Parc de 10 ha, réhabilité depuis peu dans l'esprit du 18ème siècle avec terrasses, statuaire, bassins, parterres de broderies et une vaste roseraie de plus de 40 variétés.
De ce Château, pillé après la Révolution puis abandonné, il reste des vestiges qui nous rappellent son passé prestigieux.
Contre la base de la tour d’Alone, tour carrée du XIIème siècle, s’appuient les bases des courtines reconstruites au XVIIIème siècle, flanquées de trois tours rondes. Une quatrième tour ronde reste à découvrir. La tour septentrionale offre une salle voûtée très bien conservée qui abrite une population de petites chauves-souris. Ces vestiges, partiellement entourés des douves, montrent l’emplacement du pont-levis des XVIème-XVIIème siècles.
Les bâtiments de la basse-cour dont celui des communs font penser à un petit château et sont conservés.
La chapelle castrale agrandie en habitation a résisté à l’incendie de 1953.
Ce château a connu des personnages célèbres. Françoise de Toulonjon, épouse d'Antoine de Toulonjon, était la fille de sainte Jeanne de Chantal et la tante de la marquise de Sévigné. Leur fille, Gabrielle de Toulonjon a épousé Roger de Rabutin comte de Bussy. Le dernier propriétaire fut Charles Gravier de Vergennes.
D’après les écrits (dont le livre très documenté d’Anatole de Charmasse du 19ème siècle), voilà ce que l’on peut retenir de l’histoire du Prieuré :
Après le passage de Saint Martin, qui évangélisa la région, ce lieu a été le premier sanctuaire chrétien de la contrée. On ignore l’époque exacte de la fondation du Prieuré. La première mention du Prieuré remonte à 843 dans un diplôme par lequel Charles Le Chauve confirma l’autorité de l’église d’Autun sur cet établissement. En fait, son origine est antérieure à cette date et confondue avec celle de l’église d’Autun. En 994, L’évêque d’Autun céda le Prieuré à l’abbé de Cluny Odilon.Parmi les nombreux Prieurs de Mesvres, Hugues de Beaufort devint Abbé de Cluny et Pierre de Beaufort devint pape sous le nom de Grégoire XI, dernier pape en Avignon qu’il quitta pour Rome en 1377.
Les droits seigneuriaux dont bénéficiait le prieur étaient nombreux : haute, moyenne et basse justice, droit de guet et de garde pour tous les habitants de Mesvres et des environs, droit de banalité (four et moulin) pour ne citer que les principaux.
Le Prieuré resta sous l’autorité de l’abbaye de Cluny jusqu’à la révolution. Après la révolution, les bâtiments du Prieuré furent transformés en exploitation agricole.
A son apogée, les bâtiments du Prieuré étaient ordonnés autour du cloître. L’église du Prieuré était composée d’une seule nef, à laquelle l’adjonction de deux chapelles donnait la forme d’une croix. Une belle tour carrée, haute de 49m, prônait au centre du monastère. Il ne reste aujourd’hui des bâtiments primitifs que la grande bâtisse en L qui abritait les appartements du Prieur et des moines et une des deux chapelles latérales de l’église prieurale. Les autres corps de bâtiment ont disparu, le cloître a été détruit, la tour s’est écroulée en 1836 et la nef a été remplacée par une grange. Le moulin des moines au bord du bief alimenté par le Mesvrin, existe toujours, il a été remanié et sert aujourd’hui d’habitation.
Cette église romane, dont l’existence est attestée vers l’an 1000, était le siège d’un doyenné de l’abbaye de Cluny, Au XIIIe siècle, elle a été fortifiée pour affirmer le pouvoir de l’abbaye sur le territoire. Sa restauration est en cours, avec l’association « Le renouveau de Saint-Hippolyte ».
Site candidat UNESCO
Culminant à 611 mètres, vous y trouverez une terrasse qui révèle une fontaine miraculeuse et une chapelle dédiée à la Vierge et placée sous le vocable de Notre Dame des Neiges, cette chapelle est le vestige d'un culte lié à la fécondité et dont le pèlerinage avait lieu à la Pentecôte. Une messe est d'ailleurs encore célébrée à cet endroit le lundi de Pentecôte. La Certenue est également départ d'ULM et parapentes qui profitent de la hauteur pour admirer les paysages du Mesvrin depuis les airs. Une table d'orientation vous permettra de mieux comprendre la vue qui s'offre à vous : par beau temps, vue imprenable sur le Mont Jeu et le Mont Beuvray.
Ces énormes masses granitiques oscillent aujourd'hui encore entre légendes et preuves scientifiques. Le "gros caillou" de 47 tonnes est toujours un mystère que chacun essaie de faire "crouler". Au milieu du XIXe siècle, la Pierre qui croule suscitait curiosité, mystère et divertissement. Pour les habitants, cette pierre relevait du surnaturel. Elle était consultée comme un oracle et ces derniers avaient fini par la transformer en juge spécialiste de la fidélité conjugale. Il est dit que les maris jaloux y amenaient leurs femmes, leur laissaient toucher la pierre et ainsi la mettre en mouvement. Le nombre de mouvements donnait alors, et sans erreurs possibles, félicité ou disgrâce à l'époux qui se questionnait sur la fidélité de sa femme. Lassés des malheurs que la pierre pouvait causer, des jeunes gens ont essayé en 1869 de la déplacer. Ils ne réussirent qu'à la faire glisser de quelques centimètres. Mais désormais, la pierre est parfaitement immobile et l'oracle ne répond plus.
Ce panorama offre une vue à couper le souffle sur le Morvan, les monts du Beaujolais et le Massif Central. Vous pourrez y trouver un restaurant et des hébergements. Le point de vue est l'un des plus beau du Morvan avec des roches de granite. Il est situé proche du point de vue d'Uchon et les rochers du Carnaval. Vous pourrez profiter des randonnées et circuits VTT, GTMC .. DETTEY, Balcon du Morvan, mérite bien son appellation car nous avons ici l’un des plus beaux panoramas circulaire de la région. Au centre de ce petit village une petite église romane de la fin du 11ème siècle abrite des statues anciennes. A 200 mètres du village deux énormes masses granitiques se dressent dans la forêt : "Le Profil de Napoléon" ou "Bonnet du Diable" et "La Pierre qui Croûle" que l’on peut encore faire « croûler » si on la pousse au bon endroit !
Sur une face du rocher une meule a été extraite et de l’autre, on ne sait pour quelle raison les carriers n'ont pas terminé leur besogne et l’on peut alors comprendre quelle était leur méthode de travail.
Quelques pas plus loin, se trouve la fontaine du Saint : d'après la légende, Saint Émilien (Évêque de Nantes au VIIIe siècle) aurait perdu la vie à cet endroit; une source aurait alors jailli miraculeusement. Autrefois lieu de pèlerinage païen pour les bénéfices de l'eau de la source (stérilité, problèmes aux yeux...), une procession avait lieu chaque année à la fin du mois d'août. Aujourd'hui encore, on célèbre une messe dans le bois le dernier dimanche d'août.
Ancien chevalement et puits des Fourneaux
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
SAINT-LEGER-DU-BOIS
Le puit des Fourneaux fut creusé jusqu’à 130 mètres de profondeur par la Société des Houillères du Grand Moloy sur la commune de Saint-Léger-du-Bois.
Mis en exploitation en 1928 puis racheté par la Société des Houillères et Chemins de fer d'Épinac.
La Société Minière des Schistes Bitumeux (SMSB) rachètera la mine en 1943 pour alimenter son usine de distillation d'huile de schiste avant de fermer le puits en 1950. Le site fut laissé à l'abandon, seul l'ancien chevalement résista au temps. Le chevalement sera dégagé et nettoyé des années plus tard par l'association de Sauvegarde du patrimoine Industriel Epinacois et mis en valeur par la pose de plaques explicatives.
Collection de petits objets anciens liés au monde rural et au patrimoine.
Un pied dans la nature!
Le Jardin sans secrets est un espace naturel dédié à la biodiversité et à l'épanouissement de la faune et de la flore.
Selon les principes de la permaculture, zones sauvages, jardin à l'anglaise, verger, jardin comestible et arboretum sont associés. Au gré des allées et aménagements, vous observerez dans ce lieu plusieurs centaines de végétaux endémiques ou exotiques dans huit jardins variés.
Un plan d’eau naturel et végétalisé et des espaces de repos vous procureront détente, relaxation et énergie. Fabienne , créatrice des lieux ont ainsi cœur de partager leur passion avec vous, de vous conter l’histoire du jardin et de ses nombreux végétaux ramenés de leurs voyages.
Suivant votre curiosité et vos centres d’intérêt prévoyez au moins deux heures de visites dans ce parc de plus d’un hectare.
Et pourquoi pas terminer cette visite par une glace ou une boisson dans son humble salon de thé sous les arbres ou la ponctuer d’un pic nique sorti du sac.
Possibilité de visite de groupes ,familiales et privées, expositions et événements, photos de mariage. Renseignez-vous!
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Le Viaduc de Crainseny, long de 246 m, avec une courbe de 400m de rayon, 16 arches en plein cintre et 12m d'ouverture, est sans doute l'ouvrage le plus imposant du territoire Sud Côte Chalonnaise. L'ancienne voie de chemin de fer y passait et le viaduc permettait de relier St-Gengoux à Montchanin en franchissant la vallée de Crainseny jusqu'en 1969. Construit en 1882, sa hauteur est d'environ 23m.