Construite par les moines fuyant Noirmoutier devant l'envahisseur normand, pour y abriter les reliques de leur Saint fondateur Philibert, l'abbatiale de Tournus est l'un des plus prestigieux sanctuaires du premier art roman. Remarquablement préservée, elle domine de ses pierres roses et ocres la cité de Tournus sur la rive droite de la Saône. C'est un chef d'oeuvre sur le chemin du compagnonnage. L'intérieur de l'abbaye surprend par ses dimensions, sa hauteur sous voûte, la lumière de l'avant-nef et de la grand-nef ainsi que par les piliers élancés et la voûte formée de berceaux transversaux. L'abbatiale abrite une crypte et la chapelle Saint-Michel. Des mosaïques médiévales représentant le zodiaque sont désormais visibles. Reliés à l'église par le parloir, les bâtiments abbatiaux réunissent le cloître, la salle capitulaire, le réfectoire et le cellier.
Audioguides, livret souvenir et livres détaillées sur l'Abbaye en vente à l'office de tourisme.
Fondée en 910, l’Abbaye de Cluny rayonne sur l’Europe durant tout le Moyen Âge avec son église abbatiale aux proportions hors du commun : la “Maïor Ecclesia”. Les plus hautes voûtes du monde roman témoignent encore aujourd’hui de ce gigantisme. Témoin de la vie quotidienne du monastère, le Farinier, construit au XIIIe siècle a conservé sa charpente d’origine. Il abrite aujourd’hui les chapiteaux provenant du chœur de l’abbatiale.
Le Cellier, en partie basse, est également accessible au public.
L’abbaye de Cluny renouvellera sa grandeur au XVIIIe siècle par la reconstruction complète des bâtiments monastiques que les moines n’utiliseront que durant quelques décennies. Dans l’immensité du cloître et des galeries, résonnent encore les pas des moines en procession…
Nouveautés :
- Découvrez les outils numériques à l'abbaye ! Le film Maior Ecclesia est à nouveau disponible en 3D Relief grâce à des projecteurs nouvelle génération. L'espace d'introduction présente une projection des principales étapes de l'histoire architecturale de l'abbaye (durée 8 min.). Un vidéo-mapping habille une partie de la salle capitulaire révélant l'église abbatiale de l'an mille et 3 bornes de réalité augmentée sont installées dans la nef, dans le transept et dans la salle capitulaire.
- Site candidat UNESCO
- Découvrez la chapelle Jean de Bourbon restaurée et sublimée par les vitraux et les autels contemporain de l'artiste Sarkis !
Un chef d’œuvre de la peinture murale du XIIe siècle.
Situé entre Cluny et Mâcon, le prieuré de Berzé-la-Ville fut créé par l’abbé de Cluny Hugues de Semur, dans lequel il reçut des hôtes de marque et dans lequel il vint s’isoler de la vie politique et religieuse intense de l’Abbaye de Cluny. La chapelle porte aujourd’hui encore un décor de peintures murales extrêmement bien conservé. Construite sur deux niveaux, la chapelle basse porte quelques traces de peintures mais c’est dans la chapelle haute que le visiteur découvre un joyau de l’art roman.
Classée monument historique, l'église Saint-Pierre et Saint-Benoît de Perrecy est un des plus beaux exemples de l'art roman en Bourgogne. La nef primitive romane a été construite au début du XIe siècle et présente une architecture très dépouillée. Au XIIe siècle, elle est agrandie par l'ajout d'une travée et du narthex au riche décor sculpté : chapiteaux au décor végétal ou animalier et tympan orné d'un Christ en majesté. Plus tard, au cours du XVe siècle, le chœur sera reconstruit dans le style gothique. L'église est entourée d'un vaste parc récemment réaménagé qui met en valeur l'architecture de l'édifice. L'édifice a fait l'objet dernièrement d'une longue campagne de travaux de restauration qui a permis de rendre à la nef toute sa beauté.
Située au sommet d'une colline, au centre du bourg de Gourdon, l'église Notre-Dame domine le paysage alentour. L'édifice date du XIIe siècle. De style roman, son architecture révèle l'influence de Cluny de par l'élévation tripartite de la nef. Le décor intérieur est remarquable : on peut en effet y admirer quelques 90 chapiteaux sculptés et des fresques murales récemment redécouvertes ayant fait l'objet d'une restauration exemplaire. Tout ces éléments constituent un exemple de l'art roman en Bourgogne du Sud.
Construite en lisière du village, l’église de Mont-Saint-Vincent date de la fin du XIe et du début du XIIe siècles. Son architecture présente des similitudes avec l’abbatiale Saint-Philibert de Tournus, tandis que le décor des chapiteaux sculptés rappelle ceux de l’église de Gourdon toute proche et de l’influence de l’art clunisien. Au XVIIIe siècle, les piliers de la croisée du transept furent consolidés à la suite de l’effondrement du chœur. Le clocher, quant à lui, disparut pendant la Révolution. L’église est classée depuis 1913.
Cette église est un chef-d'oeuvre du roman tardif (fin du XIème siècle) d'une austérité quasi cistercienne. Elle se situe à la pointe d'un promontoire qui surplombe la vallée de la Grosne à l'opposé du vieux manoir des sires de Brancion. Elle est surmontée d'un clocher carré au toit de laves. La nef aveugle est voûtée en berceau fortement brisé. Le transept en légère saillie est surmonté d'une coupole à la croisée du transept. Des peintures du XIIIème siècle (dont une jolie scène de pèlerinage) tapissent les murs.
Église romane située en plein cœur de l’ancien bourg, cet édifice s’est enrichi de plusieurs remaniements au fil des siècles. Un premier lieu de culte est attesté en l’an 968, vouée à Saint-Pierre. Ce n’est qu’au XVIème siècle qu’on lui donne le vocable d’église Sainte-Madeleine. Elle deviendra par la suite une des sept églises cathédrantes (son curé doit assister l'évêque de Mâcon lors des fêtes solennelles) du diocèse de Mâcon. Au début du XVIIème siècle, deux chapelles latérales viennent compléter l’église. Au XIXème siècle, de nouveaux remaniements voient le jour : en 1837, la toiture du clocher est refaite en tuiles vernissées. L’année suivante, on ajoute une nouvelle chapelle à l’édifice, puis une dernière en 1864. En 1852, la nef est agrandie par la construction d’un narthex à étage formant tribune, réalisé par l’architecte Berthier. L’année 1991 sera marquée par la réalisation du tympan de l’église, sculpté par messieurs Griot père et fils, sur un dessin de Michel Bouillot. Inspiré de ceux du Moyen Age, il représente Saint-Pierre avec sa clé, Marie-Madeleine avec son pot d'onguent et le Christ en Majesté.
Cette chapelle a été construite par les religieux bénédictins de Cluny dans la dernière moitié du XIème siècle. La restauration de sa toiture en lave lui a valu l'attribution de la mention spéciale des Rubans du Patrimoine. La chapelle est désormais un lieu d'exposition.
Cette église romane, dont l’existence est attestée vers l’an 1000, était le siège d’un doyenné de l’abbaye de Cluny, Au XIIIe siècle, elle a été fortifiée pour affirmer le pouvoir de l’abbaye sur le territoire. Sa restauration est en cours, avec l’association « Le renouveau de Saint-Hippolyte ».
Site candidat UNESCO
Petite chapelle romane, siège d'un petit prieuré fondé au XIIe siècle. Elle a été restaurée dans les années 1970. A voir à l'intérieur : dalles funéraires.
La construction de l'église néo-gothique Saint-Henri, entreprise à la demande de M. Henri Schneider par les architectes Forien et Duvillard, de la Société Schneider, a été achevée en 1883.
Construite en pierre de taille (granit de Bouvier), son plan est en croix latine, formé d'une nef à trois vaisseaux, en arcs brisés et voutes d'arêtes, d'un transept à deux chapelles, d'un chœur flanqué de deux sacristies et terminé par une abside à chevet plat. Les toits à longs pans sont en ardoise. Elle se signale par ses deux hautes tours-clochers coiffées de flèches octogonales, auxquelles une tour d'escalier polygonale permet l'accès. Son orgue et son carillon font sa célébrité. Très beaux vitraux.