Cet édifice fût construit entre la fin du XI siècle et début du XIII pour remplacer une église primitive (placée sous le vocable de Saint Jean-Baptiste). L'église se situe dans l'enceinte d'un ancien château, siège d'un domaine agricole et seigneurial ou doyenné ayant appartenu à l'abbaye de Cluny. Au XIX siècle, jugé trop exigüe, elle est délaissée au profit d'une nouvelle église, ouverte au culte en 1870. Revendue, elle sert d'entrepôt de vin et de salle paroissiale avant d'être abandonnée. Elle est sauvée de la ruine et de la destruction par les Amis du Dardon, société savante locale qui acquiert le bâtiment en 1969 et entreprend sa restauration. Des expositions sont organisées en juillet et août.
Cette église, en grande partie romane (XIIème siècle), est l'un des derniers vestiges du grand monastère de dames clunisiennes de Marcigny, fondé en 1049. Il s'agissait de l'église réservée à la petite communauté de moines chargés d'assister les soeurs dans leur quotidien. A l'intérieur, plusieurs vitraux des XIXème et XXème siècles évoquent l'histoire et le souvenir de ce monastère.
Des travaux sont en cours à l'extérieur du bâtiment.
Porte d'entrée de l'ancien bourg médiéval aux maisons à colombages, le beffroi ou "tour de l'horloge", classé monument historique, abrite un pittoresque personnage "le Beurdin", un automate qui égrène les heures en tirant la langue aux passants. Oeuvre du sculpteur Georges Kirsch, ce personnage, dont le nom local évoque un homme gentil mais un peu simplet, symbolise les petites gens qui habitaient dans ce quartier de la ville. A partir du beffroi, accès au sentier des remparts, au jardin de la Collégiale en passant par la ruelle aux loups et le square de madame de Genlis. Accès libre.
Cet édifice a connu diverses fonctions au fil du temps. Ancienne église paroissiale consacrée en 1535, son architecture s’enrichit d’un clocher massif vers 1549. La tourelle perchée en encorbellement sur le pignon porte le millésime de 1658. Le culte fut supprimé à la Révolution, puisque l’église des moines (actuelle basilique) devint alors l’église paroissiale. Depuis, l’église fut utilisée comme prison, corps de garde ou maison commune. Elle est aujourd’hui utilisée comme lieu d'expositions.
Cette église, construite au début des années 1930, témoigne du développement de la ville de Digoin au-delà du bourg primitif, grâce à l'industrie céramique. La sévère architecture en béton armé est contrebalancée, à l'intérieur, par de superbes vitraux (ou claustras) aux couleurs éclatantes. Dans le chœur : peinture murale de Louis Charlot (1878-1951), artiste morvandais, représentant Bernadette Soubirou devant la grotte de Lourdes.
La chapelle fut édifiée en 1451 par Louis de Chantemerle, seigneur de La Clayette. Aspirant à une certaine indépendance, il souhaite avoir sa propre église et cette faveur lui sera accordée par l'évêque de Mâcon. De style gothique flamboyant, rare témoin de cette architecture en Brionnais, elle fut bâtie près de l'hôpital pour les pauvres. La Chapelle, lieu de culte principal de La Clayette, a été jusqu'à la Révolution une annexe de la paroisse de Varennes-sous-Dun. En 1790, les premières assemblées municipales se tiendront dans la chapelle sous la présidence de M. La Metterie, avocat et qui deviendra premier maire de La Clayette. Elle fut ensuite peu à peu délaissée jusqu'à ce qu'on n'y célèbre plus d'office. La municipalité a réalisé l'aménagement des abords de la chapelle : le jardin offre ainsi aux promeneurs un petit havre de paix. La chapelle, désaffectée, est aujourd'hui un lieu culturel qui accueille expositions, spectacles et concert.
La chapelle de Saint Quentin est inscrite Monument Historique depuis le 8 avril 1971. La campagne principale de construction date du XIIème siècle. Les abords de cette chapelle offre un magnifique panorama sur le territoire des alentours.
Vitrine de l'Art Roman (ancienne maison des chanoines)
Bâtiment civil remarquable
SEMUR-EN-BRIONNAIS
La salle du Chapitre du XVIIème siècle réunissait les chanoines assurant le culte à la collégiale Saint-Hilaire. Le plafond à la française ainsi qu’une remarquable cheminée conservent des peintures du XVIIème siècle d’une grande qualité. Aujourd’hui réhabilitée en exposition sur l’art roman en Brionnais, cette belle vitrine dévoile les richesses des églises romanes en Brionnais et incite à les découvrir. Visite libre. Panneaux didactiques avec photos, schémas, maquettes, pièces lapidaires. La visite guidée pour groupes a lieu dans le cadre de la visite de la vieille ville de Semur.
Le décor sculpté témoigne d'une étonnante unité d'inspiration et de style. D'étranges petits personnages, aux corps grêles, surmontés de grosses têtes, grouillent sur les chapiteaux du chœur. On retrouve ce type de figures dans l'abside et sur les modillons extérieurs qui soutiennent la corniche. Ces sculptures grimaçantes semblent évoquer le monde païen avant sa conversion.
La partie la plus ancienne de cette chapelle date du 12ème siècle. La première chapelle servit de petit oratoire près de la carrière de pierre lors de la construction de la basilique. Au 19èmesiècle, elle est utilisée comme chapelle à répit, dont témoignent les nombreux ex-voto. Près de la chapelle, on trouve la fontaine réputée miraculeuse pour les maladies des yeux.
Construit au début des années 1870 pour permettre à la rigole de l'Arroux de franchir la Bourbince, cet ouvrage est le plus ancien pont-canal métallique de Bourgogne et l'un des plus vieux de France.
Rare pont-levis situé le long du canal du Centre, à proximité immédiate du pont-canal qui a permis à la rigole de l'Arroux de franchir la Bourbince. Immanquable à vélo sur la voie verte Digoin - Paray le Monial, vous le franchissez.