Le village de Saules occupe l’emplacement d’un ancien fief féodal dont les seigneurs étaient alliés à la puissante maison de Brancion. L’église romane, dont le clocher date du XIIe siècle, a été refaite au XVIIIe, sans doute à la suite d’un incendie. Elle est sous le vocable de Saint Hilaire, qui a été évêque de Poitiers en 347 et Père de l’Eglise. Il combattit l’hérésie d’un prêtre d’Alexandrie, Arius, qui niait que les trois personnes de la Trinité soient de même substance, et qui refusait par là la divinité du Christ. Cette doctrine, dite « arianisme », fut condamnée en 325 par le Concile de Nicée. Notre Credo s’appelle ainsi le Symbole de Nicée. En 356, Hilaire fut exilé en Asie Mineure par l’Empereur Constance. Il composa le « De Trinitate » ; il retourna en Gaule en 360 et mourut en 367. L’église est donc toute consacrée à la Trinité.
A la Révolution, Saules perdit son titre de paroisse et fut rattachée d’abord à Saint-Boil, puis, en 1802, à Culles. L’église datée de 1744 au-dessus de la porte sud, est un édifice homogène qui a conservé le clocher roman préexistant.
L'église est dédiée à Saint Senoch, moine du VIe siècle devenu patron de la paroisse, dont elle abrite les reliques. L’église est ornée de 10 vitraux illustrant la vie du saint, relatée par son contemporain, Grégoire de Tours, dans la Vie des Pères, chapitre 15. Très rares dans le Chalonnais, l'édifice et le clocher sont de style roman.
Sassenay est un village animé par ses commerces et restaurants et traversé par la Voie Bleue.
Son église est dédiée à Saint Senoch, moine du IVe siècle devenu patron de la paroisse, dont elle abrite les reliques. Très rare dans le Chalonnais, l'édifice et le clocher sont de style roman.
Son château du XVIIe siècle, siège de la mairie et de l'école élémentaire, est formé d'un corps central de plan rectangulaire, flanqué de deux ailes en légère avancée sur chacune de ses façades. L'ensemble comprend un rez-de-chaussée et un étage percés de grandes baies rectangulaires et un étage de combles éclairé par des oeils-de-boeuf. Le château ne se visite pas.
Différents calvaires sont à découvrir sur la commune.
Joli lavoir de village, à la forme rectangulaire. Il est ouvert en façade sur le bassin en pierre de taille.
La Chapelle-oratoire dédiée à la Vierge date de 1771 et est classée Monument Historique.
Sculptures bronze et acier - dessins d’après modèles vivants. Démarche créative axée principalement sur le mouvement, la nature humaine et ses émotion.
L'église Saint-Saturnin est une construction composite.
La partie la plus ancienne est romane et remonte au XIIe siècle. C'est la partie centrale sous le clocher.
Le chœur gothique, la chapelle de la Vierge et le clocher actuel en granit datent du début du XVIe siècle.
La nef a été reconstruite et allongée à la fin du XVIIIe. Les piliers supportant le clocher ont été renforcés au XIXe siècle en même temps que l'on construisait la chapelle saint Joseph.
Créatrice de gammes en cuir, spécialisée dans le sur mesure pour particuliers et professionnels.
La piscine municipale de Saint-Rémy est une piscine en plein air située à proximité du parc municipal. Elle dispose d'un grand bassin de natation de 25 mètres.
Situé à proximité de la Voie Verte, le Musée de l'Ecole en Chalonnais vous propose de découvrir trois salles de classe d'époques différentes, ainsi que des espaces dédiés à la salle de l'instituteur et aux vêtements d'écoliers. Retrouvez l'encre violette et les pupitres en bois ou les fameuses tables tubulaires de l'école des années 60 à 80 !
Un fonds d'archives de près de 30 000 photos de classes de toute la Saône-et-Loire (1880 à nos jours) est consultable sur place, sans oublier notre collection de papier buvards et de protège cahiers très anciens.
Saint-Maurice des Champs est un petit village caché aux confins de la côte chalonnaise dans un paysage de bois et de prairies. Il portait en 1789 le nom de Champs-des-Bois. L’église rurale, bien orientée, reste entourée de son cimetière. L'église romane de Saint-Maurice-des-Champs compte plusieurs originalités : les arcatures extérieures de la nef, les arcatures intérieures de l'abside, les pilastres cannelés de son portail sud. Le clocher serait en grande partie moderne. A voir à l'intérieur : cuve baptismale romane décorée de têtes sculptées.
Des vestiges témoignent d'un bâti ancien complexe. Les plus récentes recherches archéologiques invitent à dater l'église actuelle de la fin du XIIe s. et du début du XIIIe s., en soulignent sa typicité... cistercienne.
Un petit oratoire fut probablement édifié sur la tombe de saint Marcel, fondateur de la foi chrétienne en Bourgogne, à qui l'église est dédiée.
Gontran, roi de Bourgogne (+ 593), petit-fils de Clovis, choisit le lieu pour sa sépulture ; il fonda un monastère et fit embellir une "magnifique" basilique. Possession des évêques puis des comtes de Chalon, l'abbaye devint à la fin du Xe siècle l'un des prieurés de l'abbaye de Cluny (fondée en 910), et conserva ce statut jusqu'à la Révolution française.