L' église de Collonge, dont le chœur remonte au XIIe siècle, est sous le vocable de St. Barthélémy. Aucune église dédiée à St. Barthélémy ou à Ste. Madeleine n'est citée dans l'archiprêtré de Couches (sauf le prieuré Ste. Madeleine de Montartaux) au plus ancien pouillé complet du diocèse d'Autun, datant du XIVe siècle (de Charmasse, Cartulaire de l'Evêché d'Autun) ce qui laisse supposer que l'église, existant au XIIe siècle, était chapelle castrale. La topographie des lieux ne contredit pas cette hypothèse et il est fort possible qu'il y ait eu deux châteaux sur les terres de Collonge, celui d'Alibour, et un autre, au bourg. Les titres ne permettent pas de faire une distinction. Pour ce qui est du site d'Alibour, la motte est à 750 mètres au sud de l'église, dans un bas-fond, au confluent de deux ruisseaux dont le cours réuni se dirige à l'ouest vers le ruisseau de Digoine, affluent de la Drée.
Collection de petits objets anciens liés au monde rural et au patrimoine.
Consacrée en 1996, cette chapelle se trouve au chevet de la basilique. C’est un lieu consacré à la prière en silence et l’adoration eucharistique quotidienne.
Moulin aux Grands Moulins
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
Dès
5
€
GIBLES
Le moulin est un édifice datant du XIVème siècle, modernisé au fil des siècles. Ce moulin à farine a conservé sa meule, les aplatisseurs, la turbine et la fabrique de granulés. Au début du XXème siècle, l'étang de 10 hectares a permis d’alimenter la turbine pour produire de l'électricité.
Visite guidée par le propriétaire.
Usine textile Van de Walle
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
CHAUFFAILLES
En architecture, l’usine textile Van de Walle est un bel exemple de « palais » de l’industrie avec son imposante façade de béton et de verre. Construit en 1930, ce bâtiment de stockage est particulièrement marquant avec ses verrières et sa marquise, au-dessus de laquelle figure l’enseigne de l’usine. A proximité, la maison du directeur (aujourd'hui maison d'hôtes) forme un ensemble bien conservé.
L'usine abrite aujourd'hui le centre bien-être Quinthessence.
Industrie Le Chat - Le Textile Indémaillable
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
CHAUFFAILLES
Chauffailles profite de sa proximité avec Lyon pour se spécialiser dans l’industrie textile à partir de 1842. La ville se développe et s’enrichit grâce au tissage de la soie.
L’industrie Le Chat, spécialisé dans la lingerie de nuit, perpétue cette activité textile. La grande qualité et l’esprit très français des collections ont fait le succès de la marque présente dans plus de 30 pays. Le Chat est devenu une référence du homewear et de la lingerie de nuit en France et à l'international.
L’atelier de filature, est fondé en 1879 par Charles Plassard, le long de la rivière du Sornin. L’entreprise familiale se spécialise dans la création de fils à tricoter. Les laines Plassard ont su cultiver leur différence en proposant des laines de qualité exceptionnelle. Elles sont aujourd’hui reconnues sur le marché du fil à tricoter, avec des modèles originaux, cultivant ainsi une image chic et tendance.
Aujourd’hui, le cloître de la cathédrale Saint-Vincent est le seul cloître canonial (de chanoines) conservé de Bourgogne et de Franche-Comté. Ses murs périphériques ont pu être datés des environs de l’an mil, ce qui le rend encore plus exceptionnel. Trois ailes avec baies à arcatures trilobées datent du XIVe siècle et ont été voûtées d’ogives au XVe siècle. L’aile nord est une restitution contemporaine d’une galerie disparue au XIXe siècle.
Hôtel particulier du début XVIIIe siècle, construit par l'intendant du Dauphiné, Jean-Etienne Bouchu
L’église d’Azé, « ecclesia Aziazi », est citée en 915 comme appartenant à l’abbaye de Tournus. L’église Saint-Etienne d’Azé actuelle se compose de deux parties distinctes, l’une romane et l’autre moderne (style néo-roman et néo-gothique) avec un plan tréflé. Elle a gardé de l’époque romane son clocher et son abside (postérieurement remaniée). Sa nef, ses bas-côtés et ses deux chapelles absidiales ont été construites en 1867, sur les plans de l’architecte Berthier. Le tympan du porche représente le Christ entouré des attributs des 4 évangélistes (tétramorphe).
Le chœur roman a été restauré en 2018, mettant en valeur les vitraux du maître-verrier Didron offerts par le comte de Murard en 1869 et illustrant la vie de la Vierge et celle de Saint-Pierre. Plusieurs œuvres de l'artiste Michel Bouillot sont visibles : un devant d'autel fait de carreaux de faïence sortis de l'atelier du céramiste Jean-Paul Betton (figurant la Cène du Jeudi-Saint) et deux croix (également faites de carreaux de faïence, représentant, l'une, le Christ souffrant du Vendredi saint et, l'autre, le Christ dans toute la gloire du Ressuscité au jour de Pâques).
L’église du Sacré-Cœur de Charnay-lès-Mâcon (71850) se situe Grande rue de la Coupée et donne sur la Place Abbé Ferret.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, Charnay, qui possédait déjà une église romane en son centre – Sainte-Madeleine, construite à la fin du XIe siècle – vit la construction, à partir de 1944, d’un second lieu de culte au cœur du quartier de La Coupée, afin d'accueillir des fidèles toujours plus nombreux dans un quartier en pleine expansion. Le bâtiment avait été voulu et financé par l’abbé Antoine Ferret qui, dans un premier temps, y installa une chapelle dans ce qui devint, la maison paroissiale. L’église est bâtie sur un terrain offert par la famille Mommessin, riches négociants en vins. Les plans sont ceux de l'architecte Abel Pinchard. L’église du Sacré-Cœur de la Coupée fut consacrée le 15 juillet 1945 par Monseigneur Lebrun, évêque d’Autun. Cette église est l'une des rares églises à avoir été construite pendant la Seconde Guerre mondiale.
Orientée à l’est et bâtie en appareil ocre, l’église Saint-Vincent de Chevagny-les-Chevrières est un petit édifice dont l’architecture fait la jonction entre deux styles architecturaux distinct : l’art roman (petite nef rectangulaire et croisée) et l’art gothique (chapelles/croisillons et chœur à fond plat). Ancienne chapelle du château, elle est devenue église paroissiale et a reçu le mobilier de l’ancienne église paroissiale de Saint-Jean-le-Priche, détruite au moment de la construction de la ligne de chemin de fer.