Belle église romane à l'architecture influencée par Saint-Philibert de Tournus (piliers cylindriques). A voir : bandes lombardes du clocher, colonnes, chapiteaux sculptés, bénitier roman, fresques des XVI et XVIe s.
L'église a été reconstruite au XIXe siècle mais le choeur et le clocher romans ont été conservés. A voir : le décor à dents de scie et les modillons sculptés de l'abside.
Le transept et le choeur, romans, de l'ancienne église de Changy ont seuls été conservés. A voir, à l'intérieur : arcatures de l'abside ; fonts baptismaux à masques.
Cette petite église du XIIème siècle, entourée de son cimetière ancien, possède un charme incomparable avec son clocher-peigne, unique en Charolais-Brionnais. La restauration a été réalisée en deux tranches. En 2008, le chœur a été restauré et la majorité des vitraux a été changée. 2011 a concerné la réfection des murs à l’extérieur, ainsi que la toiture et le drainage autour du bâtiment. Dans la chapelle de droite, un vitrail moderne a été placé, représentant Saint-Martin, patron de la paroisse.
Cette église, dont la nef a été reconstruite au XIXème siècle, conserve son chevet et son clocher roman (XIIème siècle). Ce dernier est l'un des plus beaux et des plus importants du Brionnais (dans la lignée des églises de Varenne-l'Arconce et Vareilles). Le décor sculpté des chapiteaux et des bases de piliers vaut également le détour.
L'église de Saint-Germain-en-Brionnais faisait partie à l'origine d'un monastère d'Augustins (chanoines pauvres), fondé vers 1070 par l'évêque d'Autun. Il est l'un des rares monastères, avec Anzy-le-Duc et Saint-Rigaud, à échapper à la domination clunisienne au Moyen-Âge. L'église présente une architecture sobre, reflétant le vœu de pauvreté des chanoines qui l'occupèrent à l'origine. Parmi les églises romanes du Charolais-Brionnais, elle est la seule à s'apparenter aux églises-halles (plus présentes dans le Nord de l'Europe et les régions germaniques), c'est-à-dire composée de trois vaisseaux de même hauteur. A l'intérieur, on trouve un débeurdinoir (pierre d'autel avec un trou), censé soigner les simples d'esprit.
L'église a été érigée dans le 1er quart du XIIe siècle. Le chœur sous coupole et l’abside en hémicycle sont les seules parties datant de la construction d'origine avec le clocher. La chapelle sud est d’époque gothique, elle a été fondée en 1477 en l’honneur de Notre-Dame par Philippe Deslive, curé de Saint-Laurent-d’Andenay. Durant la seconde moitié du XVIIIe siècle (période de la Révolution française), plusieurs écrits historiques mentionnent que l'église était partiellement en ruines. La nef et la chapelle latérale nord, modernes, ont été reconstruites au XIXe siècle.
Église Saint-Marcel (XIIIe siècle);
La construction de l'église de Bouzeron, dédiée à Saint-Marcel, semble consécutive à la création d'un prieuré de douze moines à Chagny, à l'initiative de l'évêque de Chalon. Ce sont les moines qui l'auraient fait construire après 1220. Cette petite église, établie à flanc de colline, se caractérise par une nef charpentée et un chœur à clocher latéral au sud, doté d'un toit en bâtière. Le tympan est orné d'une croix fleurdelisée au portail de la nef.
De style néo-roman, cet édifice est construit à la fin du XIXe siècle (inscription 1878 sur le tympan au-dessus de la porte) dans le petit village viticole de Créot, dédiée à Saint-Claude. De petites dimensions, elle fait penser à une simple chapelle. Elle se compose d’une nef unique de trois travées, prolongée par un chœur semi-circulaire avec des arêtes gothiques. L’autel est surmonté d’un tabernacle dominé par un petit clocher octogonal. Le vitrail circulaire au-dessus de la porte d’entrée est une représentation du Sacré-Cœur.
À l’extérieur, la façade est dominée par un clocheton avec deux ouvertures en plein cintre et une sur les côtés. Le tympan semi-circulaire de la porte d’entrée présente une croix enchâssée dans un cercle de perles, lui-même entouré par une couronne de feuillages et une bordure faite d’une alternance de fleurs et d’étoiles. Devant l’église est érigé un calvaire daté de 1737.
Eglise romane du XIème siècle qui fait partie de l'une des rares églises bâties en briques.
Eglise romane agrandie à l'époque gothique (reconstruction du chœur) et désaffectée au XIXe s., Saint-Julien a conservé sa nef, son transept et un clocher à deux étages de baies. A voir : les fresques gothiques de la voûte du chœur.
Cette charmante église romane du XIème siècle est particulièrement intéressante pour son clocher élancé, comportant deux niveaux de baies ajourées et d'élégantes corniches marquant ses différents niveaux d'élévation. A l'intérieur le chœur comporte une série de chapiteaux sculptés.