Cette petite église rurale, au vocable de Saint Maurice d’Agaune, remonte aux
XIIIe-XIVe siècles, et fut remaniée plusieurs fois. Elle est composée d’une nef, d’une travée sous clocher, d’un chœur à fond plat et d’une chapelle flamboyante au sud, puis d’une sacristie ajoutée au nord de cette chapelle.
Toujours bien entretenue par les habitants bénévoles, le bâtiment a bénéficié de nombreuses réparations. Toiture refaite en 1976, grand nettoyage en 1990. Après la création d’une association « les Amis du vieux Charrecey », rénovation de la nef et autres travaux faits en 1992. Plusieurs réparations : encore récemment en 2014, toitures, fenêtres. En 2015, rampe d’accessibilité latérale.
Plaques de cheminées sur des sujets bibliques à l'intérieur de l'église.
Les Combattants Volontaires de la Résistance (CVR) de la section Cluny-Mâcon-Chalon ont impulsé, depuis 2022, un projet de matérialisation de l'ancien tracé de la ligne de démarcation, frontière imposée par l'ennemi de 1940 à 1943. Les poteaux gravés se situent à l'emplacement des anciens postes de contrôle allemand. Les pupitres explicatifs permettent d'en savoir plus sur l'Histoire locale.
La commune de Cersot est traversée par la ligne de démarcation entre 1940 et 1943.
Le nom de Buxy vient probablement du latin Buxetum, "lieu planté de buis".
Au Xème siècle, Buxy était un bourg important, chef-lieu de la Vicaria Buxiancensi, puis devint à la fin du siècle une prévôté, dépendant des comtes de Chalon jusqu’en 1237. En 1477, le roi de France devient seigneur direct de Buxy !
A la fin du XIXème, le train arrive sur la commune de Buxy. Il la quittera un siècle plus tard pour laisser la place à la première piste cyclable de France : La Voie Verte.
Situé sur la route des grands Vins de Bourgogne, Buxy est aujourd’hui un village dynamique qui a su garder son cachet médiéval : au dédale de ses rues vous pourrez découvrir l’église de style roman, les maisons anciennes de la rue des fossés, les caves creusées dans la roche, la tour Saccazand (demeure du dernier procureur du roi) et bien sûr sa Tour Rouge du XIIè siècle, l’emblème du village.
La qualité de la pierre exportée dans le monde entier et l’appellation Montagny 1er Cru qu’elle partage avec 3 autres villages (Montagny-lès-Buxy, Jully-les-Buxy et Saint-Vallerin) ont contribué à sa réputation.
Le tunnel du Bois Clair est un ancien tunnel ferroviaire, c'est le plus long tunnel de France désormais ouvert à une Voie Verte (1,6 km). 4 à 6 minutes sont nécessaires pour le franchir à vélo, prévoir 6 à 10 minutes en roller et à pied ce sont 15 à 20 minutes, le passage des cavaliers est interdit.
La température avoisine les 11° C.
Un système d'éclairage est présent mais l'idéal est de prévoir un éclairage supplémentaire sur votre vélo...
Ce tunnel a la particularité d'abriter des espèces protégées de chauves-souris, il est donc fermé pendant la période d'hibernation (d'octobre à avril).
Un itinéraire de contournement du tunnel est alors proposé en empruntant la boucle n°14 (4km niveau : expert)
Une aire de pique-nique se trouve en amont du tunnel lorsque vous arriver par Cluny.
Le Viaduc de Crainseny, long de 246 m, avec une courbe de 400m de rayon, 16 arches en plein cintre et 12m d'ouverture, est sans doute l'ouvrage le plus imposant du territoire Sud Côte Chalonnaise. L'ancienne voie de chemin de fer y passait et le viaduc permettait de relier St-Gengoux à Montchanin en franchissant la vallée de Crainseny jusqu'en 1969. Construit en 1882, sa hauteur est d'environ 23m.
Destination nature !
Avis aux curieux, aux passionnés de Dame nature ! En route pour une visite passionnante, ludique et interactive à la rencontre des animaux, insectes et plantes de notre région. Un cabinet de curiosités vous propose une immersion dans les continents et une expérience numérique interactive. Exposition temporaire 2024 : Légendes végétales : dans la forêt naissent les contes.
Et, à chaque période de vacances scolaires, participez aux "Escapades nature", sorties thématiques et ateliers, à vivre seul ou en famille , ainsi qu’aux séances de planétarium pour une découverte passionnante du ciel et des étoiles.
Des stages pour les enfants de 8 à 14 ans sont également proposés : stage astro, stage pisteur, stage micro-fusée.
Point de vue incontournable à ne pas manquer. Sur le Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson, la Roche de Solutré culmine à 493 mètres. Spectaculaire escarpement calcaire, au milieu des vignobles du Mâconnais. Les roches de Solutré-Pouilly, Vergisson et le Mont Pouilly font partie de l'élite des Grands Sites de France. Situé à l’extrême sud de la Région Bourgogne Franche-Comté, le Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson est un espace naturel protégé et un site touristique renommé. C’est également le lieu de promenade préféré des Mâconnais. Le territoire du Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson s’étend sur six communes :
Solutré-Pouilly, Vergisson, Davayé, Prissé, Fuissé et Charnay-lès-Mâcon.
La richesse de la diversité biologique des lieux, caractérisée par la présence d’espèces rares et d’associations végétales remarquables, est reconnue au niveau européen : les Roches de Solutré et Vergisson et le Mont Pouilly sont sous protection Natura 2000. De petits chevaux - sosies presque parfaits de leurs ancêtres préhistoriques – participent activement à la préservation de la biodiversité des pelouses calcicoles. De race Konik Polski, ces chevaux rustiques pâturent et luttent ainsi contre l’enfrichement des prairies.
Au départ du parking de la Roche, l’ascension de la Roche de Solutré se fait à pied. Sans difficulté majeure et culminant à 493 m d’altitude, le circuit de 4 km assume un dénivelé de 100 m. Une série de tables de lecture vous invite à l’exploration des multiples facettes des lieux.
Musée de préhistoire, jardin archéologique et botanique, Maison du Grand Site complètent la visite.
Cet ouvrage en maçonnerie, réalisé sous les ordres de l'ingénieur Jullien, fut construit de 1832 à 1836 afin de permettre au canal latéral à la Loire de franchir le fleuve. Long de 243 mètres, ce pont-canal percé de 11 arches est une authentique prouesse architecturale. La consultation des échelles de crues, jusqu'à 7 mètres pour certaines, sises contre les culées droites offrent à voir les périls dont fut victime le pont. Accessible uniquement à vélo, en bateau de plaisance ou à pied. Vue à couper le souffle sur la Loire, dernier fleuve sauvage d'europe.
Un point de vue incontournable à ne pas manquer. Le Mont Avril est situé sur les communes de Moroges, Jambles et Saint-Désert à 421 mètres d'altitude. Sa position de butte isolée offre un point de vue général sur la région du Creusot-Montceau (paysages vallonnés dominés par la forêt et le bocage), la Côte Chalonnaise (vignoble et pelouses calcaires), la dépression bressane (cultures et massifs forestiers).
Le château fort de plaine de Sercy (XIIème, XVème siècles) avec son étang bordé d'arbres séculaires, se singularise par une haute tour circulaire surmontée d'un hourd (galerie de bois, une des plus anciennes de France). Édifice classé monument historique. Visite des extérieurs, de l'ancienne cuisine, de la chapelle.
Moulin de Lugny
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
Dès
4
€
LUGNY-LES-CHAROLLES
Le moulin est un édifice datant du XIe siècle, abandonné à la fin de 1969 par son dernier meunier en activité, mais qui fait l'objet depuis 20 ans, à partir de 2001, d'une réhabilitation progressive. En 2011, une roue impressionnante, de 6m de diamètre et d'un poids de près de 7t, a été mise en place, ainsi que les engrenages et les meules. En 2013, une génératrice électrique est installée en vue d'une production d'électricité. Le site du moulin offre un joli point de vue sur le bief de la rivière Arconce ainsi qu'une aire de pique nique.
D’après les écrits (dont le livre très documenté d’Anatole de Charmasse du 19ème siècle), voilà ce que l’on peut retenir de l’histoire du Prieuré :
Après le passage de Saint Martin, qui évangélisa la région, ce lieu a été le premier sanctuaire chrétien de la contrée. On ignore l’époque exacte de la fondation du Prieuré. La première mention du Prieuré remonte à 843 dans un diplôme par lequel Charles Le Chauve confirma l’autorité de l’église d’Autun sur cet établissement. En fait, son origine est antérieure à cette date et confondue avec celle de l’église d’Autun. En 994, L’évêque d’Autun céda le Prieuré à l’abbé de Cluny Odilon.Parmi les nombreux Prieurs de Mesvres, Hugues de Beaufort devint Abbé de Cluny et Pierre de Beaufort devint pape sous le nom de Grégoire XI, dernier pape en Avignon qu’il quitta pour Rome en 1377.
Les droits seigneuriaux dont bénéficiait le prieur étaient nombreux : haute, moyenne et basse justice, droit de guet et de garde pour tous les habitants de Mesvres et des environs, droit de banalité (four et moulin) pour ne citer que les principaux.
Le Prieuré resta sous l’autorité de l’abbaye de Cluny jusqu’à la révolution. Après la révolution, les bâtiments du Prieuré furent transformés en exploitation agricole.
A son apogée, les bâtiments du Prieuré étaient ordonnés autour du cloître. L’église du Prieuré était composée d’une seule nef, à laquelle l’adjonction de deux chapelles donnait la forme d’une croix. Une belle tour carrée, haute de 49m, prônait au centre du monastère. Il ne reste aujourd’hui des bâtiments primitifs que la grande bâtisse en L qui abritait les appartements du Prieur et des moines et une des deux chapelles latérales de l’église prieurale. Les autres corps de bâtiment ont disparu, le cloître a été détruit, la tour s’est écroulée en 1836 et la nef a été remplacée par une grange. Le moulin des moines au bord du bief alimenté par le Mesvrin, existe toujours, il a été remanié et sert aujourd’hui d’habitation.