Musée ouvert en 2010 qui réunit les collections archéologiques de M. Sabatier (1883 - 1947), ancien pharmacien de Saint-Bonnet-de-Joux, qui en a fait don à la commune. Ses fouilles ont eu lieu sur 3 sites principalement : Suin, Ballore et Sainte-Colombe. Les collections sont complétées par du matériel proto-historique (clés, balances, serrures, etc.). Deux vitrines sont consacrées à la minéralogie et l'histoire géologique du village. Plusieurs albums de cartes postales anciennes du canton peuvent être aussi consultés sur place.
Le vigneron vous reçoit dans une cave voûtée, aménagée en musée-caveau à but pédagogique. Jeux pour les enfants.
Dans l'église romane du XIème siècle, poteries et figurines gallo-romaines, dont plusieurs objets provenant des fouilles de Bourbon-Lancy, porcelaines et biscuits de Sèvres, peintures (Puvis de Chavanne, Laronze, Lebourg, Merlette...), dépôt lapidaire médiéval, sarcophage du pèlerin de Compostelle et sculptures des XIXème et XXème siècles (Barrias Béguine).
L'église faisait à l'origine partie d'un ensemble monastique, fondé par le seigneur et baron de Bourbon-Lancy et placé sous le patronage de l'abbaye de Cluny en 1030. Il s'agit d'un édifice du premier âge roman, composée d'une nef couverte d'un plafond en bois et d'un chevet à chapelles échelonnées, où l'on découvre quelques chapiteaux sculptées. La grande sobriété de l'ensemble dégage une impression de sérénité.
Au milieu du XVIIIe siècle, le Comte de Clermont-Tonnerre est le seigneur de Monestoy, ancien nom d'Epinac depuis 1656.
A la révolution de 1789, il émigre et ses biens confisqués sont revendus en 1826 à un Dijonnais, Samuel Blum, maître de forges au charbon de bois, qui achète château, verrerie et mines.
En 1829, la concession houillère est rachetée par la S.A des houillères et du chemin de fer d'Epinac.Dès 1835, les houillères construisent 300 logements pour leurs ouvriers à la cité de la Garenne. Ecoles, chapelle, coopératives et cafés sont vite bâtis.
En 1845, la verrerie Andell et C°, qui fabrique des bouteilles à vin, emploie des enfants dès l'âge de 12 ans ! Une première école leur ouvre ses portes en 1866, soit 15 ans avant les lois de Jules Ferry. De la verrerie sortent 3.500.000/an à la fin du XIXe siècle, avant sa fermeture en 1931.
Face au parc rue Jean Bouveri, l'ancienne rue « Bouteille », aujourd'hui rue du 11 novembre, a perdu une partie de ses bâtiments et son caractère.
Un chemin de fer, la quatrième ligne en France, transporte dès 1836 la houille d'Epinac jusqu'au canal de Bourgogne à Pont d'Ouche. La traction des wagons est animale avant qu'une machine à vapeur belge (et pas Schneider, le concurrent voisin du Creusot !) ne remplace bœufs et chevaux en 1860.
En 1868, le PLM (Paris/Lyon/Marseille) utilise la prise d'eau du Pont Vert. La Ligne Epinac/Autun est ouverte grâce à l'appui de Mac Mahon, duc de Magenta, né à Sully.
L'état rachète le chemin de fer d'Epinac en 1881. En 1891, le Président de la République Sadi Carnot, ancien député de la Côte d'Or, petit-fils de Lazare Carnot de Nolay, vient à Epinac inaugurer la ligne vers Les Laumes et Paris, par Thury et Arnay-le-Duc. La ligne Epinac/Pont d'Ouche, prolongée jusqu'à Dijon en 1905, est ouverte aux voyageurs. Mais bientôt la route tuera le rail : la voie ferrée deviendra en 1992 la promenade de Monestoy.
En 1889, l'ingénieur Charles Destival dirige les houillères. La production augmente tant, qu'en 1910 la centrale électrique du puits Hottinguer vend du courant jusqu'à Autun et Meursault. Le maximum est atteint en 1917 avec 292545 tonnes de houille. Le puits St Charles (du prénom de Mr Destival) sera le dernier puits creusé en 1920 à moins 618 m.
Puis un à un, les différents puits ferment : Ressille, Champs-Pialey, Fontaine-Bonnard, Hagerman, Souachères, Micheneau, Garenne, Sainte-Barbe, Le Curier, Hottinguer, Lestiboudois au pied du château et Saint Charles dont le chevalement orne aujourd'hui le proche musée de la mine de Blanzy.
En 1946, reprise de Veuvrottes. Les mines sont nationalisées et gérées par les Charbonnages de France En 1950, la mine du Moloy ferme à St Léger-du-Bois et le 28 février 1966, les Charbonnages de France ferment Veuvrottes : Epinac-les-Mines à vécu ! Les derniers mineurs iront travailler « au Montceau », en regrettant « parce qu'il y a encore beaucoup de charbons sous nos pieds » l'abandon de l'appellation « Les Mines » qui avait été adoptée en 1891 à la demande du PLM.
Lieu d'exposition de sculptures en acier, bois et pierre (pièces uniques). Atelier d'outils anciens. Collectif La Musarde.
Témoignages de tous les conflits de 1870 à nos jours. Un lieu de mémoire, un cheminement pédagogique dans l'équité et le respect de l'histoire et des commémorations.
Actuellement en cours de rénovation intérieure.
Dans le parc des Chapelains, 18 tableaux (créés par le sculpteur Serraz), mis en scène sous la forme d'un son et lumière, évoquent la vie de Sainte-Marguerite-Marie, les apparitions du Christ et l'histoire du sanctuaire de Paray-le-Monial. Reconstitution de la cellule de sainte Marguerite-Marie. Visite enregistrée.
Illustrations, témoignages et reconstitutions de la vie errante des galvachers (bouviers et charretiers) qui étaient connus pour leur habileté et leur dextérité à conduire les bœufs de trait. Exposition très documentée. Audiovisuel.
Revivez pas à pas les événements marquants de la vie de Bernard Thévenet, de son enfance à la découverte de sa passion pour le vélo, sa carrière en tant que cycliste amateur puis cycliste professionnel.
Le domaine du Champ bressan, construit au début du XVIIIème siècle, est constitué d’un remarquable ensemble architectural composé de plusieurs corps de bâtiments organisés autour d’une cour et de son puits central. A la ferme du champ bressan, Romenay renoue avec son passé et vous invite à venir découvrir le destin des Romenayous mis en lumière à l’occasion de l’Exposition Internationale de Paris en 1937. Remontez le temps jusqu’au 23 août 1937 et laissez-vous plonger dans le quotidien des habitants de la ferme. Mais où sont passés ces Romenayous ? Ils sont à l'exposition universelle de Paris ! Profitez de leur absence pour découvrir leur quotidien. Visioguide inclus dans le billet d'entrée.
C'est un musée pas comme les autres qui s'est installé depuis quelques années au prieuré du château de Lys au cœur de la petite commune située sur Chissey-les-Mâcon. Créé par Richard Alix, ancien directeur de piscines, passionné par son métier, le musée retrace l'histoire de la baignade en mer, en rivière ou en piscine et de l'évolution de la natation sportive. A voir : des photos de champions, des affiches d'événements sportifs, des médailles, des tableaux, des cartes postales, un maillot de bain de femme datant de 1860 et deux maquettes exceptionnelles représentant un établissement de bain datant du XIXe siècle et la première piscine française à Paris construite en 1884. Les collections s'enrichissent chaque année grâce aux recherches de Richard Alix et aux dons. A Lys, pas de grand lac ni d'accès à la mer mais le musée offre une belle ouverture vers la grande bleue au coeur de la campagne mâconnaise.
Situé dans une hostellerie de 1742, tout près du pont-canal sur la Loire, le Musée de la Céramique de Digoin rassemble quelques 8 000 pièces dans 14 salles. La visite guidée redonne vie à une histoire qui dépasse le cadre régional. Le panorama est aussi vaste que varié : d'un four gallo-romain du IIème siècle, à la mémoire de la production digoinaise depuis 1770, en passant par les techniques de fabrication et de décoration, cette visite est aussi un vrai bain de céramique familiale. Chaque visiteur retrouve, à côté de pièces rares, les vaisselles qui ont marqué sa vie, celle de ses parents et celle de ses grands-parents.