La façade occidentale et les murs de la nef de cette église sont romans. Le clocher, de tradition romane, serait postérieur ; enfin le chœur se rattache au gothique flamboyant. Il faut signaler que cette église n'a pas connu de transformation au XIXe siècle. L’église paroissiale Notre Dame de la Purification est située en plein cœur du village de Berzé-la-Ville. Construite au XIe siècle, elle appartenait à l'abbaye de Cluny. De l'époque romane, il ne subsiste que les murs extérieurs, la façade occidentale et la baie supérieure (du pignon) en plein cintre, qui éclaire le comble. L'église a fait l'objet de transformations aux XVe-XVIe siècles et au XVIIIe siècle : la nef a été partiellement agrandie, le clocher a été, en partie, reconstruit au XVe siècle ainsi que le chœur. L'élément le plus remarquable est le décor peint qui orne le chœur, l’abside et les chapelles nord et sud de l'édifice. Il a été réalisé selon la technique du pochoir au XVIe siècle, rare témoin de ce décor pictural en Bourgogne. Les percements actuels, portes et fenêtres, datent du XVIIIe siècle. Depuis 1982, les Amis du Vieux Berzé apportent leur contribution à la restauration de cet édifice qui est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1993.
Porte fortifiée du XIIème siècle, dite "du Verger", c'est le seul vestige des remparts qui ceinturaient la ville.
L'église Saint Pierre, en briques, a la particularité de posséder un clocher et un toit en tuiles polychromes.
La Solitude de Lamartine ou Pavillon des Girondins, un lieu de méditation et d'écriture pour Lamartine, poète et homme d'état. C'est dans ce petit pavillon octogonal en bois situé au milieu des vignes de son château de Monceau qu'il écrivit en vers et en prose une partie de "L'histoire des Girondins". Visite de l'intérieur pour les Journées du patrimoine et sur demande. Visite libre de l'extérieur.
Construite entre 1490 et 1510, la Maison de Bois est sans doute la plus ancienne maison de Mâcon, et très certainement la plus célèbre. Sa façade entièrement construite en bois est décorée d’une multitude de statuettes d’inspiration souvent grivoise. Personnages à masques d’hommes et de singes plus ou moins grimaçants, ils sont debout, assis, ailés, nus ou parfois vêtus seulement d’une écharpe ou d’un bonnet.
L'Hôtel-Dieu de Tournus, un témoin privilégié de l'histoire hospitalière. Construit au XVIIe siècle puis agrandi jusqu'à la fin du XVIIIe, l'Hôtel-Dieu de Tournus, avec ses trois salles des malades, ne craint pas de rivaliser avec celui de Beaune.
Les salles anciennes ont été restaurées avec leur mobilier d'origine de façon à restituer l'atmosphère d'alors.
Les traditionnels lits clos en chêne sont encore alignés avec leur poêle central, les ustensiles d'époque.
Construite à l’articulation des esthétiques romanes et gothiques, la “Maison des Dragons” est d’un intérêt de tout premier ordre. Sa très belle claire-voie est classée “Monument Historique”. A l’intérieur, d’importants aménagements et équipements témoignent de la vie domestique médiévale et suscitent aujourd’hui la curiosité des visiteurs.
Durant toute la durée des études et de sa restauration, cette maison qui est l’une des rares demeures romano-gothiques du territoire français aujourd’hui accessibles au public, s’offrira à la visite, pour une découverte d’une très grande richesse historique
Classé monument historique, il enjambe la rivière Saône et relie le département de l'Ain. Construit en pierre, il fut l’un des rares ponts de la région à ne pas être détruit pendant la deuxième guerre mondiale. Depuis cette période, il n’a pas changé d’aspect, il compte douze arches et l'on peut apercevoir sur l'une d'entre elles une statue de Saint-Nicolas, patron des mariniers.
Cette église romane compte deux nefs, l'une qui servait à la paroisse, l'autre pour un prieuré de moniales. A voir : les portails décorés, les fresques romanes de l'abside (XIe-XIIe s.) , les vestiges du prieuré.
Edifié pendant le premier quart du XIXe siècle, il comprend un bas-relief de Saint-Michel.
L’église Saint-Jean-l’Évangéliste, ancienne église romane, est située sur le hameau de Vaux, ce qui lui vaut d’être communément dénommée « la chapelle de Vaux ». Elle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1940.
Son chœur est du XIe siècle et la nef, ainsi que l’abside, du XIIe siècle.
S’y trouve un vitrail réalisé d’après un dessin de l’artiste Michel Bouillot.
L'église paroissiale du quartier sud, le plus ancien, a été construite à l'emplacement du castrum romain. Au XVe s., les voûtes de la nef principale ont été refaites en ogives. A voir : le portail ouest (chapiteaux décorés d'oiseaux) et les portes du XVIIIe s. Découverte de l'extérieur uniquement.