoise. Elle se signale par ses deux hautes tours-clochers coiffées de flèches octogonales, auxquelles une tour d'escalier polygonale permet l'accès. Son orgue et son carillon font sa célébrité. Très beaux vitraux.
Implanté dans la salle du jeu de paume du château de la Verrerie au Creusot, le Pavillon de l’Industrie est consacré à la formidable aventure industrielle du Creusot. “Comprendre hier pour imaginer demain”, c’est la vocation de ce lieu. Les personnages principaux de cette saga sont l’acier et les machines mais il y a aussi, comme dans toutes les épopées, des femmes et des hommes courageux, des inventions de génie, des luttes de pouvoir, des pionniers, des évolutions sociales, des révolutions techniques, de la finance, des guerres, des victoires, des déclins et bien sûr des perspectives enthousiasmantes…
Le Pavillon de l’Industrie propose une expérience novatrice. Chaque visiteur dispose de sa propre tablette numérique interactive où deux guides racontent avec complicité cette formidable aventure industrielle d'hier et d'aujourd'hui. Vidéos inédites, jeux, animations 3D et même de réalité augmentée, autant de façons nouvelles d'aborder ce secteur d'avenir pour susciter des vocations ! La visite est ponctuée par un film exceptionnel d’un peu plus de 10 minutes sur écran géant. Le spectateur plonge au cœur de l’industrie d’aujourd’hui, de sa haute technologie, dans le bruit et la fureur de la production des aciers et des gigantesques machines à la précision au 10e de millimètre.
Tablette de visite interactive pour chaque visiteur. Parcours de visite en versions française et anglaise.
Tout près, l'Académie François Bourdon, centre d'archives industrielles et techniques, conserve les documents des Établissements Schneider et de Creusot-Loire et accueille des chercheurs et historiens.
Les Établissements Schneider ont planifié la construction de quartiers entiers du Creusot afin de loger leurs ouvriers et employés. Ces cités datent de différentes périodes et traduisent l'évolution de l'habitat ouvrier au fil des époques. Dans la cité Saint-Eugène (dite cité des "Colonies"), une maison a été préservée dans son jus. Elle abrite le siège des Nouvelles Éditions du Creusot qui l'ont meublée et décorée avec des objets évoquant le mode de vie des ouvriers d'autrefois. La maison propose aussi des expositions temporaires.
Halle des Grues et Locomotives, actuelle bibliothèque universitaire
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
LE CREUSOT
Construit vers 1849, c'est le plus ancien bâtiment industriel du site du Creusot qui ait été conservé. D'abord dédié au montage de locomotives à vapeur puis dépôt de magasinage pour les aciéries, on y effectua ensuite la réparation des grues et locomotives. Aujourd’hui bibliothèque universitaire, il dispose d'un hall patrimonial pouvant accueillir des expositions.
Chemins de Fer du Creusot - Locomotive 241 P 17
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
LE CREUSOT
La locomotive à vapeur 241 P 17, classée monument historique, est la plus imposante des locomotives à vapeur d'Europe. Elle fut construite entre 1949 et 1950 par les établissements Schneider du Creusot. Après avoir été restaurée avec passion pendant 13 ans par les bénévoles des Chemins de Fer du Creusot, cette locomotive a repris du service en 2006.
Visite de la locomotive pour les groupes, sur rendez-vous.
Possibilité également de visites les weekend lors de séances de travail , renseignement par e-mail.
La locomotive 241 P 17 sera de sortie pour six voyages programmés en 2024 : les 20 avril, 18 mai, 22 juin, 25 août, 14-15 septembre et 4-7 octobre 2024 (programme soumis à modification).
L’église Saint-Laurent du Creusot est située près du château de la Verrerie ancienne résidence de la famille Schneider.
Les Établissements Schneider font construire entre 1842 et 1848 l'église paroissiale Saint-Laurent, suivant les plans de Reigner, architecte n'appartenant pas à l'entreprise et résidant à Autun. Les entrepreneurs Michaud et Chassagnette, de Saint-Bérain-sur-Dheune, sont chargés des travaux. La première pierre est déposée par Adolphe Schneider le 23 juin 1842. L’église est bénite le 24 septembre 1848. Un clocher est adjoint en 1858, rehaussé pour culminer à 41 mètres de hauteur ; il contient trois cloches. Quelques extensions furent ajoutées vers 1896. Un orgue allemand doit remplacer en 2021 l’ancien orgue en mauvais état. Les vitraux ont été réalisés par les Frères Rault, maîtres-verriers à Rennes (35), en 1954.
La dernière église édifiée par la famille Schneider, au Creusot, sera Saint-Eugène en 1912, à la Croix-Menée. Elle était destinée aux habitants de la cité du même nom qui s’étaient installés en périphérie, loin des fumées des usines. L'église, simple chapelle provisoire à l’origine, a été construite en 1912 par les Établissements Schneider et érigée le 5 janvier 1913 par l’évêque d’Autun, Monseigneur Henri-Raymond Villard (1906-1914), sous le vocable de saint Eugène. Gravement endommagée lors du bombardement allié du 20 juin 1943, elle a été restaurée en 1953-1954 et bénite par Monseigneur Lucien-Sidroine Lebrun (1940-1966) le 14 mars 1954.
Elle est aujourd’hui la plus grande église en capacité d’accueil des fidèles.
Cette église, de plan allongé, est constituée d'une nef à vaisseau unique, ponctuée de 14 vitraux, illustrant par des citations bibliques les 14 étapes d’un Chemin de croix.
L'église paroissiale Saint-Charles fut construite en 1865 aux frais d’Henri Schneider et de son épouse, et demeura la propriété des fondateurs. L’église fut bâtie sur les plans de Roidot, architecte indépendant résidant à Autun (71). Elle fut consacrée par Monseigneur de Marguerye, évêque d’Autun, le 30 mai 1865. En 1868, on démolit le chœur pour y bâtir une crypte funéraire, augmentant le volume de l’abside. Mme Marie-Julie-Zélie Schneider, décédée à l’âge de 20 ans, fut la 1re à être enterrée dans la crypte, avec ses deux petites jumelles. Cette crypte, située sous le chœur, est celle de la famille Schneider.