Aujourd’hui, le cloître de la cathédrale Saint-Vincent est le seul cloître canonial (de chanoines) conservé de Bourgogne et de Franche-Comté. Ses murs périphériques ont pu être datés des environs de l’an mil, ce qui le rend encore plus exceptionnel. Trois ailes avec baies à arcatures trilobées datent du XIVe siècle et ont été voûtées d’ogives au XVe siècle. L’aile nord est une restitution contemporaine d’une galerie disparue au XIXe siècle.
À 3 km, à l’ouest de Buxy, le vieux village bourguignon de Montagny-lès-Buxy est bâti au sommet d’un amphithéâtre de vigne. L’église Saint-Vincent de Montagny-lès-Buxy présente une travée sous clocher peut-être d’origine romane, un chœur du XVIIIe siècle, une nef et une sacristie du XIXe. Le mur de chevet a conservé un retable de stuc du XVIIe siècle : fronton courbe relié aux deux pilastres cannelés à chapiteaux ioniques. Le mobilier ancien a aussi été conservé : un Christ en croix placé au centre, encadré par une statue de Notre-Dame à l’Enfant (XVIIIe) et une statue de Saint-Vincent, saint patron en diacre (XVIIe), en bois polychrome.
L'église est dédiée à Saint Senoch, moine du VIe siècle devenu patron de la paroisse, dont elle abrite les reliques. L’église est ornée de 10 vitraux illustrant la vie du saint, relatée par son contemporain, Grégoire de Tours, dans la Vie des Pères, chapitre 15. Très rares dans le Chalonnais, l'édifice et le clocher sont de style roman.
La chapelle Saint-Marcel d’Epervans se trouve en bordure de la route Chalon-Louhans. C’est, à l’origine, une chapelle annexe de Saint-Marcel-lès-Chalon, sous le vocable de Saint-Marcel. Érigée au XVIIIe siècle, en 1769, elle fut achevée et restaurée en 1881. Délaissée pendant de longues années, elle fut rendue au culte à la demande de la population tout entière. Elle fut bénie solennellement le 30 octobre 1955 par Monseigneur Lebrun évêque d’Autun et placée sous le vocable de Notre-Dame de la Paix. RLa chapelle Saint-Marcel d’Epervans se trouve en bordure de la route Chalon-Louhans. C’est, à l’origine, une chapelle annexe de Saint-Marcel-lès-Chalon, sous le vocable de Saint-Marcel. Érigée au XVIIIe siècle, en 1769, elle fut achevée et restaurée en 1881. Délaissée pendant de longues années, elle fut rendue au culte à la demande de la population tout entière. Elle fut bénie solennellement le 30 octobre 1955 par Monseigneur Lebrun évêque d’Autun et placée sous le vocable de Notre-Dame de la Paix. Rénovée depuis 1975, elle abrite une peinture murale gigantesque réalisée par l’artiste peintre Jean Schuck, de Crissey, sur l’Eucharistie et l’Eglise universelle.
L'église de Russilly est dédiée à saint Martin (attesté en 1892), tout comme les églises de Cortiambles et de Poncey. Mais un hommage particulier y est rendu à saint Louis (jusqu’à récemment, une messe y était célébrée le 25 août pour la fête de saint Louis).
Vue depuis la place sur un fond d’arbres, derrière une haie de lauriers palmes, le clocher et le haut du bâtiment donnent l’image attrayante d’une jolie petite église rurale, qui a malheureusement perdu sa couverture en laves typiquement bourguignonnes, remplacées en 1964 par des tuiles plates.
On y distingue nettement trois parties : au centre, le massif dominé par le clocher, entre deux bâtiments rectangulaires (nef et chœur plus étroit, à contreforts). On y pénètre par la porte latérale, en face de l’entrée du cimetière.
L'ancienne église de Saint-Berain-sur-Dheune est abandonnée pour une construction neuve, sur un projet de l’architecte Narjoux, de 1833, au centre-bourg. Les travaux sont adjugés la même année à Louis Gaguin, entrepreneur à Ecuisses. La nef de l’ancienne église est démolie pour alimenter en matériaux la nouvelle, terminée en 1835.
En 1860, la nouvelle église, devenue trop petite, est agrandie d’après un plan et un devis, établis par M. Barrelier, car la population a augmenté du quart, à la suite de l’établissement d’une verrerie à bouteilles.
L'église, placée sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, a la particularité d'avoir conservé deux cloches antérieures à la Révolution française, l'une d'elles ayant été fondue en l'an 1517.
La construction de l'église pourrait remonter au XIe siècle. Sa construction a dû coïncider avec la fondation, au XIe siècle, par les Moines de l'Abbaye de Saint-Marcel, d'un prieuré à Pontoux.
Simplicité, rusticité, sont bien les caractéristiques de cette église flanquée de ses deux chapelles latérales qui repose dans un petit cimetière paroissial.
La nef actuelle daterait de la seconde moitié du XVIIIe siècle. L'ensemble de l'édifice a été terminé en 1787, date inscrite sur le porche du clocher.
L’église est placée sous le patronage de saint Pierre-aux-Liens, patron des moissonneurs. En 1730 l’état de l’église, proche de la ruine, conduit à sa reconstruction complète en briques et carreaux. Cet édifice est victime de la foudre qui frappe le clocher dans la nuit du 23 au 24 mai 1907.
Cet édifice a pris la suite d'une très ancienne chapelle construite en 1120 devenue église paroissiale en 1271. L'architecture générale de l'église rappelle ces édifices construits selon le style roman, en Bourgogne, jusqu'à la fin du XIIIe siècle.