Construite par les moines fuyant Noirmoutier devant l'envahisseur normand, pour y abriter les reliques de leur Saint fondateur Philibert, l'abbatiale de Tournus est l'un des plus prestigieux sanctuaires du premier art roman. Remarquablement préservée, elle domine de ses pierres roses et ocres la cité de Tournus sur la rive droite de la Saône. C'est un chef d'oeuvre sur le chemin du compagnonnage. L'intérieur de l'abbaye surprend par ses dimensions, sa hauteur sous voûte, la lumière de l'avant-nef et de la grand-nef ainsi que par les piliers élancés et la voûte formée de berceaux transversaux. L'abbatiale abrite une crypte et la chapelle Saint-Michel. Des mosaïques médiévales représentant le zodiaque sont désormais visibles. Reliés à l'église par le parloir, les bâtiments abbatiaux réunissent le cloître, la salle capitulaire, le réfectoire et le cellier.
Audioguides, livret souvenir et livres détaillées sur l'Abbaye en vente à l'office de tourisme.
L'église Saint Pierre, en briques, a la particularité de posséder un clocher et un toit en tuiles polychromes.
L'Hôtel-Dieu de Tournus, un témoin privilégié de l'histoire hospitalière. Construit au XVIIe siècle puis agrandi jusqu'à la fin du XVIIIe, l'Hôtel-Dieu de Tournus, avec ses trois salles des malades, ne craint pas de rivaliser avec celui de Beaune.
Les salles anciennes ont été restaurées avec leur mobilier d'origine de façon à restituer l'atmosphère d'alors.
Les traditionnels lits clos en chêne sont encore alignés avec leur poêle central, les ustensiles d'époque.
L'église paroissiale du quartier sud, le plus ancien, a été construite à l'emplacement du castrum romain. Au XVe s., les voûtes de la nef principale ont été refaites en ogives. A voir : le portail ouest (chapiteaux décorés d'oiseaux) et les portes du XVIIIe s. Découverte de l'extérieur uniquement.
Unique en France, les 157 arcades et façades des maisons du XVème siècle bordent la Grande Rue longue de 400 mètres. Chaque lundi, la rue s'anime avec le marché non alimentaire qui a pour décor cet ensemble architectural très pittoresque.
L'hôpital de Louhans-Châteaurenaud présente un ensemble mobilier et architectural d'une rare homogénéité et d'une qualité exceptionnelle. Une cour d'honneur permet d'accéder aux salles des malades dont le mobilier a été conservé. Ce lieu a fonctionné en l'état jusqu'à 1977. L'apothicairerie constitue le joyau de l'Hôtel-Dieu. La collection de faïences résume l'histoire du pot à pharmacie depuis le modèle hispano-mauresque de la fin du XVème siècle (bruns et bleus) jusqu'au Nevers (bleus vifs). Ses faïenceries et ses verres soufflés contiennent encore des produits d'origine animale, minérale et végétale. Un ensemble unique en Europe.
Cette petite église (Xe s.) est l'un des rares édifices préromans encore debout en Bourgogne. A voir : l'appareil en arêtes de poisson. Découverte des extérieurs uniquement.
Hôtel particulier du début XVIIIe siècle, construit par l'intendant du Dauphiné, Jean-Etienne Bouchu