Le moulin d’Estours apparaît sur les archives bien avant la révolution. C’était un moulin à farine. Il fonctionnait avec une roue à aubes alimentée par un bief de la rivière de l’Arlois.
Ce bief a toujours une fonction historique et économique. Se répartissant l’eau avec l’Arlois, Il alimente le lavoir, les douves du château d’Estours (inscrites à l’inventaire des monuments historiques) puis la chute du moulin attenant et enfin les abreuvoirs des bovins dans les prés en aval, avant de rejoindre la rivière qui se jette quelques centaines de mètres plus bas dans la Saône.
Le moulin s’est arrêté en 1880. La machinerie et matériel ont été dispersés. Le moulin et la roue en bois sont visible de la rue d'Estours.
Visite de la fabrique de gaufrettes
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
CLUNY
En passant par Cluny, découvrez la Gaufrette de Bourgogne.
Petite fabrique de croustillantes gaufrettes légèrement parfumés au Marc de Bourgogne, rhum, vanille ou saveur pain d'épices...
Huilerie mécanique Mazoyer
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
CHARNAY-LES-MACON
Témoin de la forte activité commerciale qui régnait rue de la Coupée, l’huilerie Mazoyer fonctionna à Charnay-lès-Mâcon de 1860 à 1974, toujours transmise de génération en génération. Quand le commerce ferme ses portes, la famille donne les machines à la ville de Charnay-lès-Mâcon. Objet d’une restauration importante, installée dans les anciens bâtiments de ferme du Domaine de Champgrenon, l’huilerie ouvre ses portes au public en juillet 2008. Les mécanismes sont remontés à l’identique.
Restaurée, l’ancienne huilerie charnaysienne propose désormais de faire découvrir un métier et un savoir-faire aujourd’hui disparus sur la commune.
Comment fabriquait-on l’huile de noix et de colza ? Qu’était une « fabrication à façon » ? Comment fonctionnait l’huilerie pendant la seconde guerre mondiale ? Le temps d’une visite, vous découvrirez comment chaque habitant amenait autrefois son huile au moulin pour repartir avec sa bonbonne d’huile. Vous apprendrez également comment, pour obtenir de l’huile, le colza et la noix devaient être broyées, chauffées puis pressées.
Un lieu d’accueil ouvert à tous, petits et grands. Une rencontre également autour du goût et de la nutrition, qui peut, sur demande, s’achever sur une dégustation d’huile de noix.
L'huilerie est en fonction pour les Journées du Patrimoine et pendant l'été.
Le lavoir date de la fin du XIXe siècle ( 1877) . Il fut construit par M.CHAMPOMIER, maçon à Mâcon, qui réalisa aussi celui de Dracé aujourd'hui disparu.
L'alimentation du lavoir servait préalablement à abreuver le bétail, ce qui avait causé quelques histoires au moment du projet de construction du lavoir.
Visible de l'extérieur.
Le four à Pain fut construit en 1874.
Il est encore utilisé de nos jours lors de manifestations ponctuelles.
Ce lavoir (dénommé lavoir fontaine) date du 19° siècle, décrit comme édifice de plan rectangulaire, ouvert sur deux côtés.
Le bassin rectangulaire en pierre de taille est couvert sur la totalité. Le gros œuvre est en pierre de taille.
Il a été versé à l’inventaire général du patrimoine culturel le 17 novembre 2005.
Il se trouve à proximité de la place dite « des Morts » (actuelle place du souvenir) sur laquelle était bâtie l’ancienne église, environnée d’un cimetière avec, dans le voisinage, des sources insalubres.(Le nouveau cimetière a été ouvert en 1833).
Les délibérations du Conseil nous apprennent qu’en l’an II, le bassin de la fontaine, proche de l’église, était si étroit que deux personnes ne pouvaient y puiser ensemble, qu’il est situé dans un lieu bas et très dégradé qui recevait tous les immondices des environs vu qu’il n’était ni clos, ni couvert.
La fontaine Rabot était entièrement basse tous les étés et ne fournissait de l’eau ni dans le bassin pour abreuver les animaux, ni dans celui qui sert à laver le linge. (Cette fontaine fera parler d’elle à partir des années 1776).
C’est en l’an III que la commune possède les fonds pour construire un lavoir en pierre de taille couvert d’un toit de tuiles afin de mettre les laveuses à l’abri.
En 1864, cette fontaine est de nouveau en mauvais état et l’eau s’y perd de tous côtés. Des réparations s’imposent et sont faites.
En 1878, les lavoirs manquent d’eau, mais celui dit « des Morts » offre la certitude d’en avoir toujours.
La vieille construction est démolie pour agrandir le bassin. La charpente en sera entièrement refaite en 1920.
Lavoir route RD 45
Lavoir de Buliat, datant du 19e