Cette petite balade furète au cœur du village d’Hurigny, typique du Mâconnais, doté de maisons vigneronnes à galerie au charme intemporel. Serrées autour de places, elles font bon voisinage avec l’habitat plus récent, enfoui sous les fleurs et la végétation. Lavoir, puits patinés, porches des cours fermées, croix émoussées des chemins illustrent un patrimoine rural attachant hérité du 19e siècle. Le château, élégante bâtisse ornée d’un parc aux arbres remarquables, s’accompagne d’un tinailler (où se fabrique le vin), de communs et d’une curieuse chapelle rectangulaire datant de la Renaissance. Construit à la fin du 17e siècle par un oncle de Lamartine, le château accueillit fréquemment le poète à l’allure élancée dont l’église couronnée d’un clocher octogonal, sur la place du bourg, garde aussi la mémoire.
Une douce grimpette ouvre progressivement la vue sur le plateau d’Hurigny. Ourlé de ciel et festonné de crêtes, le plateau étale la couleur au couteau, en épaisseur irrégulière. Bien visibles, les maisons du village typiquement mâconnais d’Hurigny papotent autour du clocher roman. Les bois, les champs, les vignes brossent la toile ondulée d’une campagne organisée en un soigneux désordre qui semble avoir fait provision de sourires. Cheminant sur la crête, l’œil part à la cueillette de points de vue charmants comme d’un patrimoine rural attachant semé aux limites d’un champ, en lisière ou au cœur d’un hameau : croix de fer forgé, lavoirs mais également puits. Il fallait, sur le plateau, aller capter l’eau qui ruisselle en coulisse. A Salornay, l’ancien château féodal au dessin tourmenté embellit le premier plan du panorama qui s’agrandit ici vers la plaine de la Saône et la Bresse.
L’agréable grimpette qui mène jusqu’à la crête offre une position dominante sur un tapis de champs et de vignes piqué de hameaux épars, le plateau d’Hurigny. Dans ce paysage exquis qui respire l’harmonie, un beau clocher roman couve avec bienveillance un des villages typiques du Mâconnais dont le patrimoine bâti fait l’objet d’un autre circuit. Le sentier court le long des lignes de crêtes, coiffées de bois ou habillées de landes, encadrant le plateau. Sur les monts, les orchidées sauvages égayent au printemps la végétation rase et précieuse des pelouses calcaires. Depuis les hauteurs du Gros Mont, la vue embrasse les roches du Mâconnais (Solutré, Vergisson…) et l’immense panorama de la vallée de la Saône, de la ville de Mâcon et des premiers contreforts du Jura.
Départ Champ de Foire.
- Remonter direction route départementale, traverser.
- Prendre la route des chênes en face jusqu’au carrefour avec la route du Creusot (environ 200 m).
- Prendre à gauche et suivre la route.
- 400 m plus loin, prendre la route à droite en direction des Baraques et longer l’étang.
- Au prochain croisement, tourner à droite.
- Continuer tout droit jusqu’à la grande route.
- Au cédez le passage, prendre à droite, puis la première à gauche et continuer tout droit.
- Après les maisons, continuez toujours tout droit sur le chemin. Passer l’antenne téléphone et continuez tout droit.
- Au panneau la Madeleine, avant l’entrée de la ferme, tourner à droite en direction du barrage du Pont du Roi.
- Continuez tout droit et au panneau « attention au feu », prendre à gauche.
- Continuer toujours tout droit (possibilité d’aller à la Fontaine du Saint - suivre panneau – et revenir sur vos pas)
- Arrivé au barrage du Pont du Roi, prendre à droite.
- Longer le barrage pendant 900 m puis suivre la route goudronnée.
- Arrivé à Saint-Emiland, à la croix de pierre, prendre à gauche.
- Passer devant l’église, contourner le cimetière, puis retour au point de départ.
Le parcours de découverte culturelle entre Autun et Couches vous fera découvrir les richesses du patrimoine historique de l'Autunois et du Couchois, en passant par Auxy, Tintry, Saint-Gervais-sur-Couches, Saint-Maurice-les-Couches, Couches, Époigny, Saint-Émiland.