Le Château de Couches dit de Marguerite de Bourgogne est inscrit au titre des Monuments historiques. Que vous souhaitiez plutôt traverser les siècles lors d'une visite historique ou vous emparer de ce lieu emblématique le temps d'une journée ou d'une nuit, le Château de Couches vous propose une rencontre entre histoire, gastronomie et oenotourisme. Vous retrouverez, au sein de cette forteresse riche d'une histoire millénaire, un restaurant gastronomique, un caveau de dégustation pour découv rir les vins du domaine, des espaces privatisables pour vos évènements privés et professionnels mais également des chambres d'hôtes pour un séjour alliant charme d'antan et confort moderne.
Joyau de la Renaissance française, Sully et ses tours se reflètent tranquillement dans l’eau des douves qui les entourent. Dans ce beau château de famille est né le célèbre Maréchal de Mac Mahon, un des premiers Présidents de la République française. Aujourd’hui habité par ses descendants, la duchesse de Magenta et ses enfants, Sully respire l’Histoire de France et la joie de vivre.
Une fois passé le lourd portail du château, vous entrez dans un univers hors du temps. La somptueuse cour d’honneur de la Renaissance – « la plus belle cour de château du royaume de France » selon Roger de Bussy Rabutin – répond aux façades des XVIIIe et XIXe siècles et aux tours du Moyen Âge. Avec ses meubles, ses tableaux, ses tapisseries et ses nombreux souvenirs des siècles passés, l’intérieur est chaleureux et accueillant.
Le parc, créé au XVIIe siècle et repensé par l’architecte paysagiste Achille Duchêne au XXe siècle, est un havre de paix, avec ses orangers centenaires en caisse, son jardin potager expérimental en permaculture, sa glacière et sa chapelle du XIIe siècle.
Ne manquez pas la dégustation des vins du Domaine du duc de Magenta, le vignoble familial basé à Chassagne-Montrachet et Puligny-Montrachet (sur réservation).
Bibracte, c'est le nom d'une ancienne ville gauloise sur le mont Beuvray, capitale des Eduens, l'un des peuples les plus puissants de Gaule. Retrouvez dans le musée la vie quotidienne de ses habitants et des autres peuples celtiques des 2ème et 1er siècles avant notre ère. Découvrez, au travers d'objets issus des fouilles, de maquettes, de restitutions et d'audiovisuels, leur artisanat, leur agriculture, leur commerce, mais aussi leur religion, leur art et leur culture. Venez constater par vous-mêmes que ces peuples étaient beaucoup moins barbares que ce que César a voulu nous faire croire... Le musée dispose également de salles d'expositions temporaires, d'une splendide boutique-librairie, d'un salon de thé et d'un restaurant de cuisine gauloise.
Musée fermé pour travaux pendant 5 ans depuis le 01/10/2022 jusqu'au 31/12/2027.
Le futur musée fera la part belle à la riche histoire d’Autun, déployant ses collections de l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle et mettant en avant les périodes clés de cette ville de 2000 ans. Il s’enrichira aussi de nombreux dispositifs d’interprétation, d’espaces documentaires, d’ateliers ludiques. Un étage panoramique, situé au sommet de la prison, permettra d’en découvrir le paysage et de mieux le comprendre. La prison elle-même, unique exemple de prison de plan circulaire en France, sera elle aussi mise en valeur et expliquée aux visiteurs. Enfin, ce futur musée sera aussi l’occasion de redécouvrir les collections de peinture des XIXe et XXe siècles, que ce soient les grandes peintures romantiques et historiques, la collection nabis centrée autour des œuvres de Maurice Denis, les grands artistes de la donation Frénaud comme Dubuffet, Estève, Miró ou Raoul Ubac.
La prison circulaire, passionnante en elle-même, accueillera aussi un centre d’interprétation de la ville et offrira un spectaculaire panorama accompagné de dispositifs multimédia sur son étage sommital. Enfin, un espace spécifique sera dédié aux expositions temporaires, un salon de thé, une nouvelle boutique et un centre de documentation accueilleront les visiteurs et les Autunois. Le projet comprend quatre phases de réalisation de travaux, dont une tranche ferme comprenant la rénovation et l'aménagement de la prison circulaire, sa surélévation et la réalisation du niveau semi-enterré.
Deux lions de pierre gardent la grille précédée d'un pont. Quatre tours rondes (XIVème siècle) protègent le corps du logis (XVème, XVIIIème siècle) percé sur la façade de la cour de fenêtres à meneaux en opposition aux nombreuses ouvertures sur la façade extérieure. Le gentilhomme satirique Roger de Rabutin (Histoire amoureuse des Gaules), cousin de Madame de Sévigné y naquit en 1618.
La Tour Marchaux aussi dite Tour de l'Horloge, située au n°30 de la petite rue Marchaux, domine aujourd'hui le quartier. Elle était à l'origine une tour d'escalier ostentatoire qui desservait les étages d'un hôtel particulier à la fin du Moyen-Âge appartenant au XVe et XVIe siècles à la famille de Clugny. En 1793, on la coiffa d'un dôme et on y plaça l'horloge qui provenait de la porte haute de l'enceinte de Marchaux, détruite quelques années plus tôt.
L' église de Collonge, dont le chœur remonte au XIIe siècle, est sous le vocable de St. Barthélémy. Aucune église dédiée à St. Barthélémy ou à Ste. Madeleine n'est citée dans l'archiprêtré de Couches (sauf le prieuré Ste. Madeleine de Montartaux) au plus ancien pouillé complet du diocèse d'Autun, datant du XIVe siècle (de Charmasse, Cartulaire de l'Evêché d'Autun) ce qui laisse supposer que l'église, existant au XIIe siècle, était chapelle castrale. La topographie des lieux ne contredit pas cette hypothèse et il est fort possible qu'il y ait eu deux châteaux sur les terres de Collonge, celui d'Alibour, et un autre, au bourg. Les titres ne permettent pas de faire une distinction. Pour ce qui est du site d'Alibour, la motte est à 750 mètres au sud de l'église, dans un bas-fond, au confluent de deux ruisseaux dont le cours réuni se dirige à l'ouest vers le ruisseau de Digoine, affluent de la Drée.
À la fin du XIIe siècle, Couches est séparé en deux territoires distincts : Couches en Royauté et Couches en Duché. Le village, en royauté, s’est développé sous la protection du Roi de France. L’origine de cette propriété remonte au traité de 1186 accordant aux moines la protection royale. Ceux-ci dotèrent les soldats du Roi d’une construction militaire pour s’opposer au seigneur du Château de Couches. Le bâtiment actuel date du XVe siècle et la toiture en tuiles vernissées du XIXe siècle. Le parc comprend des arbres vieux de près de 500 ans. A l'entrée, deux petites tours de chaque côté de la porte. Dans la cour, une grosse tour carrée. C’est elle « La Tour Guérin». Visite extérieure uniquement.
Dès le XII siècle, cette construction se trouvait sous la dépendance du puissant prieuré Saint Georges. L'expression "Bajole" viendrait soit de Bayulus qui désignait, un officier de justice royale, soit de Bezola nom d'un ventier du prieuré, important collecteur d'impôts. Elle s'appela également : maison Saint-Louis, maison Sarotte, Lanot et la tour aux ventiers. Visible uniquement de l’extérieur,
Construit aux environs de 70 après Jésus Christ et situé à l’est de la ville antique, il était destiné aux représentations dramatiques. Avec ses 148 mètres de diamètre, il apparaît comme le second plus grand du monde romain, pouvant accueillir 20 000 spectateurs. S‘appuyant sur la pente naturelle du terrain, le théâtre est de style classique avec des gradins disposés sur trois rangées semi-circulaires, coupées par des escaliers. Un mur imposant fermait le théâtre derrière la scène, d’une hauteur supposée de 30 mètres. Visite libre.
De style himalayen, le temple bouddhiste Paldenshangpa de la Boulaye a été fondé en 1974 par un lama tibétain. Élevé sur trois niveaux, il accueille des statues gigantesques de Bouddhas et de nombreuses peintures éclatantes de couleurs. Parcourez son jardin orné de bannières colorées et d'un stupa, monument de culte tibétain de forme pyramidale. Toute l'année, vous pouvez visiter le parc, la galerie du temple, la boutique et assister à 9h et 18h aux rituels avec chants et musique.
Aucune ville de Gaule ou bien d’Italie n’accueille un ensemble de portes romaines aussi bien conservé qu’à Autun. Elle possède une architecture proche de la porte d'Arroux mais a subi de nombreuses restaurations notamment de Viollet-le-Duc. Visite libre.
Tout comme la porte d’Arroux, la porte Saint-André présente encore quatre passages au niveau de la chaussée, deux grandes baies centrales permettant la circulation des chariots et deux ouvertures plus petites dans l’alignement des trottoirs. Au premier étage, une galerie percée de dix arcades correspond au prolongement au niveau de la porte, du chemin de ronde situé au sommet de l’enceinte urbaine.
Cette partie centrale percée d’ouvertures est édifiée à partir de grands blocs de calcaire quadrangulaires provenant de la région chalonnaise. Elle était initialement flanquée de deux tours au plan en forme de fer à cheval, l’arrondi étant dirigé côté campagne et édifiées à partir de petits moellons rectangulaires en grès. Elle permettait de quitter Augustodunum et de se rendre vers l’est en direction de Langres et de Besançon, les capitales respectives des peuples voisins des Lingons et des Séquanes.
Une église placée sous le vocable de Saint André (un vocable qui a donné son nom au monument) a été installée au cours du Moyen-Age dans la tour de flanquement septentrionale. Cette réoccupation médiévale a permis la conservation de l’infrastructure, qui accueille désormais un temple protestant.
Les chercheurs s’accordent généralement à penser que la porte Saint-André a été édifiée dans le courant du Ier siècle de notre ère, quelques décennies après la porte d’Arroux. Des restructurations de la galerie supérieure au moyen de blocs de grès pourraient quant à elles dater de la fin de l’Antiquité et de la période des invasions.
L’édifice a été restauré en 1844 par Eugène Viollet-le-Duc, puis classé en 1846 au titre des monuments historiques.