Datés du XIIIème siècles, les Gisants sont classés aux Monuments Historiques depuis 1903. Ils représentent Jehan de Roussillon et sa femme Isabeau. Visite libre.
Érigé à la fin du IIIème siècle, le diocèse d’Autun est très ancien. Son premier et puissant évêque historique, Rétice, réside à Augustodunum, mais on ne sait pas clairement où se trouve son siège épiscopal. La première cathédrale, Saint-Nazaire, apparait à la fin du IVe siècle à l’ouest de l’actuel évêché. La maison de l’Eglise, première demeure des évêques, s’étendait donc à proximité, et ne cessera de se développer. Sa première mention dans la Passion de saint Léger date du VIIe siècle. Au XIIIe siècle, l’évêché à l’aspect d’un château fort. La tour Saint- Léger, donjon épiscopal, est le seul vestige extérieurement visible de la fortification médiévale. Cet ensemble complexe a encore gardé son noyau du XIIIe siècle tandis que sa physionomie extérieure va prendre peu à peu l’aspect d’une demeure de plaisance, tel un hôtel particulier entre cour et jardin. Au XVIIIe siècle, l’ancienne entrée, impasse de l’évêché, devient un passage secondaire tandis que la porte monumentale place du cardinal Perraud est désormais l’entrée d’honneur, ouvrant sur la grande aile classique.
Il n'y a pas de prestation d'activité touristique sur place mais vous pourrez entrer dans la cour et voir le bâtiment de l'extérieur.
De style néo-roman, cet édifice est construit à la fin du XIXe siècle (inscription 1878 sur le tympan au-dessus de la porte) dans le petit village viticole de Créot, dédiée à Saint-Claude. De petites dimensions, elle fait penser à une simple chapelle. Elle se compose d’une nef unique de trois travées, prolongée par un chœur semi-circulaire avec des arêtes gothiques. L’autel est surmonté d’un tabernacle dominé par un petit clocher octogonal. Le vitrail circulaire au-dessus de la porte d’entrée est une représentation du Sacré-Cœur.
À l’extérieur, la façade est dominée par un clocheton avec deux ouvertures en plein cintre et une sur les côtés. Le tympan semi-circulaire de la porte d’entrée présente une croix enchâssée dans un cercle de perles, lui-même entouré par une couronne de feuillages et une bordure faite d’une alternance de fleurs et d’étoiles. Devant l’église est érigé un calvaire daté de 1737.
L'église néo-romane actuelle fut consacrée en 1862 (une chapelle à St Maurice accueillait les fidèles de Saint-Maurice et Dracy-les-Couches, mais elle fut démolie à la révolution).
L'église se compose d’une nef de 4 travées et d'un chœur plus étroit, semi-circulaire, en cul-de-four, sur lequel s'ouvre la sacristie.
La grande peinture murale de la voûte en cul-de-four du chœur est réalisée en 2007 par Marinette Walls. Elle représente le Christ en Majesté entouré des symboles des Évangélistes.
Les vitraux présentent des motifs géométriques. Ceux du chœur sont ornés de couleurs chatoyantes, celui du milieu montre saint Vincent patron des vignerons.
Les quatre chapiteaux authentiquement romans sont sculptés de motifs végétaux ou d'animaux fantastiques.
Extérieur: La porte est encadrée de colonnes surmontées de chapiteaux à motifs végétaux. Le tympan, inspiré de celui de la cathédrale Saint Bénigne à Dijon, représente le Christ dans une mandorle, entouré des symboles des 4 évangélistes semblables à ceux figurant sur la peinture du chœur. La façade est agrémentée de trois arcades néoromanes, rappelant le symbole de la Trinité.
L’église Saint-Laurent de Broye a été construite en 1887 dans un style néo-gothique en remplacement d’une église du XIe siècle devenue vétuste.
L’église, voûtée d’ogives, se compose de :
- Un cocher-porche, relié par une travée flanquée latéralement de chapelles polygonales,
- Une nef unique de trois travées,
- Un transept saillant pourvu d’une tribune sur le croisillon de droite,
- Un chœur, d’une travée, accosté de deux chapelles carrées, clos par une abside à cinq pans.
Les origines de l'Eglise Saint-Pierre d'AUXY remonteraient au 12 ème siècle ; elle subit bien des transformations depuis cette date : une première restauration fut effectuée en 1685, d'autres auraient eu lieu dans les années 1780.En 1875, suite à l'effondrement du clocher, fut érigée la tour rectangulaire accolée au mur de façade ; elle supporte l'actuel clocher. Le porche et la tribune datent donc de cette époque. D'après le Chanoine Grivot quatre des six chapiteaux sculptés dérivent de ceux de la Cathédrale d'Autun.
Anciennement appelée Saint-Sébastien, l'église Saint Roch daterait du XIIe siècle. Posée sur un important rocher, l’église maintenant placée sous le vocable de saint Roch est l’ancienne chapelle castrale des seigneurs d’Uchon. Les armes royales de France composées de trois fleurs de lys figurent au-dessus de la fenêtre du clocher. C’est un petit édifice de 21,50 m x 10 m, au plan barlong, très simple. Une nef rectangulaire romane non voûtée se prolonge par une croisée de transept plus étroite qui ouvre, par un large arc doubleau en plein cintre, sur un chœur légèrement oblong à chevet plat accosté d’une sacristie. Le chœur a été construit en 1347 par la reine Jeanne de Navarre, fille de Louis X le Hutin et de Marguerite de Bourgogne; il offre un couvrement intéressant, sur croisée d’ogives, dont les larges arcs sont creusés en cavets et reposent aux angles sur des culs de-lampe. Une large ouverture en lancette à remplage flamboyant éclaire le chevet. Les fenêtres en plein cintre de la nef ont vraisemblablement été agrandies. Le mur pignon de la façade occidentale est percé d’une porte surmontée d’une fenêtre très étroite, mais l’entrée de l’église se fait actuellement par une porte latérale. Un clocher rectangulaire s’élève au-dessus du transept. Il est, comme le reste du bâtiment, couvert d’ardoises et percé au niveau supérieur d’ouvertures en plein cintre avec abat-sons . D’épais contreforts à glacis soutiennent les murs de la nef et du chœur. L’autel du chœur et ceux de la nef sont décorés d’arcatures gothiques ouvragées. À gauche de l’autel une petite niche à décor gothique renfermait autrefois un reliquaire contenant les restes de saint Sébastien, objet d’importants pèlerinages à la suite des épidémies de peste de 1502 et 1652.
L'église Saint-Claude de Dracy-les-Couches est une église reconstruite vers 1715. Avant 1789, Dracy et Saint-Maurice disposaient d'une église et d'un cimetière commun. Comme une bonne partie du village, l’église est construite à même la roche. La première construction entreprise par le comte Pierre de Berbis date de 1715, sous le vocable de Saint
Claude. Elle reçoit le vocable de St-Maurice en 1826 lorsque le marquis de Grammont érige la nef ; des collatéraux en bois y seront ajoutés par la suite. En 1837, le comte de Villers-la-Faye fait ajouter le clocher actuel. En 1869, le marquis de Laubespin fait agrandir les bas-côtés de la nef pour en faire les collatéraux actuels en remplaçant les piliers de bois qui soutenaient la voûte par des colonnes en grès à chapiteaux moulurés. En 1875, un embellissement complet fût réalisé par un peintre italien grâce à la marquise de Laubespin. Cinq transformations ont ainsi été apportées en l’espace d’un siècle et demi. En entrant dans l’église on est surpris par ces peintures 19ème s. et en particulier par la grande voûte bleue restaurée en 2000. D’après le chanoine Grivot, c’est une des rares églises en Bourgogne à avoir conservé ses
peintures fin 19ème s, ce qui en fait un petit joyau de l’art sacré, insoupçonnable de l’extérieur. Dans le chœur: La voûte est ornée d’un médaillon avec le Christ blond aux yeux bleus (représentation typique du 19ème siècle). Il est entouré par les quatre évangélistes : - St Matthieu avec un homme (ailé) car son Evangile commence par la généalogie du Christ,
- St Marc avec un lion évoquant le désert où prêche Jean-Baptiste, - St Luc avec le taureau rappelant les sacrifices du Temple, lieu où commence et finit le troisième Evangile, - St Jean avec l’aigle à cause de l’élévation sublime de son prologue « Au commencement était le Verbe… ». (L’aigle est, dit-on, l'oiseau qui vole le plus haut dans le ciel et le seul à pouvoir regarder le soleil en face). Les vitraux de la nef, traités presque en grisaille, proviennent tous du même atelier (Porcherot à Dijon).
Près de la maison de la Chazotte, ce vieux puits est protégé d'un petit toit couvert d'esseaunes planchettes de bois servant à couvrir les toits.
L'église Saint-Léger est une église paroissiale du XIIe siècle située à Couha. Édifiée au XIIe siècle, elle est remaniée aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles. Le chœur et les boiseries actuelles sont du XVIIIe siècle et le clocher du XXe siècle. L'église subit une restauration en 1980 et 19811. Une statue de Léger figure sur la façade, au-dessus de la porte d'entrée. Le clocher est décoré de quatre gargouilles, représentant un chien, un loup, un animal fantastique et un animal. Les principaux éléments sont une cloche en bronze et deux statues en bois du XVe siècle.
Ce bâtiment construit dès 1709 par Jean-Baptiste Caristie pour accueillir les Jésuites est composé d'une chapelle dont la façade s'inspire de l'église du Gesù à Rome.
À l'intérieur, elle est ornée au premier niveau, de colonnes doriques ainsi que de larges baies ouvertes qui éclairent le sanctuaire. Vous pouvez y observer les statues en pierre de la Vierge et de sainte Anne, ainsi que celles en bois de saint Crépin et saint Crépinien, datées du XVe siècle.
Après le départ des Jésuites en 1763, cette chapelle revient au culte catholique en 1803, sous le vocable de Notre-Dame. Le collège devient lycée en 1960. Il porte le nom de Bonaparte. Si Joseph, Napoléon et Lucien y furent élèves, c'est Joseph qui laisse son nom à l'établissement.
La grille en fer forgé date de 1772. Elle est ornée de grecques, guirlandes, sphères et Lyres ainsi que des armes de la ville sur le fronton central.
Chapelle du XIème siècle à l'intérieur de laquelle sont conservés différents décors classés à l'inventaire des Monuments Historiques et des peintures murales conçues et réalisées dans une technique "a fresco" d'origine byzantine par le moine Dom Angelico Surchamps en 1966 - 1967. Visite libre.