Sigy-le-Châtel, dénommé Sedriacum castrum, fief du duc de Bourgogne en 1279, est un joli village mâconnais, bâti entre deux éminences sur lesquelles se dressent les ruines du château féodal et l’ église de l’ancien prieuré Saint Nicolas. Remaniée au cours des siècles et récemment rénovée, celle-ci dégage une impression de sérénité et de luminosité.
Taizé est un petit village perché sur une colline qui domine la Grosne. Les anciennes maisons se serrent autour de son église romane du XIIe siècle, qui est mentionnée en 1156 dans le Recueil des Chartes de Cluny. Elle a été classée en 1913. Elle est ouverte, comme l’église de la Réconciliation, au culte catholique et protestant.
L'église faisait partie de l'archiprêtré du Rousset et avait pour annexe Saint-Martin de Chérizet. Dès le XIème siècle, elle était possession de Perrecy-les-Forges et consacrée à Saint-Antoine. Elle a conservé de l'époque romane sont clocher et la travée sous clocher qui forme la croisée du transept, ainsi qu'une abside semi-circulaire, percée de fenêtres agrandies à l'époque moderne. L'église a été, en effet, profondément remaniée, en 1820-1821 : reconstruction d'une partie de l'église (nef et chapelles latérales), démolition et reconstruction de la sacristie nord, agrandissement de la sacristie sud.
La construction de l'église néo-gothique Saint-Henri, entreprise à la demande de M. Henri Schneider par les architectes Forien et Duvillard, de la Société Schneider, a été achevée en 1883.
Construite en pierre de taille (granit de Bouvier), son plan est en croix latine, formé d'une nef à trois vaisseaux, en arcs brisés et voutes d'arêtes, d'un transept à deux chapelles, d'un chœur flanqué de deux sacristies et terminé par une abside à chevet plat. Les toits à longs pans sont en ardoise. Elle se signale par ses deux hautes tours-clochers coiffées de flèches octogonales, auxquelles une tour d'escalier polygonale permet l'accès. Son orgue et son carillon font sa célébrité. Très beaux vitraux.
L’église de Sailly a été reconstruite en 1897 à l’emplacement d’une église romane du XIe siècle, dont la nef menaçait ruine. Le clocher et les deux chapelles latérales, de construction plus récente, ont été conservés.
Le Carmel de la Paix est l’œuvre de l’architecte espagnol Jean-Louis Sert, disciple de Le Corbusier. Située au sommet d’une colline, cette construction contemporaine remarquable a été édifiée dans les années 1970. Elle se fond complètement dans le paysage et détient le label "Patrimoine du XXe siècle". Une trentaine de religieuses concilient vie monastique, accueil et travaux agricoles dans l’exploitation d’une ferme et d’un verger, subvenant ainsi à leurs besoins. Les carmélites peuvent accueillir des personnes pour partager un peu de leur vie, de leur prière, de leur travail. Messe tous les jours du lundi au samedi à 11h (se renseigner au préalable). Au carmel, le silence est de rigueur.
Eglise néo romane reconstruite au 19e siècle, intégrant comme tour latérale l'ancien clocher roman avec étage de baies géminées à doubles colonnettes et chapiteaux.
Le pont levant de Montceau est indissociable de l’image du centre-ville. Il faut dire que le spectacle de cette imposante structure en acier qui se soulève pour laisser passer les bateaux circulant sur le canal du Centre ne laisse pas indifférents les promeneurs. Montceau compte même plus précisément trois ponts levants qui se succèdent sur quelques deux cents mètres. Aux beaux jours, il n’est pas rare que la circulation soit interrompue plusieurs fois dans la journée pour laisser passer les bateaux qui font escale au port de plaisance. En vous promenant le long du canal, peut-être aurez-vous l’occasion de voir le pont levant se mettre en mouvement !
Sur une surface totale de 27 hectares dont 4 ha de plan d’eau, l’Arboretum de Pézanin est riche de près de 450 espèces ou variétés d’arbres et arbustes originaires du monde entier (en particulier d’Amérique du Nord et d’Asie du Sud-Est).
Trois circuits balisés à la découverte des végétaux permettent une visite didactique de l’arboretum, l’un des plus beaux de France. Une aire de pique-nique est aménagée dans une vaste prairie, avec tables, bancs et barbecues. Ouvert toute l’année et entrée gratuite. Visites guidées commentées payantes, sur réservation.
Dans l’étang, où carpes, brochets et perches sont abondants, la pêche peut être pratiquée par les détenteurs d’une carte à demander auprès de l'association PEZA'CARPE à dompierre les ormes
L'église a conservé certaines parties romanes : l'abside, le choeur et la dernière travée de la nef ; à voir : le portail avec ses pilastres cannelés et ses chapiteaux ; les fresques gothiques de l'abside.
La façade occidentale et les murs de la nef de cette église sont romans. Le clocher, de tradition romane, serait postérieur ; enfin le chœur se rattache au gothique flamboyant. Il faut signaler que cette église n'a pas connu de transformation au XIXe siècle. L’église paroissiale Notre Dame de la Purification est située en plein cœur du village de Berzé-la-Ville. Construite au XIe siècle, elle appartenait à l'abbaye de Cluny. De l'époque romane, il ne subsiste que les murs extérieurs, la façade occidentale et la baie supérieure (du pignon) en plein cintre, qui éclaire le comble. L'église a fait l'objet de transformations aux XVe-XVIe siècles et au XVIIIe siècle : la nef a été partiellement agrandie, le clocher a été, en partie, reconstruit au XVe siècle ainsi que le chœur. L'élément le plus remarquable est le décor peint qui orne le chœur, l’abside et les chapelles nord et sud de l'édifice. Il a été réalisé selon la technique du pochoir au XVIe siècle, rare témoin de ce décor pictural en Bourgogne. Les percements actuels, portes et fenêtres, datent du XVIIIe siècle. Depuis 1982, les Amis du Vieux Berzé apportent leur contribution à la restauration de cet édifice qui est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1993.
La Solitude de Lamartine ou Pavillon des Girondins, un lieu de méditation et d'écriture pour Lamartine, poète et homme d'état. C'est dans ce petit pavillon octogonal en bois situé au milieu des vignes de son château de Monceau qu'il écrivit en vers et en prose une partie de "L'histoire des Girondins". Visite de l'intérieur pour les Journées du patrimoine et sur demande. Visite libre de l'extérieur.