Il abrite les éléments lapidaires (quinze chapiteaux et corniches de marbre blanc richement sculptés) et des mosaïques antiques et médiévales. Ces témoins de la monumentalité des édifices éduens sont présentés dans une chapelle romane de filiation clunisienne, comme en attestent le portail sculpté et l’abside peinte d’une fresque du XIIe siècle (Christ Pantocrator). Autour d’un jardin romantique, court une galerie où se trouvent présentés cent quinze stèles gallo-romaines, des sarcophages, fûts de colonnes et de pilastres, inscriptions, chapiteaux… Le Musée Lapidaire, créé en 1861, est situé dans l’ancienne chapelle de l’hôpital Saint-Nicolas-et-Saint-Eloi-en-Marchaux. Il bénéficie depuis le 1er février 2003 du label Musée de France.
Les chefs d’œuvre des soldats artistes racontent 1914-1918. Lorsque la guerre éclate en août 1914, les soldats français partent la fleur au fusil persuadés d'être rapidement de retour chez eux. Mais la guerre s'enlise. Au front dans les tranchées ou à l'arrière, pendant les courtes périodes de repos, les poilus commencent à fabriquer une multitude d'objets... Leur première vocation est utilitaire : le briquet indispensable pour chauffer le vin gelé, griller une gauloise, vient remplacer les allumettes trop humides, les lampes ou les bougeoirs permettent de s'éclairer, les cannes de marcher sans s'embourber. Ensuite pour tromper l'angoisse entre deux assauts, défier l'ennui, s'occuper l'esprit, les poilus se mettent à fabriquer des cadeaux qu'ils destinent à leur famille : timbales ou bracelets, cadres photos, parures de bureaux, vases... A l'occasion des commémorations du centenaire de la mobilisation d'août 1914, plus de 1000 chefs-d’œuvres de poilus sont exposés sur 420 m² : douilles sculptées, cannes, broderies, briquets, bagues, encriers, coupe papiers, lampes, avions, casques miniatures, plumiers... sans oublier les objets rapportés de captivité. Des panneaux explicatifs avec des centaines de cartes postales anciennes et documents: les front et les tranchées, les événements, la propagandes batailles... La reconstitution de scènes d'époques (un champ de bataille, abri sous terrain, fabrication d'objets dans une tranchée, l'arrière du front, la captivité en Allemagne) et des vision de vues stéréoscopiques.
Plongez dans l'univers de la petite reine ! De l’antique draisienne, machine simpliste de 1818 à pousser avec les pieds, au vélo en carbone soufflé mis au point par Lotus pour Chris Boardman en 1992, en passant par les vélos les plus étonnants, vous découvrirez cette collection unique en France sur plus de 600 m² d'exposition.
A l'issue de votre visite, vous pourrez vous initier à la conduite d'un grand bi, vélo kangourou ou autre.
Le Musée du Vélo peut également animer vos manifestations avec son exposition itinérante de vélos de collection et de vélos d'essais. Vous pouvez également louer un ou plusieurs vélos pour agrémenter un événement familial (mariage, anniversaire...).
Au milieu du XVIIIe siècle, le Comte de Clermont-Tonnerre est le seigneur de Monestoy, ancien nom d'Epinac depuis 1656.
A la révolution de 1789, il émigre et ses biens confisqués sont revendus en 1826 à un Dijonnais, Samuel Blum, maître de forges au charbon de bois, qui achète château, verrerie et mines.
En 1829, la concession houillère est rachetée par la S.A des houillères et du chemin de fer d'Epinac.Dès 1835, les houillères construisent 300 logements pour leurs ouvriers à la cité de la Garenne. Ecoles, chapelle, coopératives et cafés sont vite bâtis.
En 1845, la verrerie Andell et C°, qui fabrique des bouteilles à vin, emploie des enfants dès l'âge de 12 ans ! Une première école leur ouvre ses portes en 1866, soit 15 ans avant les lois de Jules Ferry. De la verrerie sortent 3.500.000/an à la fin du XIXe siècle, avant sa fermeture en 1931.
Face au parc rue Jean Bouveri, l'ancienne rue « Bouteille », aujourd'hui rue du 11 novembre, a perdu une partie de ses bâtiments et son caractère.
Un chemin de fer, la quatrième ligne en France, transporte dès 1836 la houille d'Epinac jusqu'au canal de Bourgogne à Pont d'Ouche. La traction des wagons est animale avant qu'une machine à vapeur belge (et pas Schneider, le concurrent voisin du Creusot !) ne remplace bœufs et chevaux en 1860.
En 1868, le PLM (Paris/Lyon/Marseille) utilise la prise d'eau du Pont Vert. La Ligne Epinac/Autun est ouverte grâce à l'appui de Mac Mahon, duc de Magenta, né à Sully.
L'état rachète le chemin de fer d'Epinac en 1881. En 1891, le Président de la République Sadi Carnot, ancien député de la Côte d'Or, petit-fils de Lazare Carnot de Nolay, vient à Epinac inaugurer la ligne vers Les Laumes et Paris, par Thury et Arnay-le-Duc. La ligne Epinac/Pont d'Ouche, prolongée jusqu'à Dijon en 1905, est ouverte aux voyageurs. Mais bientôt la route tuera le rail : la voie ferrée deviendra en 1992 la promenade de Monestoy.
En 1889, l'ingénieur Charles Destival dirige les houillères. La production augmente tant, qu'en 1910 la centrale électrique du puits Hottinguer vend du courant jusqu'à Autun et Meursault. Le maximum est atteint en 1917 avec 292545 tonnes de houille. Le puits St Charles (du prénom de Mr Destival) sera le dernier puits creusé en 1920 à moins 618 m.
Puis un à un, les différents puits ferment : Ressille, Champs-Pialey, Fontaine-Bonnard, Hagerman, Souachères, Micheneau, Garenne, Sainte-Barbe, Le Curier, Hottinguer, Lestiboudois au pied du château et Saint Charles dont le chevalement orne aujourd'hui le proche musée de la mine de Blanzy.
En 1946, reprise de Veuvrottes. Les mines sont nationalisées et gérées par les Charbonnages de France En 1950, la mine du Moloy ferme à St Léger-du-Bois et le 28 février 1966, les Charbonnages de France ferment Veuvrottes : Epinac-les-Mines à vécu ! Les derniers mineurs iront travailler « au Montceau », en regrettant « parce qu'il y a encore beaucoup de charbons sous nos pieds » l'abandon de l'appellation « Les Mines » qui avait été adoptée en 1891 à la demande du PLM.
Illustrations, témoignages et reconstitutions de la vie errante des galvachers (bouviers et charretiers) qui étaient connus pour leur habileté et leur dextérité à conduire les bœufs de trait. Exposition très documentée. Audiovisuel.