Le château-fort, au sein duquel naquit saint Hugues, le grand Abbé de Cluny, conserve son donjon carré roman, le plus ancien de Bourgogne (X-XIèmes siècles), haut de 22 mètres et divisé en 4 niveaux. Au devant, deux tours en demi-lune (XIIème siècle) protégeaient la porte d’entrée à pont-levis et herse, aujourd’hui bouchée. A la veille de la Révolution, elles sont aménagées en prison. Un édifice est construit au devant des tours pour abriter cellules et maison du geôlier. Il abrite aujourd'hui des salles d'exposition sur la généalogie de Saint-Hugues et une collection d'affiches de la période révolutionnaire.
L’une des plus grandes écuries privées d'Ancien Régime en France. Le domaine est dans la même famille depuis six siècles. Les écuries ont été bâties entre 1648 et 1652 par Henriette de La Guiche, filleule d’Henri IV, pour la garde princière de son époux, Louis Emmanuel de Valois, petit-fils du roi Charles IX, colonel général de la cavalerie légère. François Blondel, architecte de Louis XIV, revendique en être l’auteur.
Les façades richement ornées de ce palais équestre, rythmées par deux escaliers monumentaux, ont été préservées à la Révolution. L’architecture et l’agencement intérieurs, inspirés d’un ingénieux projet de Léonard de Vinci, en font les plus italiennes des écuries de France.
Édifiée à la fin du XIème siècle, cette église est l'une des plus importantes du Brionnais. Ce monument a été littéralement sauvé de la ruine par une restauration au XIXème siècle. Il possède le seul déambulatoire du Brionnais, délimité par une jolie colonnade. Les chapiteaux de la nef, très expressifs, illustrent l'affrontement des forces du Bien et du Mal.
Lieu singulier, à l’architecture habitée, le Hiéron est un des rares bâtiments en France conçu comme musée dès son origine. Achevée en 1893 et protégée depuis peu au titre des Monuments historiques, cette imposante construction surprend par sa légèreté intérieure apportée par les verrières d’où filtre la lumière. La délicate présentation, soucieuse à la fois du sens et des formes, traverse l’art, l’histoire, l’anthropologie et le fait religieux. Du portail roman d’Anzy-le-Duc (12ème siècle) classé Monument Historique, d’un ensemble remarquable de peintures italiennes des 17e et 18e siècles, à une trentaine d’artistes des 20e et 21e siècles révélés au sein d’un parcours harmonieusement équilibré entre l’art d’hier et l’art d’aujourd’hui, le musée se fait également l’écrin de l’exceptionnel Trésor National (1904) de l’orfèvre joaillier Joseph Chaumet.
Édifiée au XIème siècle, cette église se situe au sommet d'une colline dominant la vallée de la Loire. A l'intérieur, la simplicité des lignes architecturales, les proportions harmonieuses et l'éclairage parfaitement dosé procurent une sensation de paix qui invite au recueillement. Le décor sculpté (notamment le fameux chapiteau au cyclope musicien) est également remarquable.
Édifiée au début du XIIème siècle, cette église a perdu son abside romane, remplacée au XVIIIème siècle par une belle chapelle funéraire aux influences baroques. Le tympan du portail occidental, représentant le Christ en majesté, et son linteau, orné des douze apôtres, sont considérés comme un chef-d’œuvre de la sculpture romane, par leur réalisme et leur mouvement.
Le Château de La Clayette est véritable joyau niché au cœur du Charolais-Brionnais en Bourgogne du Sud. Erigé en 1380 au bord du lac, il est entouré d'eau, ce qui en fait l'un des sites les plus pittoresques de Bourgogne-Franche-Comté ! Il appartient à la famille de Noblet depuis 1722, soit depuis 3 siècles...
La visite guidée des extérieurs permet de découvrir notamment la cour d'honneur, les cuisines médiévales et la tour de Paray du XVe siècle, le parc et l'orangerie.
L'église, édifiée au XIIème siècle, n'a conservé de l'époque romane que le clocher avec sa base et le portail principal. La nef actuelle, édifiée au XIXème siècle, se trouve en position inversée par rapport à l'ancienne nef romane. Le tympan du portail, orné d'un Christ en majesté, est un chef-d’œuvre de la sculpture romane. Sa remarquable finesse de réalisation et sans doute l'oeuvre des mêmes artistes que ceux du porche de l'abbatiale de Charlieu.
Edifiée au XIIème siècle, cette église a té fortement remaniée au XVème siècle à la suite des ravages de la guerre de Cent Ans. Cet édifice lumineux a conservé une haute nef, voûtée en cintre brisé. Son clocher, très décoré, a été considéré par Viollet-le-Duc, comme un modèle de clocher bourguignon.
Le château de Chassy est une ancienne maison-forte portant la date de 1056 (année proposée sans référence par M. Gauthier, op.cit.), devenue forteresse médiévale au 14e siècle puis maison résidentielle à partir du 16e siècle. Détaché du village sur une butte « de terre de bois » qui lui ouvre largement la vue à l’ouest, le domaine est délimité par des champs de toute part, sans forêt à proximité. De chaque route par laquelle on arrive sur la commune de Chassy, le château s’offre immédiatement à la vue et est accessible par un chemin privé donnant accès directement à la cour se trouvant devant les communs qui elle même est reliée à la cour du château
C’est un beau spécimen, bien conservé et entretenu, de l’architecture de son époque ; Les manoirs de ce type sont rares en Bourgogne sud. On ne trouve que le Sauvement (Ciry-le-Noble), Chatillon et Marigny à Viré. Ils sont plus nombreux en Forez et surtout en Bourbonnais. Intermédiaires entre la simple tour et le château comtal ou baronnial, ils représentent une dimension moyenne que l’abondance anarchique des toits pointus rend très pittoresque. Si on ne peut affirmer que le château actuel correspond exactement à cette « maison » de jadis, en revanche on sait le rôle de gendarmerie (de Gens d’Armes) que Chassy assure au XVè siècle dans le conflit qui oppose les ducs de Bourgogne, dont Charles le Téméraire au Roi de France Louis XI.
Le château de Chassy se compose d'un long corps de logis flanqué de deux tours rondes, d'une tour carrée et d'une tour octogonale. Le corps de logis se divise en deux parties distinctes, très visibles par la différence de hauteurs que présentent les façades sud et nord. La tour carrée et la tour octogonale renferment les escaliers donnant accès aux pièces de ces deux parties distinctes.
La partie la plus basse est vraisemblablement le bâtiment le plus ancien du château. Ce logis primitif, qui se décompose en deux ou trois pièces suivant les niveaux, présente le plan et les volumes typiques d'une demeure médiévale. Jusqu’au XVIe siècle, l'aspect du château est modifié par différentes campagnes de construction et de travaux autour et sur le corps de logis primitif, ne laissant que très peu de trace du château primitif médiéval.
Le deuxième volume du corps de logis, le plus haut, vient s'appuyer contre le logis primitif, mais aucune liaison n'est créée entre ces deux parties, la différence de niveaux de plancher étant trop importante. Ce volume aurait sans doute dû à terme englober dans sa composition générale, le logis primitif comme en témoignent des pierres en attentes sur les façades sud et nord, qui amorcent un nouvel étage pour le logis primitif.
La visite est conduite par les propriétaires eux-mêmes et dure environ 1h30 : elle commence par une présentation extérieure de l’historique et de l’architecture du Vieux Château ; elle se poursuit par la visite de deux salles aménagées dans lesquelles seront expliqués aux visiteurs les travaux de restauration en même temps que seront racontés deux thèmes particuliers, savoir : l’art de la table à l’époque médiévale, le rôle de la dame de Chassy ou encore l’émergence de la chevalerie.
Édifiée au XIIème siècle, cette église est l'une des dernières églises romanes du Brionnais. L'influence clunisienne est manifeste dans le triple étagement de la nef, l'utilisation de l'arc brisé et la tribune en encorbellement au-dessus du portail occidental. La présence d'un triforium ouvert marque un moment de transition entre la fin de l'âge roman et le début du gothique. Le décor sculpté, notamment le tympan dédié à Saint-Hilaire, thème iconographique rare, est intéressant. Visites guidées pour groupes de 10 personnes minimum sur réservation.
En contrebas de la colline sur laquelle s'est développée la forteresse de Semur, cette petite église romane charpentée du XIème siècle, avec son clocher latéral (unique en Brionnais) était la première église de Semur, avant la construction de la collégiale. Elle conserve des peintures murales s'échelonnant du XIIème au XVIème siècle.Visite guidée sur réservation