Hôpital de brique et de pierre fondé au XIXème siècle par le marquis et la marquise d'Aligre, propriétaire du château de Saint-Aubin sur Loire. En son centre, une Chapelle au décor et au mobilier particulièrement riche. De style néo-roman à la symétrie rigoureuse, le bâtiment annexe relié à la captation et distribution de l'eau, servait d'établissement thermal aux malades de l'hôpital. Il est possible de découvrir ses deux sites lors de la visite commentée du Quartier Thermal.
Unique en France, les 157 arcades et façades des maisons du XVème siècle bordent la Grande Rue longue de 400 mètres. Chaque lundi, la rue s'anime avec le marché non alimentaire qui a pour décor cet ensemble architectural très pittoresque.
L'hôpital de Louhans-Châteaurenaud présente un ensemble mobilier et architectural d'une rare homogénéité et d'une qualité exceptionnelle. Une cour d'honneur permet d'accéder aux salles des malades dont le mobilier a été conservé. Ce lieu a fonctionné en l'état jusqu'à 1977. L'apothicairerie constitue le joyau de l'Hôtel-Dieu. La collection de faïences résume l'histoire du pot à pharmacie depuis le modèle hispano-mauresque de la fin du XVème siècle (bruns et bleus) jusqu'au Nevers (bleus vifs). Ses faïenceries et ses verres soufflés contiennent encore des produits d'origine animale, minérale et végétale. Un ensemble unique en Europe.
Construite en 1875, la chapelle de Pontet a été restaurée en 1979. C'est l'Abbé Veylon qui la fit construire. Il était en effet atteint d'un chancre au visage et ce mal, supporté depuis longtemps, ne guérissait pas. Il sollicita le secours de la Sainte Vierge et fut guéri. Il la fit alors construire en reconnaissance, au bord du ruisseau "Le Pontet". La charpente et le toit de la chapelle ont été rénovés en mars 1998.
Cet ouvrage en maçonnerie, réalisé sous les ordres de l'ingénieur Jullien, fut construit de 1832 à 1836 afin de permettre au canal latéral à la Loire de franchir le fleuve. Long de 243 mètres, ce pont-canal percé de 11 arches est une authentique prouesse architecturale. La consultation des échelles de crues, jusqu'à 7 mètres pour certaines, sises contre les culées droites offrent à voir les périls dont fut victime le pont. Accessible uniquement à vélo, en bateau de plaisance ou à pied. Vue à couper le souffle sur la Loire, dernier fleuve sauvage d'europe.
Au XVe s., un certain Botier serait tombé et décédé à l’emplacement de l’actuelle chapelle. Ses proches, notables de La Clayette, auraient alors érigé une croix en sa mémoire et, plus tard, une chapelle.
Au fil du temps, la chapelle a acquis une importance de plus en plus grande, et a dépassé son statut de simple chapelle commémorative.
Le 19 janvier 1794, la chapelle a été fermée par ordre du Conseil de surveillance de la Révolution, parce qu’elle servait de retraite à des fanatiques. Après la Révolution, la famille De Noblet a décidé de racheter la chapelle, afin de la rendre au culte. Le Marquis Louis-Marie-Abel De Noblet a réalisé de gros travaux afin de rendre à l’édifice son lustre d’antan, et en remerciement des grâces accordées par le Seigneur à sa famille durant la Première Guerre Mondiale.
?Malgré les travaux et l’enthousiasme de la population vis-à-vis de sa nouvelle chapelle, l’engouement a pourtant été de courte durée et l’entretien de l’édifice abandonné. En 2015, la famille De Noblet a décidé de céder la chapelle à la municipalité de Varennes-sous-Dun pour un euro symbolique.
Suite à cet achat, l’association des Amis de la Chapelle de la Croix-Bouthier (ACCB) a été créée pour faire revivre l’édifice. Depuis lors, de nombreux travaux et rénovations ont été réalisés.
Lieu des apparitions du Christ à sainte Marguerite Marie Alacoque entre 1673 et 1675. A droite du chœur, une petite chapelle abrite la châsse de la sainte, où repose un moulage de cire recouvrant ses ossements. Cette châsse date de la béatification de la religieuse en 1864. Marguerite-Marie fut canonisée en 1920 par le Pape Benoît XV.
La chapelle du monastère de la Visitation, construite en 1633, fut remaniée en 1854 dans un style rappelant le décor de la Basilique.
Médaillons, coquilles, colonnettes, angelots musiciens… la richesse ornementale de cet édifice célèbre la mémoire de son commanditaire, le riche marchand Pierre Jayet qui fit construire, entre 1525 et 1528, la façade de ce bel hôtel particulier plaquée sur des structures plus anciennes. Son style appartient à la première Renaissance, celle des châteaux de la Loire. Son éclat était sans doute rehaussé par une riche polychromie dont on a retrouvé la trace lors de la restauration de 1994. L’Hôtel de Ville y est installé depuis 1862. Extérieur uniquement
Le prieuré clunisien a été édifié dans la première moitié du 18e siècle (1702-1747) et accueillit les moines jusqu'à la Révolution. La façade occidentale dévoile une ordonnance classique typique de cette période.
Il abrite la salle des boiseries, entièrement recouverte de lambris en chêne sculptés. Cet ancien réfectoire des moines est aujourd'hui un lieu dédié à la musique : des concerts de musique de chambre y sont donnés en période estivale et des instruments à clavier y sont présentés.
Traversant le Sornin, permettant le passage de Châteauneuf à Saint-Maurice-les-Châteauneuf, ce pont fut construit vraisemblablement au XVIIème siècle. Des réparations furent exécutées à plusieurs reprises. En effet, des archives racontent que de fortes crues de la rivière en 1709 puis en 1744 emportèrent une partie du pont. Ce pont n'a rien de "romain" bien qu'il existait sûrement déjà avant 1700 !
L'église de Melay a été reconstruite au XIXe siècle à l'emplacement d'un édifice roman. Les restes de l'église romane sont encore très visibles : au niveau du clocher et de la travée sous le clocher. De plus, une série étonnante de huit chapiteaux sculptés permettent de classer ce monument dans la liste des églises romanes du Brionnais.
Les chœur, abside et clocher romans (mi-XIIème siècle) sont classées aux Monuments Historiques.