Placée sous le vocable de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, l’église a été fondée le 10 juin 1933 par Monseigneur CHASSAGNON alors évêque d’Autun, Chalon et Mâcon, avec l’accord des curés de Saint-Cosme, Saint-Rémy et Châtenoy-le- Royal. Le quartier chalonnais de la Cité-jardin des Charreaux venait de se construire avec 276 habitations, mais sans église.
Bénie le 8 octobre 1933, la cloche a pour marraine Mme Jeanne BALLAND, épouse de M. Jean BALLAND dont la générosité avait permis l’acquisition du terrain et l’édification de l’église. Un autre bienfaiteur, M. André BAPTAULT est le parrain.
La chapelle fut, quant à elle, bénie le 26 novembre 1933.
Un narthex fut ajouté et consacré par le nouvel évêque, Monseigneur LEBRUN, le 5 octobre 1941. Une statue de Sainte Thérèse, offerte par la famille CHAUMONT est placée au-dessus de la porte d’entrée.
Suite à l’explosion d’un train le 25 août 1944, une réfection de l’église a été entreprise : pose, transformation et surélévation du choeur notamment. Une nouvelle réfection de l’intérieur de l’église a été entreprise en 1966, puis en 1980. Les extérieurs sont remis en état en1982.
L’église saint-Pierre a été construite de 1698 à 1713 par deux entrepreneurs italiens, Pierre Vercelli et Pierre Drogue originaires de Novare, dans le Milanais. Elle a été consacrée en 1713 par l'évêque de Chalon François de Madot. Elle relève de l’art baroque, style en vogue à l'époque de la Régence. En 1790, les bénédictins sont chassés de l’église. Pendant la Révolution, l'église devint, successivement, temple des fêtes et temple décadaire (22 nivôse an VII, 11 janvier 1799) puis magasin à fourrage (6 frimaire an IX, 27 novembre 1800), avant d'être finalement rendue au culte le 29 germinal de l'an X (19 avril 1802) et de devenir église paroissiale. Le pape Pie VII y célébra Pâques en 1805 et donna sa bénédiction urbi et orbi. Le transept gauche est agrandi en 1898 et sa façade est refaite en 1900, dans le style italien. L'église est inscrite au titre des Monuments Historiques en 1948.
Cette église est originale par son importante statuaire (Docteurs de l'Église, fondateurs d'ordre religieux, Vierge de l'Apocalypse). Certaines statues datent du XVIIe siècle. L'architecture baroque reste assez dépouillée (pilastres, chapiteaux à base de feuillages, corniche très saillante, clé de voûte du chœur à têtes d'angelots). Elle est dotée d'un bel orgue de choeur et de vitraux de maître-verrier chalonnais Besnard. On notera la présence d'une coupole octogonale à la croisée du transept.
Située à quelques kilomètres au sud de Chalon, l’église Saint-Martin de Sevrey a
été reconstruite en 1862 par l’architecte chalonnais Narjoux, qui conserva, dans son projet, deux chapelles du XVe siècle et une abside romane utilisée comme sacristie.
Alors que la municipalité envisageait la remise en état de cette abside, le hasard fit découvrir quelques fragments de peinture colorés. Les sondages qui ont suivi ont confirmé l’intérêt des restes conservés sous les badigeons. Le dégagement de l’ensemble et sa conservation furent alors décidés dans le cadre d’un chantier composé de bénévoles placés sous la direction de professionnels : J.G. Cellier, directeur d’un atelier de restauration à Paris, et P. Delval de Dijon. Peintures murales.
La première opération de dégagement a permis de faire apparaître une représentation du Christ en Majesté du XVe siècle. Placé dans une mandorle, il tient le Livre de sa main gauche, ses pieds reposant sur une sphère. Il est entouré des symboles des évangélistes présentés dans des cercles constitués d’une grande bande rouge crénelée.
L'église de Sampigny-lès-Maranges, dédiée à saint Martin, date du XVIIIe siècle. La façade, en partie cachée par deux prunus au feuillage rouge, s'inscrit dans un arc de cercle sur la place saint Martin, autrefois cimetière. La porte aux panneaux moulurés est dominée par un oculus. La pointe du pignon est ornée d'une croix. Ce portail a été repeint en ocre en 2016 par l'Association Terres et Couleurs.
Le clocher de cette église est particulièrement original. Chaque face, percée de larges baies portant les abat-sons des cloches, est couverte d'un bardage en tavaillons (sorte de tuiles en bois) comme on en trouve en région de montagne comme la Savoie ou le Jura plus proche. Il se termine par une courte pyramide surmontée d'une croix de fer.
L'intérieur de l'église présente un plan très simple avec une nef prolongée par le chœur qui est la partie la plus ancienne. La table de Communion en fer forgé sépare les deux parties. La nef est éclairée par quatre vitraux latéraux à décor de grisaille géométrique et l'oculus surplombant la porte.
L’église Saint-Bénigne de Dracy-le-Fort, au style du XIXe, néo-gothique, est édifiée dans le vieux bourg aux grandes maisons bourgeoises, dominant le château, presque à l’emplacement de la précédente, citée ecclesia draceyo en 1244 dans le cartulaire de l’évêché de Chalon. Celle-ci se trouvait dans un état de dégradation tel qu’il était préférable d’en reconstruire une autre. La nouvelle a été construite en deux ans (1858-1859) par un entrepreneur de Givry, François Joblot, selon les plans de l’architecte Lazare Narjoux, de Chalon.
L’église actuelle de Virey-le-Grand, de style néo-roman à trois nefs, construite en 1859, remplaça un édifice plus ancien au clocher remarquable. C’était l’un des plus beaux du diocèse, muni d’une tour carrée à deux étages de baies géminées en plein cintre. Elle était surmontée d’une flèche en pyramide de pierre à quatre rampants. Cette église ancienne avait été jugée trop exiguë et en trop mauvais état pour être réparée selon le rapport de 1852 de l’architecte Narjoux. Son clocher, devenu top dangereux, fut démoli en 1853.
Charles-Louis Bandet (1815-1889), curé de Virey de 1856 à 1866, écrivain, a réalisé le projet de construction de l’église, consacrée à l’Immaculée Conception, dont le dogme a été proclamé en 1854. La nouvelle église de Virey-le-Grand a été construite en 1859 sur les plans de l’architecte André Berthier, révisés avec l’adjonction des communes de Fragnes, La Loyère, Lessard-le-Royal qui a conduit à allonger la nef d’une travée. Elle a été inaugurée en 1860 et les
autels ont été consacrés en 1861.
L’église de Varennes-le-Grand, sous le vocable de saint Germain, évêque d’Auxerre, était une construction du XVe siècle, qui fut allongée de moitié en 1824, le clocher placé en façade. Des peintures murales de 1560 avec blason, découvertes en 1872, représentaient saint Sébastien, saint Roch, et le Couronnement de la Vierge. Elles disparurent avec la démolition de cette ancienne église, entre 1876 et 1878, un projet d’agrandissement de 1855 de l’architecte chalonnais Narjoux n’ayant pas été retenu.
Le projet fut repris par l’architecte Berthelot ; les travaux furent adjugés, puis arrêtés, aux deux-tiers de l’achèvement, par la faillite de l’entrepreneur. En 1879, le conseil municipal vota la démolition des travaux commencés et la reconstruction totale de l’édifice selon les plans de l’architecte départemental Giroud. Les travaux furent adjugés en 1880. On conserva le clocher de l’ancienne église, mais celui-ci fut frappé par la foudre en 1887. Il fallut le démolir et on plaça provisoirement les cloches, sur le parvis de l’église, ce qui lui donne cet aspect inachevé.
La première église de Saint-Rémy daterait de 1485, sous le vocable de saint Rémi, évêque de Reims, Sanctus Remigius, qui dépendait du bailliage, de la
recette, du diocèse et de l’archiprêtré de Chalon. Sous l’Ancien Régime, les habitants de Taisey et de Saint-Rémy constituaient une seule paroisse dont l’église se trouvait au bourg de Saint-Rémy.
En 1842, on procède à un agrandissement de la nef et au déplacement du clocher au-dessus de l’entrée, avec sa cloche datant de 1538.
Avec l’aide de l’abbé François Douheret (1906-1985), curé de Saint Rémy de 1941 à 1967, l’église s’est adaptée au Concile Vatican II avec le prêtre
officiant pour la messe, face aux fidèles. Des vitraux de Pierre Choutet sont installés.
L’église de Saint-Loup-de-Varennes, placée sous le patronage de l’évêque Saint-Loup, présente différentes périodes de construction : Travée sous clocher gothique. Nef reconstruite en 1763. Chœur agrandi vers 1825. Flèche reconstruite en 1894. L'église a été restaurée en 2015.
L'église construite à partir du XIe siècle par les moines de Cluny, comme centre d'un doyenné, a été remaniée au cours des siècles : transept roman, belle croisée à coupole sur arcs en plein cintre, important clocher octogonal dont les deux étages inférieurs, sauvegardés, datent de l'extrême fin du roman, chœur gothique accueillant un superbe vitrail néogothique. Inscrite Monument historique en 1926, l’ église fait partie des Sites clunisiens. Elle est en cours de restauration en trois phases sous la direction de l'architecte Pierre Raynaud, la mairie étant maître d'œuvre.
Le village de Saint-Désert fut, dès le XIII° siècle, une possession de l’évêché de Chalon-sur-Saône. Un siècle plus tard, le chapitre de la cathédrale saint-Vincent de Chalon en est le seul seigneur. Cette absence de propriétaire laïc jusqu’au XVI° siècle explique sans doute l’inexistence de château-fort et le caractère défensif de l’église (la base des tours et la bretèche sont d’origine, le couronnement crénelé est un ajout du restaurateur), jadis située sur la ligne de remparts.
La reconstruction du chœur, du transept et des chapelles, s'est faite entre 1862 et 1885, avec un clocher dominant la façade.
Une pierre gravée, classée MH en 1914, rappelle la dédicace de l’ancienne église, avant la fête de l’Assomption 1448, par Jean Germain, évêque de Chalon. Cette église fut démolie en 1876 et reconstruite en style néo-gothique flamboyant.
L’architecte André Berthier, auteur du projet de reconstruction de 1872, mourut en 1873. Il fallut attendre 24 ans pour voir la fin des travaux avec l'architecte mâconnais Pinchard. L’église était complètement achevée (avec sculptures) à la date portée au blason de la chapelle Nord du transept : 1913.