La ville d’Autun, fondée à la fin du Ier siècle av. J.-C. sous le règne d’Auguste, bien qu’en pleine période de paix romaine, a été dotée d’un rempart dès l’origine. La construction de cette fortification a une vocation tout d’abord honorifique. Il s’agit d’un rare privilège accordé par l’empereur lui-même à la capitale des Eduens. D’une longueur de 6 kilomètres, elle enserre l’espace urbain qui s’implante sur un terrain fortement incliné d’une superficie de 200 hectares, qui est délimité de toutes parts par un ensemble de cours d’eau. Dans ce cadre, la courtine d’une largeur moyenne de 2,50 m, assure donc également un rôle technique de mur de soutènement, en retenant les remblais des terrasses sur lesquelles s’implantent les constructions.
La fortification est conservée sur plus des deux tiers de son tracé, un état de conservation exceptionnel pour un ouvrage de cette époque. Elle se compose d’une alternance de courtines et de 57 tours circulaires d’une dizaine de mètres de diamètre (30 tours sont encore visibles). Elle est percée de quatre portes monumentales à quatre baies au débouché des rues principales (3 d’entre elles sont partiellement conservées: la porte d’Arroux, la porte Saint-André et la porte Saint-Andoche) et probablement de plusieurs poternes, dont certaines ont été repérées récemment grâce aux interventions du Service Archéologique de la Ville d’Autun, en particulier au voisinage du théâtre et de l’amphithéâtre. Chacune des rues d’Autun, qui se coupent à angle droit selon un quadrillage régulier, aboutit à une tour du rempart.
À la fin du IIIe siècle, la pointe méridionale de la ville antique est fermée sur une superficie d’une dizaine d’hectares par une enceinte réduite, qui sera progressivement agrandie au cours du Moyen-Age. La « ville haute » ainsi fortifiée accueille notamment le groupe épiscopal. On y pénètre au moyen d’une porte monumentale, dont les vestiges du XIIe siècle sont conservés rue des Bancs en contrebas du musée Rolin.
Cette maison flanquée d'une tour d’escaliers et d'une petite galerie surplombant la rivière fut construite en 1565 pour être la demeure du pasteur qui avait son temple à proximité, la Maison des Templiers.
Ce bâtiment devint un hôpital en 1685 (tenu par des religieuses) après la révocation de l'Edit de Nantes (interdisant aux protestants de pratiquer leur culte). Il gardera cette fonction jusqu'en 1816.
Aujourd'hui, cette bâtisse est une propriété privée. Vous pouvez la voir de l'extérieur uniquement, en prenant la route de Nolay, sur votre gauche, après le pont. Visible uniquement de l'extérieur.
La pyramide de Couhard est un monument antique se dressant à proximité de l’ancienne nécropole du « Champ des Urnes ». Cette pyramide, qui surplombe la ville d’Autun, fut sans doute construite au Ier siècle apr. J.-C. Le monument est constitué des restes d'une pyramide de base carrée qui faisait 10,50 m de côté et 22,65 m de hauteur. Le monument ne contient pas de chambre intérieure. La pyramide se dressait dans une des grandes nécropoles de la cité romaine d’Augustodunum, l’ancienne Autun : les cimetières de toutes les villes romaines se situaient toujours en dehors des murailles. La pyramide de Couhard, dont l’interprétation a donné lieu à de nombreuses controverses, était donc très probablement un monument funéraire : un tombeau recouvrant les restes d’un défunt, ou un cénotaphe célébrant sa mémoire.
Parc de 10 ha, réhabilité depuis peu dans l'esprit du 18ème siècle avec terrasses, statuaire, bassins, parterres de broderies et une vaste roseraie de plus de 40 variétés.
Musée du site gallo-romain : moules, figurines en terre blanche, objets des fouilles de 1984-1986. Visite ponctuelle, information auprès de la mairie.
Palinges fait partie de la Vallée de la Céramique.
Au XIX° siècle, Palinges comptait 6 industries céramiques à la Melchère (Bernard et Contant), la Motte (Diossin), la Pépinière (Dessertaine-Chotet), les Sauges (Simon-Musson), le Montet (Laujorrois- Ruaut-Pajot-Paissaud-Deyrieux-Bordelais) et le Fourneau (Chèze). Vint s'ajouter une 7ème industrie au début du XX° siècle avec le site des Badeaux (Ducrot).
Le musée renferme une très belle collection de céramiques datant de 1811 à aujourd'hui avec les Terres Cuites de Bourgogne.
Rétrospective sur l'histoire de l'usine Puzenat de 1882 à 1956, qui a révolutionné le matériel agricole, en France et à l'étranger, au début du XXème siècle. Exposition de plusieurs machines Puzenat et présentation du travail du bois à travers une collection d'outillage, dont plus de 400 rabots.
Plongez dans l'univers de la petite reine ! De l’antique draisienne, machine simpliste de 1818 à pousser avec les pieds, au vélo en carbone soufflé mis au point par Lotus pour Chris Boardman en 1992, en passant par les vélos les plus étonnants, vous découvrirez cette collection unique en France sur plus de 600 m² d'exposition.
A l'issue de votre visite, vous pourrez vous initier à la conduite d'un grand bi, vélo kangourou ou autre.
Le Musée du Vélo peut également animer vos manifestations avec son exposition itinérante de vélos de collection et de vélos d'essais. Vous pouvez également louer un ou plusieurs vélos pour agrémenter un événement familial (mariage, anniversaire...).
Un des nombreux monts qui jalonnent la commune de Beaubery. Il culmine à 561 mètres. Explorez le avec vos chaussures de randonnées en suivant les chemins balisés des Balades Vertes.
Musée ouvert en 2010 qui réunit les collections archéologiques de M. Sabatier (1883 - 1947), ancien pharmacien de Saint-Bonnet-de-Joux, qui en a fait don à la commune. Ses fouilles ont eu lieu sur 3 sites principalement : Suin, Ballore et Sainte-Colombe. Les collections sont complétées par du matériel proto-historique (clés, balances, serrures, etc.). Deux vitrines sont consacrées à la minéralogie et l'histoire géologique du village. Plusieurs albums de cartes postales anciennes du canton peuvent être aussi consultés sur place.
Un pied dans la nature!
Le Jardin sans secrets est un espace naturel dédié à la biodiversité et à l'épanouissement de la faune et de la flore.
Selon les principes de la permaculture, zones sauvages, jardin à l'anglaise, verger, jardin comestible et arboretum sont associés. Au gré des allées et aménagements, vous observerez dans ce lieu plusieurs centaines de végétaux endémiques ou exotiques dans huit jardins variés.
Un plan d’eau naturel et végétalisé et des espaces de repos vous procureront détente, relaxation et énergie. Fabienne , créatrice des lieux ont ainsi cœur de partager leur passion avec vous, de vous conter l’histoire du jardin et de ses nombreux végétaux ramenés de leurs voyages.
Suivant votre curiosité et vos centres d’intérêt prévoyez au moins deux heures de visites dans ce parc de plus d’un hectare.
Et pourquoi pas terminer cette visite par une glace ou une boisson dans son humble salon de thé sous les arbres ou la ponctuer d’un pic nique sorti du sac.
Possibilité de visite de groupes ,familiales et privées, expositions et événements, photos de mariage. Renseignez-vous!
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De ce Château, pillé après la Révolution puis abandonné, il reste des vestiges qui nous rappellent son passé prestigieux.
Contre la base de la tour d’Alone, tour carrée du XIIème siècle, s’appuient les bases des courtines reconstruites au XVIIIème siècle, flanquées de trois tours rondes. Une quatrième tour ronde reste à découvrir. La tour septentrionale offre une salle voûtée très bien conservée qui abrite une population de petites chauves-souris. Ces vestiges, partiellement entourés des douves, montrent l’emplacement du pont-levis des XVIème-XVIIème siècles.
Les bâtiments de la basse-cour dont celui des communs font penser à un petit château et sont conservés.
La chapelle castrale agrandie en habitation a résisté à l’incendie de 1953.
Ce château a connu des personnages célèbres. Françoise de Toulonjon, épouse d'Antoine de Toulonjon, était la fille de sainte Jeanne de Chantal et la tante de la marquise de Sévigné. Leur fille, Gabrielle de Toulonjon a épousé Roger de Rabutin comte de Bussy. Le dernier propriétaire fut Charles Gravier de Vergennes.