L'église de Collonge-en-Charollais a des origines inconnues, peut-être carolingiennes. Ses fondations datent de la période romane, sans doute du XIème siècle. Elle était sous l’Ancien Régime rattachée à l’archiprêtré du Rousset et à la nomination de l’évêque de Mâcon. Elle est sous le vocable de Saint-Etienne, diacre de la primitive église, premier martyr chrétien, lapidé pour sa foi. L’église paroissiale Saint-Etienne de Collonge date de la fin du XVème siècle pour le chevet et la travée.
Construite au XIe siècle et dédiée à Saint-Vincent, l'église du bourg se visite les week-ends en s'adressant sur place. La partie la plus ancienne de l’église de Chassey est constituée par la souche du clocher roman, voûtée en larges berceaux plein cintre, bas, sur arcades. La travée en berceau du chœur s'ouvre par un arc outrepassé à gauche et reposant sur des impostes ornées d'un damier de billettes d’époque romane.
Le large chœur classique à cinq pans est voûté de compartiments d’arêtes, élégants sur pilastres, et décoré en stuc de petites têtes d’angelots, d’anges musiciens. Une inscription portée sur la baie axiale précise que le chœur a été bâti en 1772, M. Sourine étant curé. Agrandissement au XIXe.
L'église de Chamilly est placée sous le vocable de saint Pierre et saint Paul. Elle est inscrite en totalité à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments
Historiques depuis le 16 mai 1972.
Construite au XIIe siècle, elle est orientée ouest-est. A l'origine la nef ne comportait pas de voûte, les arcs furent construits en plâtre au XVIIe ou XVIIIe siècle après surélévation des murs. La nef est séparée de l'abside en cul-de-four caractéristique du style roman, par le rétrécissement dû à l'épaisseur des piliers soutenant le clocher. Des passages entre ces piliers donnent l’accès, au nord à la chapelle seigneuriale, au sud aux fonts baptismaux.
EN RAISON DE TRAVAUX, LA CATHEDRALE EST ACTUELLEMENT FERMEE.
Édifiée à partir de 1090 dans un style roman, la cathédrale est caractérisée par une élévation gothique et une façade "néo-gothique". Elle est située dans un quartier ancien avec des maisons à colombages. A découvrir : ses chapiteaux romans, sa tapisserie de Bruxelles de 1510, un vitrail du XVIe siècle. Une maquette tactile est à la disposition du public non-voyant ou malvoyant.
Une formule résume l’intérieur de la cathédrale : une greffe gothique sur une base romane. En effet, si l'existence d'une cathédrale à Chalon-sur-Saône est attestée dès le Ve siècle, l'édifice actuel a été construit à partir du XIIe siècle, alors que l'art roman est à son apogée. Trois chantiers sont attestés à l'époque romane : on élève les chapelles du chœur, le chœur, le transept, les bas-côtés et les murs de la nef. Puis, à l'époque gothique, quatre chantiers se distinguent : l'abside et le couvrement du chœur sont repris (édification d'une voûte sous croisée d'ogives constituée de sept parties, qui vient se poser sur les piliers des arcades du rez-de-chaussée, d'époque romane) ainsi que la croisée du transept, la salle capitulaire est construite, tout ceci vers 1230 ; la nef est achevée et couverte d'ogives (1310-1429). Aux XVe et XVIe siècles, étant donné le développement du culte privé, on construit des chapelles à claustras gothiques sur les bas-côtés. C’est l’époque des peintures murales de la Glorification de la Vierge (1450-1475) de la chapelle Lamoureux, de la tapisserie flamande de l’Eucharistie (1510), du vitrail en grisaille et jaune d’argent de la Vierge de l’Apocalypse (1520), œuvres toutes classées aux Monuments historiques.
Réseau des Villes-Cathédrales
Ancienne ville épiscopale, la Ville de Chalon-sur-Saône est adhérente depuis 2013 au Réseau des Villes-Cathédrales, lequel regroupe une soixantaine de cités françaises abritant un édifice cultuel qui est, ou qui fut, siège d’un évêque.
L’association est née le 25 septembre 2013, à l’initiative de l’ancien maire de Quimper, Bernard Poignant qui affirme que « le sentiment d’appartenance d’une population vis-à-vis de sa ville, découle en partie de son patrimoine et de certains monuments qui font la fierté de ses habitants. La cathédrale en est un des meilleurs exemples ».
Ce réseau de villes œuvre dans l’ombre, notamment par des groupes de travail et des colloques pour répondre aux questions des municipalités sur le tourisme, le patrimoine et sa gestion et sur des actions qui pourraient être communes à tout le réseau.
http://www.villes-cathedrales.fr/
L’église romane de Buxy, à trois nefs, située au cœur de l’ancienne cité, a sans doute succédé à des bâtiments plus modestes, en bois, qui ont été incendiés à plusieurs reprises. De cette église romane il ne reste que le chœur ; mais l’église à trois nefs actuelle, agrandie en 1863, en garde l’esprit.
Deux chapelles ajoutées au 16ème siècle, portant encore le nom de leurs fondateurs (chapelle Cortot, chapelle Perreault) n’en rompent pas l’harmonie (la première est celle du Saint Sacrement).
Inscrite partiellement aux monuments historiques en 1943 : l'abside, les absidioles, le transept, le clocher avec sa tourelle d'accès et les deux chapelles latérales nord.
L'église est celle d'un prieuré de femmes fondé par les seigneurs de Brancion au XIe s. Le bâtiment initial a été agrandi à la fin du XIIe s., puis la nef a été détruite au XVIIe s. A voir, à l'intérieur : pierres tombales et dalles de l'époque gothique ; à l'extéieur : porte fortifiée de l'ancien prieuré.
L'église construite à partir du XIe siècle par les moines de Cluny, comme centre d'un doyenné, a été remaniée au cours des siècles : transept roman, belle croisée à coupole sur arcs en plein cintre, important clocher octogonal dont les deux étages inférieurs, sauvegardés, datent de l'extrême fin du roman, chœur gothique accueillant un superbe vitrail néogothique. Inscrite Monument historique en 1926, l’ église fait partie des Sites clunisiens. Elle est en cours de restauration en trois phases sous la direction de l'architecte Pierre Raynaud, la mairie étant maître d'œuvre.
Il n’existe aucune source écrite sur la fondation de l’église de l'Assomption, bien qu’une mention de Mercurey ait été relevée au VIe s. dans l’acte de fondation de l’abbaye Saint-Marcel de Chalon. Seuls l’analyse du bâti et une inscription dans l’édifice, faisant état d’une consécration le 22 mars 1461, permettent d’esquisser une chronologie de la construction.
L’édifice se présente, à l’extérieur, comme un vaste et très long vaisseau, doublé au nord par un second, précédé, côté ouest, par un puissant clocher.
Les rares baies, relativement disparates, ne permettent pas, au premier coup d’oeil, de se faire une idée de la datation des diverses parties qui le composent.
L’intérieur de l’édifice est, quant à lui, plus lisible. La partie la plus ancienne est constituée, en partant de l’ouest, par la troisième travée de la nef et, au nord, par celle du clocher qui s’ouvre sur cette dernière par un arc brisé. Ces espaces, de plan carré, sont couverts de voûtes sur doubleaux et croisées d’arcs retombant sur des piliers à chapiteaux très frustes. Une travée contemporaine existait vers l’ouest, comme en témoigne le départ de nervure visible sur le support commun avec le clocher. Cette partie de l’édifice, ainsi que l’élévation du clocher, témoignent des premières manifestations du gothique en Bourgogne du sud. Une abside, peut-être à chevet plat, devait terminer le plan à l’est (suite dans Documentpdf de J.D. Salvèque pour la Sauvegarde de l'Art français).
C'était un un prieuré de Cluny. L'église est de deux époques. Le chœur et le transept datent des environs de l'an 1100. Les nefs et le clocher des années 1150. Très beau volume de chevet et de la croisée du transept.
De l'ancienne abbaye bénédictine Saint-PIerre, fondée à l'époque mérovingienne, il subsiste un mur à bandes lombardes (XIe s.)