Ancienne église d'un prieuré-doyenné de Cluny, cet édifice roman a été remanié : sa nef a été agrandie, une flèche de bois et une galerie en charpente (hourd) ont été ajoutées au mince clocher au XVe siècle. A voir : le clocher et l'abside décorés de bandes lombardes ; à l'intérieur : bénitier roman, peintures murales des XVIe et XVIIe siècles.
L’église du Sacré-Cœur de Charnay-lès-Mâcon (71850) se situe Grande rue de la Coupée et donne sur la Place Abbé Ferret.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, Charnay, qui possédait déjà une église romane en son centre – Sainte-Madeleine, construite à la fin du XIe siècle – vit la construction, à partir de 1944, d’un second lieu de culte au cœur du quartier de La Coupée, afin d'accueillir des fidèles toujours plus nombreux dans un quartier en pleine expansion. Le bâtiment avait été voulu et financé par l’abbé Antoine Ferret qui, dans un premier temps, y installa une chapelle dans ce qui devint, la maison paroissiale. L’église est bâtie sur un terrain offert par la famille Mommessin, riches négociants en vins. Les plans sont ceux de l'architecte Abel Pinchard. L’église du Sacré-Cœur de la Coupée fut consacrée le 15 juillet 1945 par Monseigneur Lebrun, évêque d’Autun. Cette église est l'une des rares églises à avoir été construite pendant la Seconde Guerre mondiale.
L’église romane Saint-Pierre appartenait depuis le XIe siècle à l’abbaye de Tournus. Rebâtie partiellement en 1789, elle fut agrandie en 1835-1836, puis en partie démolie. La découverte d’un gisement de manganèse permit la construction d’une nouvelle église sur les plans de 1862 de l’architecte départemental, André Berthier. La réception d’œuvre eut lieu en 1866, lors de la fête de l’Assomption du 15 août.
L’église, à son emplacement actuel, a été construite en 1820 sur les plans de l’architecte départemental Vaillant de 1816, en pierres roses de La Salle. Dès 1861, il est envisagé de remplacer l’énorme charpente qui écrase la nef. En 1900, des contreforts sont construits, sur les plans de l’architecte A. Pinchard de 1896, destinés à consolider le clocher. Les vitraux ont été restaurés en 2013 par l'atelier "Vitrail Saint-Georges" de Lyon.
L’église Saint-Pierre de Solutré, au pied du rocher, a été fondée par l’abbaye de Cluny au Xe siècle : bâtie en 932 par Odon de Cluny sur un domaine donné à l'abbaye par le roi Raoul, ancien duc de Bourgogne ; l'église a été consacrée en 935 par l'évêque de Macon Mgr Bernon, sous le vocable de saint Pierre. Reconstruite au début du XIIe siècle, elle conserve de cette époque romane certaines parties des murs de la nef, l’abside, le chœur en berceau, la coupole que surmonte le clocher, le chevet et la base du clocher.
En 1874 de nombreux aménagements ont eu lieu sous l'impulsion de l'abbé Ducrost, curé de Solutré (allongement de la nef, démolition du narthex, construction de la sacristie), sur les plans de l’architecte Adrien Pinchard (1875-1898).
En 1968-1969, le choeur est restauré en pierre apparente. Des vitraux modernes du maître-verrier Bertrand de Sermesse sont installés dans le chœur et dans la travée sous clocher.
L'église de Sologny est mentionnée au IXe siècle. Particularité de cet édifice roman de la fin du XIIe siècle : un clocher rectangulaire accolé côté sud de la travée transversale/transept. A voir, dans l'abside : peinture murale gothique du Christ en Majesté. Litre funéraire du XVIIe-XVIIIe.
L’église de Saint-Vérand est une petite église romane du Mâconnais, dominant le village et les vignes environnantes, dont le cru célèbre porte le nom. Elle aurait été construite au XIIe siècle et remaniée à l’époque gothique flamboyante.
De l’église romane primitive subsistent le gros œuvre du chœur et du clocher.
Au XVIIIe siècle l’église est agrandie et des collatéraux sont ajoutés en 1822-1823. En 1882 l’église est entièrement rénovée dans un style néo-roman. Elle conserve un bas-relief sculpté, d’époque romane (XIIe siècle) au Christ en gloire très élégant, entouré de têtes d’anges, de colonnes torsadées et de rinceaux, classé MH. Peintures murales modernes originales.
L’église romane de Sancé a appartenu au domaine de l’abbaye lyonnaise de Saint-Martin d’Ainay. Elle renferme une chapelle gothique et son retable dédié à Notre-Dame de Lorette, véritable trésor de l’art religieux du XVIe siècle. On le doit à Jacques Mareschal, seigneur de Sancé, qui fit édifier la chapelle afin d’y installer sa sépulture. Celui-ci aurait fait partie de l’ordre des chevaliers de Notre-Dame de Lorette, en charge de la protection du sanctuaire de Lorette, terre d’accueil de la maison de la Vierge Marie. Restauré à l’identique, il y a quelques décennies, par Patrick Pinard et Bertrand Lotteau, le chef-d’œuvre de bois et d’or trône depuis sur le mur nord de l’église.
L’église paroissiale Notre-Dame de Clessé laisse entrevoir deux phases de construction romane. Un premier édifice est vraisemblablement bâti à la fin du Xe siècle, au plus tard au XIe. Il en reste la façade, la nef et la travée sous clocher. Le décor de la façade, avec ses bandes lombardes, est typique du premier art roman en Mâconnais. La deuxième phase de construction date visiblement de la seconde moitié du XIIe siècle et comprend l’installation du clocher octogonal encore en place, dont le décor est beaucoup plus abouti. Vers 1510, la chapelle sud est ajoutée, et en 1670, le chevet plat actuel vient remplacer l’abside primitive. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, l’église est restaurée plusieurs fois. C’est à cette période qu’est construite la chapelle nord, tout comme la sacristie et la tourelle d’escalier. Les baies modernes sont également percées à cette occasion. L’église est depuis régulièrement entretenue. Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1929, et son clocher est classé depuis 1930.
Orientée à l’est et bâtie en appareil ocre, l’église Saint-Vincent de Chevagny-les-Chevrières est un petit édifice dont l’architecture fait la jonction entre deux styles architecturaux distinct : l’art roman (petite nef rectangulaire et croisée) et l’art gothique (chapelles/croisillons et chœur à fond plat). Ancienne chapelle du château, elle est devenue église paroissiale et a reçu le mobilier de l’ancienne église paroissiale de Saint-Jean-le-Priche, détruite au moment de la construction de la ligne de chemin de fer.
L'église de l'Assomption d'Hurigny, avec son clocher octogonal à 2 étages, date du XIIIe siècle. La nef a été refaite en 1898 et ornée des vitraux du maître-verrier lyonnais Lucien Bégule.