L’église Saint-Eusèbe existe, dès l’an 1000, mais on ne sait pas s’il s’agit de l’édifice actuel qui ne paraît pas remonter à une époque antérieure au milieu du XIe siècle, avec l’ajout d’une chapelle sud à la fin du XVe et au XVIe, et d’une chapelle nord au XIXe.
Elle a été inscrite à l’Inventaire supplémentaire en 1950.
L'église de Saint-Gengoux est connue depuis le IXe siècle. Le chœur, le clocher et l'abside sont d'époque romane. Elle a été partiellement rebâtie à partir d'octobre 1865 (nef) et bénie le 20 mai 1867, comme le signale une inscription visible dans l'église. Des statues XIXe sur des consoles ponctuent les chapiteaux de la nef. L'église a un plan original : une nef moderne avec bas-côtés dont la dernière travée formant le chœur est suivie d'une abside moderne avec absidioles. Ce nouveau chœur est couvert de peintures murales de la fin du XIXe siècle. A voir : modillons romans du chevet.
L'église de Saint-Ythaire, consacré à Saint-Barthélémy, frappe par l’alliance entre un clocher roman et une église néo-gothique. L’église ancienne, traditionnellement orientée vers l’est, avait son entrée sur la rue. La nef rejoignait le clocher, qui dominait le chœur, et au-delà se trouvait l’abside. Les travaux du XIXème siècle (agrandissement en 1830, et large reconstruction entre 1872 et 1875) aboutirent à l’édifice néo-gothique que nous avons sous les yeux : le chœur ancien a été supprimé et remplacé à l’ouest par un chœur néo-roman ; l’entrée a été transférée sous la face est du clocher : l’église se trouve donc maintenant orientée vers l’ouest. On peut lire la date de 1873 sur le tympan nu de la porte principale avec l’inscription « A la gloire de Dieu » suivie du nom des deux bienfaiteurs.
L’église néo-romane de Saint-Martin-de-Salencey a été construite selon les plans de l’architecte de Charolles, André Della Jogna, en 1877, avec réception des travaux en 1878. Cependant, vingt ans après, en 1898, s’est opéré un relèvement des arcs doubleaux de la nef qui se détachaient des murs latéraux. Les travaux de réfection ont commencé en 1899 et se sont achevés en 1901, suivis par l’architecte Mazoyer de Salencey.
L'église de Saint-Albain comprend un clocher et un chevet de style roman à bandes lombardes (comme le petit clocher du massif porche), mais l'édifice n'est pourtant pas antérieur au XIIIe siècle et son chœur, comme les croisillons, est voûté d'ogives sur culots, formes gothiques. Il s'agit donc d'un bâtiment qui marque la transition entre les deux styles.
L'église de Péronne a été cédée au Xe siècle à l'abbaye de Cluny, qui y a établi un de ses doyennés. La façade de l'édifice est peut-être la partie la plus ancienne avec son appareil en « opus spicatum » (en forme d'arêtes de poisson). Le clocher a été surélevé d'un niveau au XIXe siècle. A voir : deux linteaux sculptés (Xe ou XIe siècle) encastrés dans les murs de la nef, dont l'un représente un coq et l'autre deux lions affrontés autour de l'Arbre de Vie de la Genèse.
Passy-sur-Guye est cité dans une charte de Cluny en 962. Dans le dernier quart du XVIe s., Passy était le siège d’une seigneurie. L’église, dédiée à saint Roch, est un édifice dont les parties les plus anciennes semblent remonter au milieu du XIe siècle.
Rattachée sous l'ancien régime à Dezize, sous le nom de Paris-sous-Nolay, Paris-L'Hôpital devint commune le 30 mars 1831 par ordonnance du roi Louis-Philippe. Les travaux de construction de l'église s'achèvent en 1845, ceux du clocher en 1857. L'église dédiée à Saint-Marc est de style néo-roman. La nef, éclairée par des ouvertures quadrilobées, est composée de 4 travées
prolongée par un avant-chœur d'une travée et d'un chœur semi-circulaire.
Les colonnes monolithiques séparant les bas côtés de la nef reposent sur des bases octogonales, les chapiteaux sont de pierre brute martelée. Dans le chœur les arcatures reposent sur des chapiteaux à motifs végétaux stylisés.
L’existence de Montbellet est attestée dès 850. L’église paroissiale faisait partie, à l'origine, d’un prieuré dépendant de l'abbaye de Saint Claude dans le Jura et qui avait pour annexe la chapelle de Saint Oyen, saint jurassien. On peut observer, à l’intérieur, trois étapes de construction, selon R. Oursel :
1/ De l’époque romane, au XIIe siècle, reste la travée sous clocher avec coupole octogonale sur trompes, portée sur deux arcs latéraux qui permettent le passage du plan rectangulaire au plan carré.
2/ L’époque gothique : le chœur, de la fin du XIIIe siècle ou début XIVe, à chevet plat, est profond de deux travées, il est voûté d’ogives chanfreinées, que sépare un fort arc doubleau au cintre légèrement brisé. Il est éclairé dans l’axe par une grande fenêtre à remplage gothique à deux lancettes, sertie de pierres apparentes qui ressortent sur le chevet rouge lie de vin. Les vitraux bleus du chœur sont modernes. Les chapelles latérales carrées voûtées d’ogives sur consoles d’angle sont aussi du XIIIème. Un hagioscope (jour rectangulaire, creusé de biais) permet d’avoir vue sur le maître-autel depuis la chapelle sud. La piscine liturgique au sud, sous arcade et écoinçons ajourés de rosaces contribue à dater cette partie médiévale.
3/Début XVIIIe siècle : la nef unique rectangulaire plafonnée ne paraît pas romane, elle a été agrandie en 1702. Bâtie sur un sol pentu, elle présente une assez forte déclivité d’ouest en est : 3 marches et 5 gradins depuis le porche conduisent au premier tiers de la nef ; des bancs sont installés sur les trois derniers gradins, ce qui donne une vue plongeante sur le chœur. La nef ouvre à l’ouest par une porte en plein cintre aux arêtes chanfreinées, et au midi, par une porte secondaire en plein cintre, à deux impostes toscanes et clé de voûte gravée de l’inscription : DOMUS MEA DOMUS ORATIONIS (« Ma maison est une maison de prière »).
Les travaux de restauration se sont poursuivis au XIXe et XXe.
De l’ancienne église romane du XIIème siècle, il ne reste qu’une chapelle seigneuriale, voûtée d’ogives, d’époque gothique, au milieu du cimetière, devenue la chapelle funéraire de la famille Cherisey. Elle est inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. En effet, l’Abbé Denojean prit l’initiative, avec le Conseil de Fabrique (conseil paroissial de gestion), de réédifier une nouvelle église, sur un terrain différent, acquis en 1879. Cette église fut inaugurée en 1887 et consacrée en 1889.
En 1939, Fleurville, alors hameau de Vérizet (71), fut rattaché à la Paroisse de Lugny pour le culte, à la suite de la création de la communauté pastorale de Lugny, fondée à l’initiative de Monseigneur Joseph Robert. Erigé en commune après la 2e guerre mondiale, Fleurville n’avait jusque-là pas d’église et l’édifice construit fut modeste.
L'église de La Guiche, de gothique tardif, consacrée à Jacques le Majeur, date du XVe siècle.